
Ce robot est-il le futur de nos échanges avec les machines ? Sur le SIGGRAPH 2018, une journaliste de TechCrunch a présenté un robot assez surprenant. Ne s’agissant que d’un buste, il est équipé de moteurs et de capteurs lui permettant de créer des expressions faciales très réalistes. Ce robot serait-il un aperçu de ce qui nous attend dans nos interactions avec les machines ? SEER, c’est son nom pour Simulative Emotional Expression Robot. Dans le cas d’une intégration sur un vrai humanoïde avec des jambes et des bras, le réalisme de SEER viendrait humaniser l’échange entre l’Homme et la machine. Tout va commencer par nos interactions vocales et auditives. Imaginons maintenant une association de Google Duplex et SEER. On pourrait encore extrapoler un peu, mais ces deux éléments bien concrets sont suffisants pour soulever plusieurs questions importantes.
L’économie, une science inexacte mais estimable Puisque c’est la saison des prix Nobel, on peut rappeler la citation du lauréat Paul Samuelson [1] . Il a déclaré, avec un humour provocateur: « Rien n’est impossible dans une science aussi inexacte que l’économie. » On ne va pas refaire le débat sur cette supposée science molle opposée aux sciences dures comme la physique. L’économie fait partie des sciences sociales. Les économistes dignes d’intérêt suivent une démarche scientifique rigoureuse et acceptent que leurs conclusions soient soumises à la critique. En revanche, il est vrai que dans bien des domaines, il n’y a pas de vérités absolues et il faut se méfier de ceux qui en assènent et discréditent ceux qui n’appartiennent pas au courant dominant (libéral) ou main stream, comme il est de bon ton de dire. On conviendra aisément que c’est perturbant pour le non spécialiste. Les choses se compliquent encore plus quand les experts médiatiques auto proclamés économistes entrent en jeu. Signaler ce contenu comme inapproprié
L’Humain au défi du numérique / 2015-2017 Contribuer à l’émergence d’un nouvel humanisme numérique. La Chaire L'Humain au défi du numérique a réalisé un travail de cartographie des mutations anthropologiques induites par le numérique et élaboré un cadre de pensée qui permette de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’homme. Le déploiement des objets et usages numériques dans notre vie est en passe d’affecter notre humanité, d’altérer nombre de paramètres par lesquels nous nous pensons humains et agissons comme tels. Ainsi le numérique change le rapport que nous avons à la mémoire et la manière dont nous transmettons les savoirs (opendata …). En ouvrant de vastes perspectives à la médecine prédictive, il modifie la représentation que nous nous faisons de notre santé, et notre capacité à accepter le handicap ou la maladie (homme augmenté, transhumanisme …). On pourrait allonger à l’envi cette liste d’exemples. Méthode Les deux temps forts de la réflexion de la Chaire : Défi des Bernardins
Cerveau: les quatre piliers de l'apprentissage Le président du conseil scientifique de l'Education nationale, Stanislas Dehaene publie Apprendre ! Les talents du cerveau, le défi des machines (Odile Jacob, septembre 2018), dont L'Express publie des extraits. LIRE AUSSI >> Stanislas Dehaene: "La malnutrition est plus risquée pour le cerveau que l'écran" 1. L'attention Imaginez que vous arriviez à l'aéroport juste à temps pour prendre un avion. Faire attention, c'est donc sélectionner - et, en conséquence, prendre le risque d'être aveugle à ce que nous choisissons de ne pas voir. L'expérience du gorille mérite vraiment d'être connue de tous, et particulièrement des parents et des enseignants. 2. L'engagement actif est le second pilier de l'apprentissage : un organisme passif n'apprend pas. Imaginez que je présente 60 mots à trois groupes d'étudiants. Prenons un autre exemple : l'apprentissage de la physique. 3. Prenons l'analogie du jeu vidéo. Pourquoi le fait de se tester à intervalles réguliers a-t-il des effets aussi positifs ? 4.
Qu'est-ce que le posthumanisme nous dit de l'être humain ? — Philosophie La troisième révolution industrielle, celle de l'informatique et des biotechnologies, est l'époque des robots mais aussi celle des corps génétiquement modifiés, elle est l'époque des êtres hybrides, mi-naturels, mi-techniques, mi hommes, mi-robots dont la littérature de science-fiction nous a donné tant de figures depuis les années 1950. Elle se caractérise par la prééminence d'une pensée de l'homme qui le conçoit comme artificiel, construit. Le posthumanisme, terme utilisé pour la première fois en 1977 puis popularisé dans les années 1990, répond à la nécessité de définir un nouveau paradigme théorique alors que la radicalité de ce nouvel artificialisme humain semble faire voler en éclat les frontières de l'espèce humaine, confrontée à ce qui était jusqu'alors considéré comme son autre : la machine.Le posthumanisme est un concept nouveau né pour caractériser une réalité nouvelle. Première partie Deuxième partie et sur Dailymotion : Première partie - Deuxième partie :
Marcher plus pour apprendre plus Un groupe de chercheurs en neurosciences de l'Ucla (University of California, Los Angeles) a fait une découverte inattendue, en étudiant les rythmes cérébraux des souris, liée à la mémorisation, l'orientation spatiale et plus généralement l'attention dans les processus d'apprentissage au niveau de l'hippocampe. Elle suggère, sans le montrer, que ces processus sont amplifiés lors d'un exercice physique comme la marche ou la course. Selon la légende, Aristote donnait ses leçons aux élèves du lycée à Athènes tout en marchant. Ce serait là l'origine du surnom de péripatéticiens donnés aux membres de cette célèbre école philosophique fondée par le meilleur disciple de Platon. Se pourrait-il que, sans véritablement le savoir, Aristote ait effectivement utilisé une technique améliorant l'efficacité de son enseignement sur l'esprit de ses disciples ? Des oscillations électriques révélatrices Mais que sont exactement les rythmes cérébraux ? Aristote stimulait-il l'hippocampe de ses élèves ?
Les représentations des femmes en robotique et en IA - Laurence Devillers Le manque de femmes dans les métiers de l'informatique et de la robotique est un sujet sensible : 80% des professionnels au sein des géants high-tech sont des hommes ! Même problème en recherche en robotique et IA … Le rapport entre la robotique et les femmes, et plus largement l'intelligence artificielle (IA) et les femmes, soulève des questions fondamentales sur la façon dont la société se construit elle-même. Le professeur Ileana Stigliani, de l'Imperial College Business School, explique qu'un manque manifeste de diversité dans l'industrie de l'IA et de l'informatique renforce les stéréotypes de genre. Avec l'IA et le Big Data, on peut par exemple chercher à modéliser les comportements sociaux afin de pouvoir les prédire. Le marché des chatbots (i.e agents conversationnels) et des robots sexuels se développe. Pour 1 200 euros, Gatebox commercialise au Japon Azuma Hikari, un personnage virtuel en hologramme qui fait office d'assistant domotique !
Les 7 règles du CV des jeunes diplômés Recevez nos newsletters : «Passeport» pour le monde du travail, le CV est le premier élément de votre recherche d’emploi. Expériences, formation, mots-clés… Voici quelques astuces pour rédiger un CV qui sort du lot. 1. Montrez la cohérence de vos stages Faute d’expérience professionnelle, ce sont vos stages qui représentent votre porte d’entrée dans le monde du travail. 2. Pour un profil junior, «le diplôme est la première chose que nous regardons sur un CV», indique Christiane Flamant, responsable du recrutement chez Areva. 3. «Souvent, des stages de six mois sont simplement mentionnés sans être décrits», déplore Elyne Attenot, chargée d’insertion professionnelle à l’université de Lyon 1. 4. «On regarde si des mots-clés liés à des compétences que l’on recherche sont mis en avant», confie Camille Le Bras, responsable du recrutement chez Cap Gemini France. 5. 6. Ne gonflez pas les muscles! 7. «Un CV doit être lisible de tout le monde. » Retrouvez plus de 6800 offres d'emploi
Progrès scientifique : attention à la « confusion » entre homme et robot Le roboticien Raja Chatila défend la création d’un « comité d’éthique du numérique ». Pour lui, la question de la confusion entre humanoïdes et humains doit être posée dès à présent. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 11.03.2018 à 16h00 • Mis à jour le 13.03.2018 à 15h48 | Propos recueillis par David Larousserie et Hervé Morin Raja Chatila dirige l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR) de l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, où il est professeur. Membre de la Commission de réflexion sur l’éthique de la recherche en sciences et technologies du numérique (Cerna), il a participé à la rédaction de plusieurs avis de cette instance regroupant divers organismes de recherche. Qu’est-ce qu’un robot ? Parmi les scientifiques, il n’y a pas forcément de définition qui fasse consensus. Auparavant, en 1950, Alan Turing avait proposé un test pour répondre à la question : « Une machine peut-elle penser ?