
Grèce : panique bancaire VIDÉO - À trois jours d'une réunion cruciale pour l'avenir de la Grèce au sein de l'Union européenne, les retraits aux guichets ont battu des records, culminant à 1,5 milliard d'euros vendredi. La panique n'est pas perceptible. Les files d'attente aux distributeurs de billets d'Athènes ne sont pas démesurées. Mais à trois jours du sommet européen présenté par tous les protagonistes du drame grec comme celui de la dernière chance, les comptes bancaires se vident comme jamais. Les retraits aux guichets et aux distributeurs ont battu des records cette semaine, en commençant par 600 millions d'euros lundi, puis allant crescendo pour finir vendredi avec des retraits de l'ordre de 1,5 milliard d'euros. Les Grecs ont sans doute retiré de leurs comptes autant d'argent en une semaine qu'au cours de tout le mois d'avril, soit 4,7 milliards d'euros, le dernier mois pour lequel des chiffres officiels sont disponibles.
VIDEO. Lehman Brothers : 15 septembre 2008, le jour où la crise a commencé Cet article date de plus de deux ans. Publié le 13/09/2018 20:41 Mis à jour le 14/09/2018 17:52 Durée de la vidéo : 3 min. Article rédigé par Pouvoir du lobby bancaire A-t-on tiré les leçons de la crise de 2007-2008 en termes de régulation du système bancaire ? Jézabel Couppey-Soubeyran – Pas suffisamment, me semble-t-il. L’après-crise financière, certes, a été une période de réformes. Les accords de Bâle III (voir encadré ci-après) ont renforcé les exigences de fonds propres et de liquidités, ce qui a conduit les banques à augmenter le rapport entre leurs ressources propres et leurs actifs risqués. Ces réformes ont également conduit à mieux cibler les groupes systémiques qui, par la taille de leur bilan, leur dimension internationale et la complexité de leur modèle, peuvent en cas de faillite provoquer l’effondrement du secteur tout entier.
Du krach de 1929 à la faillite de Lehman Brothers, les quatre dernières grandes bulles financières « Je peux calculer le mouvement des corps célestes mais pas la folie des hommes », constatait amèrement Isaac Newton, après avoir perdu son argent dans la faillite de la Compagnie de la mer du Sud à Londres, en 1720, l’un des grands krachs financiers de l’histoire. Plus de deux siècles après le célèbre scientifique anglais, passage en revue des quatre grandes crises spéculatives qui ont marqué les cent dernières années. 1929 : le « jeudi noir » La mère de toutes les crises financières commence un jeudi, noir. Le 24 octobre, des ventes massives d’actions secouent Wall Street et mettent fin à des années de spéculation. En moins d’un mois, environ la moitié de la valeur du Dow Jones s’évapore.
Expliquez-nous... le krach boursier Un krach est une chute brutale, très forte, des marchés d'actions dans une ou plusieurs bourses dans le monde. Le krach n'est pas défini précisément par un pourcentage de baisse. Mais on peut dire qu'en cas de krach, les investisseurs paniquent et vendent leurs actions à tour de bras. Qu'est ce qu'une bulle spéculative ? lumni Quand une bulle financière éclate, c’est le krach. Il devient dévastateur pour l’économie. Ce fut le cas lors de la crise des subprimes aux États-Unis.
Le bitcoin, gouffre énergétique et péril climatique Le bitcoin, ce doux rêve de libertarien, va-t-il tourner au cauchemar pour le climat ? C’est ce que concluent deux études des plus sérieuses. Elles avancent que la généralisation de cette monnaie virtuelle (cryptomonnaie), par ses seules émissions, conduirait la planète à dépasser le seuil fatidique des 2 °C de réchauffement – la limite fixée par l’accord de Paris – en moins de deux décennies. Et que cet « or 2.0 » consommerait plus d’énergie que l’extraction d’or véritable, de cuivre, de platine ou de terres rares pour produire la même valeur marchande. Ce spectre de la demande énergétique hante le monde du bitcoin – né en 2009 – depuis plusieurs années déjà. On estime que sa consommation, évaluée à au moins 58 térawattheures (58 milliards de kilowattheures) par an, équivaudrait à celle de l’Autriche ou à entre dix et vingt fois celle de l’ensemble des data centers de Google.
LE PARADOXE DE LA TRANQUILLITÉ de H. Minsky - L'éco en schémas, par Anastasia Melachrinos Dans le cadre de son analyse de l’instabilité financière, Hyman Minsky propose dans les 80 l’idée du « Paradoxe de la tranquillité », mécanisme économique reposant sur le caractère endogène des crises (notamment des crises financières) et l’endettement. La crise est le fruit du fonctionnement même du système financier : plus les investisseurs sont confiants, plus ils vont adopter un comportement de financement risqué. Le paradoxe de la tranquillité de Minsky a été vérifié plusieurs fois dans l’histoire économique. Il permet notamment d’expliquer la crise de 2007-2008 qui a frappé les Etats-Unis et les pays Européens. Merci à Benoit Gay pour sa contribution à la réalisation de ce schéma. * Le financement couvert : Le rendement anticipé de l’investissement permet le remboursement des intérêts et du principal de la dette.
24 octobre 1929 - Jeudi noir à Wall Street La Bourse de Wall Street, à New York, se souvient du jeudi 24 octobre 1929 comme d'un « Jeudi noir » (Black Thursday en anglais). Une surprise générale Deux jours plus tôt, un illustre économiste, Irving Fisher, affirmait que le prix des actions était encore trop bas. Mais après 18 mois de frénésie, les spéculateurs ont cessé de croire à une hausse infinie des cours. C'est désormais à qui vendra le plus vite ses actions. Celles-ci perdent en quelques jours 43% de leur valeur. Votre livre de terminale Hachette accessible sur oridnateur Retour Toutes les ressources de votre manuel de Sciences économiques et sociales Tle spécialité Sommaire des ressources Filtrer : Rappels de 1re Révisions de première - Chapitre 1Page 11 Face à l'inflation, le Venezuela va lancer des billets d'un million de bolivars