
Éducation, gendarmerie... Ces services publics qui disent adieu à Google Certaines instances comme le CESE ou l'Éducation Nationale délaissent Google pour Qwant (crédits : antb / Shutterstock). Cet été, le département Maine-et-Loire a fait le choix d'abandonner GoogleMaps pour OpenStreetMap, un fournisseur de données géographiques libres. Dans les outils utilisés par les collectivités, les cartes sont désormais omniprésentes : trafic routier, sentiers natures, recherche d'établissements scolaires, etc. Or quel est le réflexe de chacun lorsqu'il s'agit de consulter une carte ? Google Maps évidemment. Avec les récents scandales comme celui de Cambridge Analytica, la société civile a pris conscience des dangers posés par les géants du numérique : gestion opaque des données, monopoles financiers... avec Google en figure de proue. "Avec la hausse des tarifs de GoogleMaps, nous ne voulions surtout pas mettre le doigt dans l'engrenage, explique Christian Lecomte, directeur logistique et systèmes d'information du département Maine-et-Loire. À lire aussi :
RGPD et bibliothèques : cartographie des traitements de données personnelles Le Règlement général de protection des données entre bientôt en vigueur. Il impose un certain nombre de changements sur la façon dont les données personnelles des internautes sont traitées. L’ambition de ce règlement est de redonner aux individus une maîtrise sur l’utilisation de leurs données personnelles collectées par les services en ligne qu’ils utilisent. Quelles catégories de données personnelles : Une donnée personnelle est entendue comme toute information se rapportant à une personne physique identifiée ou identifiable, directement ou indirectement grâce à un identifiant (ex : numéro de carte d’adhérent à la bibliothèque) La CNIL conseille de recenser précisément les différents traitements de données personnelles. Données personnelles concernées définie par la norme simplifiée NS-009 : Quels sont les objectifs poursuivis par les opérations de traitement des données ? Prêter des documentsGestion financière des prêtsEditer des statistiques dépersonnalisées
Jeu Super Open Researcher September 5, 2018 Dataset Open Access Latour Marie; Boiteux Caroline Other(s) Jordy Le Bruchec Ce jeu pédagogique a été créé au sein du SCD de l’Université de Guyane par Marie Latour et Caroline Boiteux afin de permettre l’appropriation des grandes notions de l’Open Access, et d’ouvrir le débat sur les enjeux de celui-ci. Une première version a d’abord été présentée au congrès Bobcatsss 2015 qui s’est tenu à l’ENSSIB, à Lyon, sous le nom de « Super Open Librarian ». Une deuxième version a ensuite été présentée lors de l’Open Access Week 2016 qui s’est tenu à Cayenne, avec le concours financier de COUPERIN. Le SCD de l’Université de Guyane vous offre la possibilité de télécharger l’intégralité du jeu afin de l’utiliser librement et gratuitement dans vos établissements.
Si on commençait déjà par ça? – cyrzbib Alors que 87 millions de comptes Facebook ont vu leurs données siphonnées par Cambridge Analytica, la question de l’utilisation et la protection des informations que nous fournissons chaque jour sur internet reste d’actualité. Retrouvez le dossier complet dans We Demain n°21: Les liens : Qwant Le moteur de recherche éthique (Plutôt que Duck Duck Go moins fiable) uBlock Stop PubFramasoft la route est longue mais la voie est libre !Privacy Badger L’anti traqueursFirefox focus pour mobile et tabletteTrackmenote pour éviter le profilageProtonmail l’anti GmailTelegram une messagerie cryptée sans revente de vos donnéesUbuntu Plus qu’un OS, le grand saut ! Si vous avez encore un doute MyactivityGoogle WordPress: J'aime chargement… « Connais-moi, échappe-toi », un jeu d'évasion autour des données personnelles Partez à la recherche des traces numériques et données personnelles de votre kidnappeur dans notre Escape Game « Connais-moi, Échappe-toi ! ». Vous venez d’être enlevé par une femme inconnue et celle-ci vous laisse 40 minutes pour essayer de vous échapper de la salle où vous êtes retenu. Celle-ci est verrouillée par un cadenas ! C’est seulement en apprenant à connaitre votre ravisseuse que vous y parviendrez. Voilà comment commence ce jeu d’évasion pédagogique « Connais-moi, Échappe-toi ». A la recherche des traces numériques et données personnelles Ce jeu d’évasion a pour but de sensibiliser les joueurs aux traces numériques qu’ils laissent et données personnelles dont on ne maîtrise pas bien la confidentialité. Une collaboration entre DANE et CLÉMI Un jeu d’évasion téléchargeable et disponible en prêt Dès sa création, l’escape game a été conçu pour être transportable et proposé en prêt pour tous les enseignants et établissements de l’académie. Télécharger le jeu (zip) Le jeu comprend :
10 astuces pour faire connaître les ressources numériques Pas facile de promouvoir des ressources numériques qui ne sont pas visibles dans la médiathèque... Voici donc 10 astuces pour les faire connaître ! Astuce n°1 : indiquer le chemin Au même titre que vous présentez les nouveautés ou des sélections thématiques, vous pouvez créer un coin ressources numériques, idéalement près de l'accueil pour pouvoir répondre aux questions des usagers. Et pour attirer la curiosité sur l'endroit que vous aurez choisi, vous pouvez coller des pas au sol... A télécharger ici : Pieds vodeclic Pieds tout apprendre Pieds Le Kiosk Pieds 1D Touch Astuce n°2 : attirer l’œil En créant une atmosphère joyeuse et colorée, le public ne passera probablement pas à côté de votre espace ressources numériques. Fanion 1D Touch, Le Kiosk Fanion Le Kiosk, Vodeclic Fanion Vodeclic et Tout apprendre Fanion Tout apprendre . Astuce n°3 : investir les collections physiques Marque page Tout apprendre recto, Marque page Tout apprendre verso, Marque page Vodeclic recto, Marque page Vodeclic verso
L’identité numérique pour les néophytes L’identité numérique pour les nuls… Sous ce titre quelque provocateur, Laurent Dulout (étudiant en Master 2 Documentation et systèmes d’information à l’IUFM de Pau) dresse une présentation didactique sur ce que recouvre aujourd’hui cette notion très discutée et ainsi définie par l’auteur : « l’identité numérique, c’est l’ensemble des traces que laisse un utilisateur sur Internet. » En 38 diapositives, il est ainsi passé au crible le paradigme des traces laissées sur Internet par les internautes et les mobinautes avec un leitmotiv d’attitude : utiliser l’Internet de façon responsable. Ainsi, il est question via les outils et les plates-formes en ligne : d’affirmer sa personnalité, de « se » créer une identité professionnelle (en étant présent sur des réseaux sociaux professionnels). L’identité numérique est-elle maîtrisable ? L’identité numérique « se fait sur ce que l’on dit, mais surtout ce que l’on dit de nous ». Ressources : séquences pédagogiques et liens de référence Licence :
Vie privée et bibliothèques : “Il vaut mieux former les professionnels” Les bibliothécaires pensent depuis longtemps leur gestion des données personnelles de leurs usagers : l'inscription et le prêt de documents obligent par exemple à réunir des informations sur les personnes. Mais l'irruption des technologies dans les établissements de prêt et les nouvelles relations aux usagers posent des questions jusqu'à présent inédites. Marion Chovet, pour son mémoire de fin d'étude du diplôme de conservateur, s'est penchée sur ces questions. Sans titre, Roland Topor, 1975, dessin pour la couverture d'Histoires comme si de Gérard Klein, éditions 10/18 (photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0) Les différentes lois françaises sur la protection de la vie privée et les textes européens et internationaux sur la protection de la vie privée fournissent-ils un corpus suffisant pour les bibliothécaires français ? (photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0) (photo d'illustration, Stock Catalog, CC BY 2.0)
L’identité numérique du chercheur : quel accompagnement ? | UrfistInfo Suite à des demandes régulières d’intervention ces dernières années autour de l’identité numérique pour des doctorants et des enseignants-chercheurs, l’URFIST de Paris a récemment proposé une formation de formateurs dédiée à cette question. Cette formation sous forme d’ateliers était l’occasion de répondre au besoin d’accompagnement et d’échanges ressenti par un certain nombre de professionnels de l’IST (bibliothécaires, documentalistes, etc.) autour d’une préoccupation de plus en plus centrale pour le chercheur et son institution. Dans la continuité de cette formation, ce billet souhaite proposer des repères, des exemples, des retours d’expérience et des pistes d’action possibles pour accompagner au mieux les chercheurs. Un grand merci à tous les participants de ces deux ateliers pour leur travail et leurs échanges ! Cet article est également disponible en format PDF sur le site de l’URFIST de Paris. Besoins et attentes des chercheurs Positionnement des professionnels de l’IST Conclusion
Étude : tout ce que Google sait de vous Suite au scandale Cambridge Analytica, Facebook a été largement critiqué pour sa gestion des données personnelles. Dans l’esprit du grand public, Facebook sait tout de nos vies. Il est pourtant très loin d’en savoir autant que Google qui est présent à nos côtés une grande partie de la journée. Douglas C. Un téléphone Android en veille, et sans mouvement, avec Chrome en tâche de fond communique la localisation du téléphone à Google 340 fois sur une période de 24 heures, soit une moyenne de 14 envois de datas par heure. La conclusion principale de cette étude est que vous êtes tracké en permanence via les différents services Google : Analytics, AdSense, Chromecast, YouTube, Google Map, Android, AMP, Google Assistant, Chrome, etc. Toutes les données analysées dans l’étude sont issues d’un téléphone neuf, sans historique de navigation, et les données sont collectées via My Activity et TakeOut. L’étude complète est disponible sur ce lien.
Pour les sans-abri, une médiathèque comme «parenthèse dans leur parcours du combattant» Gymnase de la Croix-Nivert, XVe arrondissement de Paris. Voilà plus de deux semaines que le Centre d’action sociale de la ville de Paris (CASVP) occupe ce lieu pour y héberger 90 hommes sans abri. Un mois plus tôt, ils étaient logés au gymnase de la rue d’Hautpoul (XIXe arrondissement). Dans une semaine, ils seront au gymnase des Patriarches (Ve). «Bulle» Le premier se prénomme Haqim, bientôt 36 ans, «sans solution pérenne» depuis son départ précipité du cocon familial de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), il y a maintenant dix-huit ans. En face de lui, il y a Kemal (1), 27 ans. «Ambiance» Mehdi (2), 30 ans, agent de sécurité du gymnase : «Je vois clairement une différence entre les soirs où il y a la médiathèque et les autres. (1) et (2) Ces prénoms ont été changés. Participez au Forum Libération, inscrivez-vous ici. Anaïs Moran Photos Lucile Boiron.