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Les grandes offensives de 1915, de 1916

Les grandes offensives de 1915, de 1916

Courcelette, la bataille méconnue | Annie Mathieu | La guerre 14-18 Le lieutenant-colonel du 22e Bataillon Thomas-Louis Tremblay avait vu juste lorsque, en date du 15 septembre 1916, il décrit dans son journal de guerre l'esprit de ses troupes à quelques heures de la bataille de Courcelette. Une âpre lutte de trois jours et de trois nuits qui a coûté la vie à des dizaines de Québécois, mais qui a fait connaître au monde entier le premier - et seul - bataillon du pays composé entièrement de «Canadiens français» alors surnommés «Canayens». Il est 12h45 lorsque le haut gradé se voit confier la mission, avec un autre bataillon provenant de la Nouvelle-Écosse, de s'emparer de Courcelette. L'attaque est prévue pour 18h. L'idée est de surprendre les Allemands avec une deuxième offensive dans la même journée, puisque à l'aube, la 2e Division canadienne a réussi à grappiller quelques verges à l'ennemi aux abords du village lors d'un bombardement spectaculaire. La scène rappelle des «lapins courant dans un champ de choux». L'assaut impitoyable Et pourtant.

Guerre navale durant la Première Guerre mondiale Opérations navales durant la Première Guerre mondiale La guerre navale durant la Première Guerre mondiale fut caractérisée principalement par les efforts des puissances alliées, avec leurs flottes supérieures et leur position favorisant l’encerclement, en vue d’établir un blocus maritime des empires centraux, et par les efforts des empires centraux pour briser ce blocus voire pour établir un blocus effectif du Royaume-Uni et de la France avec des sous-marins et des bâtiments d'attaque. Prélude[modifier | modifier le code] La course aux armements navals, principalement entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne pour construire des cuirassés dreadnought au début du XXe siècle, est l'objet d’un certain nombre d'études et d'ouvrages. Depuis la première crise marocaine (sur le statut colonial du Maroc, entre mars 1905 et mai 1906), il y avait eu une course aux armements, opposant les puissances européennes. [modifier | modifier le code] Le HMS Dreadnought[modifier | modifier le code]

Aviation durant la Première Guerre mondiale Prélude[modifier | modifier le code] Dès 1909, ces machines volantes évoluant à grande vitesse furent considérés non plus comme des jouets mais comme des armes : « Le ciel est sur le point de devenir un nouveau champ de bataille aussi important que les champs de bataille sur terre et sur mer....En vue de conquérir les airs, il est nécessaire de priver l'ennemi de tout moyen de vol, en le frappant dans les airs, sur ses bases d'opération ou sur ses centres de production. Nous ferions mieux de nous habituer à cette idée, et nous y préparer. » — Giulio Douhet (Officier italien), 1909 En 1911, Le capitaine Bertram Dickson, le premier militaire britannique à avoir volé, prophétisa correctement l'usage militaire de l'aviation. Premières années de la guerre[modifier | modifier le code] Forces en présence en 1914[modifier | modifier le code] Au tout début de la guerre, il y avait encore des débats sur l'utilisation (ou l'utilité) de l'aviation dans la guerre. Impact[modifier | modifier le code]

Bataille des Dardanelles Le terrain difficile, l'impréparation alliée et la forte résistance ottomane provoquent rapidement l'enlisement du front et les tentatives des deux camps pour débloquer la situation se soldent par de sanglants revers. Le 6 août, les Alliés débarquent dans la baie de Suvla (en) au nord mais ils ne parviennent pas non plus à atteindre les hauteurs dominant le détroit au milieu de la péninsule et ce secteur se couvre également de tranchées. L'impasse de la situation et l'entrée en guerre de la Bulgarie aux côtés des Empires centraux poussent les Alliés à évacuer leurs positions en décembre 1915 et en janvier 1916 et les unités sont redéployées en Égypte ou sur le front de Salonique en Grèce. La bataille est un sérieux revers pour les Alliés et l'un des rares succès ottomans durant le conflit. Contexte[modifier | modifier le code] Entrée en guerre de l'Empire ottoman[modifier | modifier le code] Stratégie alliée[modifier | modifier le code] et Constantinople, L'Illustration, 8 mai 1915. Notes

Front italien (Première Guerre mondiale) Bien que l'Italie soit membre de la Triple Alliance avec l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne, elle n'entre pas en guerre en 1914 faisant valoir qu'aucun de ses alliés n'est attaqué directement. L'Italie a une forte rivalité avec l'Autriche-Hongrie qui date du congrès de Vienne de 1815, après les guerres napoléoniennes, lorsque nombre de villes italiennes sont cédées à l'Autriche. Au cours des premières phases du conflit, l'Italie est encouragée par des diplomates alliés à entrer en guerre ce qui la conduit à la signature du pacte de Londres, le 26 avril 1915. L'Italie se libère des obligations de la Triple Alliance. Le 23 mai, l'Italie déclare la guerre à l'Autriche-Hongrie. Front italien entre 1915 et 1917, les onze batailles de l'Isonzo et du plateau d'Asiago. Une carte postale envoyée du front par un soldat à sa famille, vers 1917. Civils déplacés en Slovénie près de Logatec, v. 1915-1916. Le commandement des forces armées italiennes est confié au général Luigi Cadorna.

Front de l'Ouest (Première Guerre mondiale) Entre 1915 et 1917, plusieurs grandes offensives ont lieu le long de ce front. Les tactiques offensives des armées reposent principalement sur des bombardements d'artillerie lourdes et des assauts d'infanterie massifs. Toutefois, la combinaison de tranchées, de nids de mitrailleuse, de fils de fer barbelés, et de tirs d'artillerie inflige de lourdes pertes aux attaquants, de même que les contre-attaques défensives. Par conséquent, aucune avancée significative n'est réalisée par aucun des deux camps. Malgré la nature stable et stagnante du front de l'Ouest, il se révèle être l'un des théâtres d'opérations les plus décisifs de la Grande Guerre. Sous l'impulsion du capitaine Louis Moufflet et du lieutenant René Haas, l'armée française déploiera avec succès à partir de décembre 1915 des équipages de chiens de traîneaux sur le front des Vosges en soutien logistique et approvisionnement des postes avancés[3],[4]. (sélection d'ouvrages)

Théâtre africain de la Première Guerre mondiale Le théâtre africain de la Première Guerre mondiale comprend des campagnes en Afrique du Nord initiées par les empires allemand et ottoman, des rébellions locales contre la domination coloniale européenne et des campagnes alliées contre les colonies allemandes du Kamerun, du Togoland, du Sud-Ouest africain allemand et de l'Afrique orientale allemande. À cette époque, l'Empire britannique, la France et l'Empire allemand veulent tous trois étendre leurs empires coloniaux et ont déjà entrepris, par le passé, de s'affronter de façon plus ou moins ouverte en procédant par intimidation et infiltration. En Afrique orientale allemande, les Allemands ont déjà répondu à 11 tentatives anglaises. La guerre ne se limitait pas aux opérations terrestres. L'Allemagne avait deux colonies en Afrique de l'Ouest, le Togo et le Kamerun (aujourd'hui appelé Cameroun). Les possessions allemandes du sud-ouest de l'Afrique (aujourd'hui la Namibie) sont un immense territoire aride.

242 | 2006 1916, les grandes batailles et la fin de la guerre européenne Michel Boyer Illustration d’André Lambert, Éditions du Gerfaut, 96 pages. André Martel Col. « Médecine des conflits armés », Éditions L’Harmattan, Paris, 2003, 178 pages. Abdil Bicer Éditions L’Harmattan, Paris, 2005, 261 pages.

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