
Denis Diderot Contexte historique Denis Diderot (1713-1784) est surtout connu et célébré pour avoir dirigé avec d’Alembert (1717-1783), au milieu du XVIIIe siècle, la publication d’une entreprise éditoriale monumentale : l’Encyclopédie. Mais à côté de ce travail auquel il consacrait le plus clair de son temps, il a aussi, de 1759 à 1781, en homme des Lumières intéressé par toutes les activités de l’esprit, donné des comptes-rendus des Salons, tenus tous les deux ans au Louvre, sous la forme de longues descriptions des œuvres exposées, agrémentées de réflexions philosophiques, esthétiques et sociales. Au Salon de 1767 est exposé son propre portrait exécuté par Louis-Michel Van Loo (1707-1771). Héritier d’une longue dynastie de peintres et d’artistes d’origine néerlandaise installés en France au XVIIe siècle, formé à la peinture d’histoire, primé par l’Académie royale en 1725, il est aussi l’un des membres fondateurs de l’Académie de Madrid. Analyse des images Interprétation Bibliographie
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux Marivaux en 1743. Marivaux, né Pierre Carlet, baptisé le 4 février 1688 à Paris et mort le 12 février 1763 à Paris, est un journaliste, romancier et dramaturge français. Il est élu à l'Académie française en 1742. Il est le 5e auteur le plus joué par la Comédie-Française[2]. Il existe peu de documents et d'informations concrètes, précises et référencées sur la vie de Marivaux ; nombre de celles qui circulent à son sujet sont donc erronées ou infondées[3]. Le nom « Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux » n’apparaît jamais comme tel et n'a aucun fondement administratif ou généalogique. En 1698, la famille part s'installer à Riom. En octobre 1710, il entreprend, en 1710, en dilettante, des études à l’École de droit de Paris, plus pour plaire à sa famille que par vocation[10]. Son père meurt le 14 avril 1719. Le 4 septembre 1721, il est admis à la licence en droit[14]. Il doit son premier succès, la même année, à Arlequin poli par l'amour joué par les acteurs italiens de Luigi Riccoboni. NB.
L’expédition La Pérouse Contexte historique Quand Louis XVIII exalte son frère aîné… Le souvenir de l’expédition La Pérouse est étroitement associé au destin funeste de Louis XVI. Partis le 1er août 1785, deux navires, L’Astrolabe et La Boussole, quittent Brest avec plus de deux cents personnes à leur bord, dont dix-sept scientifiques, dans le but d’explorer l’océan Pacifique. Louis XVI avait projeté de faire réaliser cette toile par Élisabeth Louise Vigée Le Brun, peintre des enfants royaux, proche de Marie-Antoinette qui lui avait commandé de nombreuses toiles la représentant en mère de famille afin de publier une image flatteuse d’une reine décriée dans l’opinion. Analyse des images Louis XVI en patron de l’expédition La Pérouse Louis XVI, accompagné du maréchal de Castries, ministre de la Marine, donne en personne ses instructions à Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse (1741-1788), pour son voyage autour du monde. Interprétation L’exploration du Pacifique au siècle des Lumières Bibliographie
Panoptique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Schéma représentant le principe du panoptique. « La morale réformée, la santé préservée, l'industrie revigorée, l'instruction diffusée, les charges publiques allégées, l'économie fortifiée — le nœud gordien des lois sur les pauvres non pas tranché, mais dénoué — tout cela par une simple idée architecturale. » — Jeremy Bentham, Le Panoptique, 1780. (L'ouvrage, de 56 pages, est traduit de l'anglais et imprimé par ordre de l'Assemblée législative en 1791[1].) Le panoptique selon Bentham[modifier | modifier le code] L'idée de Bentham est inspirée par des plans d'usine mis au point pour une surveillance et une coordination efficace des ouvriers. Bentham lui-même souhaitait une mise en abyme de la surveillance, les surveillants eux-mêmes devant être surveillés par des surveillants venus de l'extérieur, afin de limiter la maltraitance des détenus et les abus de pouvoir : Histoire[modifier | modifier le code] Selon Neil Davie,
Les Lumières, entre histoire et philosophie L’historien Antoine Lilti offre une interprétation nuancée des Lumières qui fait apparaître toute sa diversité, et aussi sa richesse en tant que source de questionnement pour notre époque. Les éditions Buchet-Chastel viennent de traduire Idées révolutionnaires. Une histoire intellectuelle de la Révolution française de l’historien anglo-saxon Jonathan Israel qui a contribué à renouveler le débat historiographique sur les Lumières. Le professeur de Princeton avance notamment l’idée originale et provocatrice d’une coupure entre des Lumières radicales, dans la filiation de la philosophie de Spinoza, et un versant plus modéré, voire conservateur, auquel il rattache Voltaire. La perspective de L’héritage des Lumières. Un concept philosophique inscrit dans un contexte historique Face à cela, les historiens sont perplexes. Plus largement, les Lumières sont-elles un corpus d’idées à défendre et à actualiser ou une simple période historique à étudier ? La réflexivité des Lumières
Nature et société : naissance du mythe du bon sauvage N.B. Edition utilisée : Garnier-Flammarion I. Le regard porté par l’Européen sur le « sauvage » depuis le XVIème siècle Lectures en correspondance Deux représentations iconographique du sauvage au XVIème siècle – Représentation positive du sauvage : « Famille Tupinamba à l’ananas » : Jean de Léry, Histoire d’un voyage en terre de Brésil, Livre de poche, bibliothèque classique n°0707, p213. – Représentation négative du sauvage cannibale : « Equarrissage de la victime » : André Thevet, Les Singularités de la France Antarctique, Editions Chandeigne, p163. Questions : Comparez ces deux représentations des Brésiliens issues d’un récit de voyage du XVIème siècle. Autres supports iconographiques : Le catalogue de l’exposition Kannibals et Vahinés qui s’est tenue en 2001 au musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie offre également un grand choix de représentations stéréotypées du bon et du mauvais sauvage, jusque dans la culture contemporaine, manifestant la permanence du mythe. II. III. Ah !
Brèves de classe n° 2. Lumières et Sciences avec Jan Synowiecki Episode 2. Lumières et Sciences avec Jan Synowiecki. APHG Brèves de classe est le podcast officiel de l’APHG. Dans chaque épisode, un universitaire vient présenter un chapitre des nouveaux programmes de lycée. Le podcast se divise en 2 parties. Niveau : Seconde Thème 4 : Dynamiques et ruptures dans les sociétés des XVIIe et XVIIIe siècles Chapitre : Les Lumières et le développement des sciences Jan Synowiecki, agrégé et docteur en Histoire, enseignant à l’université de Reims, présente ici les grands progrès scientifiques des Lumières. Liens vers l’émission APHG Brèves de classe n° 2 : © APHG Brèves de classe. Présentation de l’intervenant : Jan Synowiecki est ancien étudiant-normalien de l’ENS Ulm, agrégé d’histoire et docteur en histoire moderne. Bibliographie autour de l’émission : Benjamin Deruelle, Camille Blachère, Aurélien Ruellet et Pierre Teissier, Sciences, techniques, pouvoirs et sociétés 1500-1789, Neuilly, Atlande, 2016. Documents sur l’émission : Portrait de Buffon : Episode 1.
Mise en abyme La mise en abyme (aussi écrit mise en abîme ou mise en abime) est un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre similaire, par exemple dans les phénomènes de « film dans le film », ou encore en incrustant dans une image cette image elle-même. Ce principe se retrouve dans le phénomène ou le concept d'« autosimilarité », comme dans celui des figures géométriques fractales ou de la corécursivité en mathématiques. L'expression utilisée dans le sens sémiologique remonte à André Gide, qui note dans son Journal en 1893 : « J'aime assez qu'en une œuvre d'art on retrouve ainsi transposé, à l'échelle des personnages, le sujet même de cette œuvre par comparaison avec ce procédé du blason qui consiste, dans le premier, à mettre le second en abyme. » La mise en abyme peut également introduire un clin d'œil de l'auteur, ou permettre à celui-ci d'émettre, sur le mode de l'humour (autodérision), une critique sur sa propre œuvre, voire sur le genre auquel elle appartient.
Vaccination, d'où vient cette angoisse ? Le COVID-19 (c’est le nom tout neuf du virus qui menace la planète depuis la Chine), à peine apparu, on s’est interrogé de partout sur l’espoir d’un vaccin. L’Institut Pasteur, dont on connait le prestige planétaire, à la hauteur de la gloire de celui dont il porte le nom et qui triompha de la rage, laisse espérer un tel vaccin, au moins expérimental, pour la fin de l’été prochain. On n’entend pas, pour l’instant, de voix discordantes tâchant de détourner les chercheurs de cet effort salubre. Depuis qu’a été inventée, à la fin du XVIIIe siècle, la vaccination qui a permis de refouler la variole, on n’a pas cessé, en effet, de voir courir le fil d’une contestation multiforme contre son principe même. Archives sonores Bibliographie Laurent-Henri Vignaud et Françoise Salvadori, Antivax.
Stade du miroir et narcissisme - Institut Français de Psychanalyse Stade du miroir et narcissisme Pour Lacan, ce stade est le formateur de la fonction sujet, le « je », de l’enfant âgé de 6 à 18 mois. Mais cette fonction ne peut se mettre en place que par la présence de l’autre. À une période où l’enfant a déjà fait, sur le mode angoissant, l’expérience de l’absence de sa mère (période anaclitique), le stade du miroir manifeste la prise de conscience rassurante de l’unité corporelle et, selon Lacan, la jubilation de l’enfant au plaisir qu’il a de contempler l’image de son unité, à un moment où il ne maîtrise pas encore physiologiquement cette unité. Le rôle de l’Autre Ultérieurement, Lacan a développé un aspect important du stade du miroir, en y introduisant une réflexion sur le rôle de l’Autre. Cette période est également la mise en place de l’objet source de désir de l’enfant. Stade du miroir et Idéal du Moi Dès lors, l’image spéculaire (Idéal du moi : prototype du moi. La théorie du stade du miroir dans l’œuvre de Lacan Selon Winnicott