
Les enfants pris en boucle dans l’algorithme de YouTube Étant petit, tout le monde avait un film ou un dessin-animé favori qu’il regardait en boucle, jusqu’à le connaître par cœur. Aujourd'hui, les enfants ont YouTube Kids, et c'est encore pire, note The Atlantic. Depuis février 2015 aux États-Unis et novembre 2016 en France, YouTube Kids propose une version parallèle de la célèbre plateforme, disponible aussi sur smartphones et tablettes, et qui ne diffuse que des vidéos destinées aux enfants. Comble de joie pour les bambins, ce sont eux qui peuvent choisir ce qu'il vont visionner: un pouvoir très apprécié quand on porte des couches-culottes. Mais qui reste relativement illusoire, car l’algorithme de la plateforme est le décideur premier de ce qui arrive sur leurs écrans. En se basant sur l'historique de nos recherches, de visionnage et le temps passé sur chaque vidéo, YouTube nous conseille des contenus adaptés et ressemblants à ce que l’on aime déjà, sans chercher particulièrement à nous faire découvrir de nouvelles choses.
Vaincre le cyberharcèlement en cinq étapes À l’heure où plusieurs rédactions sont en ébullition suite aux révélations sur les agissements de la « Ligue du LOL », nous republions l’analyse de Nadia Naffi, qui offre des solutions pour combattre le cyberharcèlement. Jamais le cyberharcèlement n’a été si inventif et donc destructeur. Les cyberharceleurs utilisent le Web sciemment et à répétition pour terroriser ou causer du tort à autrui. Pris d’un sentiment d’impuissance et d’isolement face à de cruels cyberharceleurs, Megan Meier, Amanda Todd, Todd Loik et de nombreux autres jeunes se sont donné la mort pour fuir la douleur émotionnelle inhumaine qu’ils éprouvaient. Ils ne sont pas les seuls. La majorité des actes d’intimidation – 85 % – se déroulent sous les yeux d’autres personnes. Ce chiffre est alarmant. Les peuples autochtones, les groupes LGBTQ+, les Noirs, les adolescentes et les réfugiés comptent parmi les groupes les plus à risque de faire l’objet de cyberharcèlement. Tentatives pour arrêter le cyberharcèlement
L'invention du livre de poche, entre démocratisation de la lecture et réactions épidermiques Si le format du livre de poche est aujourd'hui l'un des plus vendus qu'il soit, son arrivée dans le paysage de l'édition en 1953 n'a pourtant pas été un long fleuve tranquille, suscitant un débat extrêmement vif sur la démocratisation culturelle et l'accès au livre. A l'occasion de l'ouverture du Salon Livre Paris, exploration en archives de cette histoire d'un objet aujourd'hui bien familier du paysage culturel français. "On ne peut pas vivre sans un livre dans sa poche" En 1998, pour l'émission Lieux de mémoire, Jean-Marc Turine et Guy Peramaure consacraient un documentaire à la naissance de cette collection : Écouter Le Livre de Poche (Lieux de mémoire, 23.07.1998) Durée : 57'33 • Archive INA - Radio France Lorsqu'il lance la collection du Livre de Poche en 1953, Henri Filipacchi saisit une idée dans l'air du temps et qui a déjà fait son chemin à l'étranger, en Angleterre (avec la collection Penguin Books depuis 1935) et aux Etats-Unis notamment. "Un livre avec lequel on vit" (Yves Simon)
Parler du harcèlement à votre enfant Qu’est-ce que le harcèlement ? Le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. Le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée. Le harcèlement est un ensemble de comportements plutôt qu’un incident isolé. Les enfants les plus vulnérables ont plus de risques de subir un harcèlement. Le harcèlement peut avoir lieu en personne ou en ligne. Pourquoi dois-je intervenir si mon enfant est victime de harcèlement ? Le harcèlement peut entraîner des conséquences néfastes et durables sur les enfants. Votre enfant a le droit de bénéficier d’un milieu scolaire sûr et protecteur qui respecte sa dignité.
Temps de cerveau (vraiment) disponible | Meta-media | La révolution de l'information Par Lorraine Poupon, France Télévisions, Direction de la Prospective On nous aurait donc menti. Vos amis surdiplômés ne liraient pas dans leur intégralité tous les articles qu’ils partagent sur Facebook. Malgré ce qu’ils veulent laisser croire, les internautes préféreraient le format dépêche AFP ou breaking news de BFM TV à un reportage fouillé du Monde Diplomatique. C’est une nouvelle difficulté qui s’ajoute au secteur déjà sinistré des médias. One-size-fits-all Jusqu’ici, le calcul des revenus publicitaires était essentiellement basé sur les volumes de clics (cost per click), de vues (cost per view) ou de visite unique sur une page (cost per mille). Rares sont les lecteurs qui lisent effectivement un article de bout en bout. Ce modèle est néanmoins fragile. Et pourtant, cette méthode est appliquée de manière indifférenciée aussi bien aux sites de e-commerce qu’aux versions web de journaux, comme s’ils offraient le même type de contenu ou ciblaient le même profil d’internaute.
Communiqué de presse: L'UIT publie les chiffres des TIC pour 2016 ... Les nouvelles données publiées aujourd'hui par l'UIT, l'institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l'information et de la communication (TIC), montrent que 3,9 milliards d'habitants de la planète n'ont toujours pas accès aux ressources colossales qu'offre l'Internet, malgré la baisse des prix des services TIC. Il ressort de la publication de l'UIT "Faits et chiffres sur les TIC pour 2016" que les pays en développement représentent aujourd'hui la grande majorité des internautes, puisqu'on compte 2,5 milliards d'utilisateurs dans ces pays, contre 1 milliard dans les pays développés. Toutefois, les taux de pénétration de l'Internet tiennent un tout autre discours: alors que le taux de pénétration s'établit à 81% dans les pays développés, ce taux atteint 40% dans les pays en développement et 15% dans les pays les moins avancés. Ralentissement de la croissance du large bande mobile Le large bande fixe affiche la croissance la plus forte dans les pays développés
En pleine nuit, un collégien prend possession du compte Twitter du ministère de la Culture Il y a des réveils plus difficiles que d'autres. Celui de ce mardi 18 juillet sera forcément dans la première catégorie pour l'équipe réseaux sociaux du ministère de la Culture et de la... communication. Un peu après 1 heure du matin, le compte Twitter du ministère a en effet commencé à s'animer de façon très inhabituelle. Et l'auteur des messages a rapidement répondu aux interrogations des twittos insomniaques, en affirmant avoir 13 ans et être... le fils de la community manager du ministère. Il a également révélé son compte personnel sur Twitter : @ViViTiX était suivi par plus de 7.000 personnes avant que son compte soit supprimé au petit matin. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Le jeune homme a échangé des dizaines de messages avec des internautes, pendant plusieurs heures, dans un style fleuri. "Toutes nos excuses" Contacté par "l'Obs" peu avant la désactivation de son compte, le jeune homme a refusé de s'étendre sur les circonstances de son acte.
Cyberharcèlement : comment lutter contre l'impunité ? De nombreuses femmes sont victimes de cyberharcèlement et de cybersexisme. Menaces de mort et de viol deviennent le quotidien de certaines internautes. Un phénomène qui atteint parfois une violence extrême, pourtant, ces actes restent impunis. “Salope de mes couilles”. “Va crever écrasée par 33 tonnes, sale pute”. Johanna Soraya Benamrouche du collectif Féministe contre le cyberharcèlement indique qu'outre le préfixe “cyber”, qui qualifie les modalités d’actions de ces violences, les cyberviolences sont spécifiques : illimitées dans le temps et l’espace, sous le coup d’une instantanéité qui les rend uniques. Ces comportements et propos tenus dans les espaces numériques ont pour but “d’insulter, d’humilier, de mettre à l’écart ou de diffuser des rumeurs” soutient Aurélie Latourès, chargée d’étude à l’observatoire régional des violences faites aux femmes du centre Hubertine Auclert organisme associé à la région Ile-de-France en charge de l’égalité femme-homme. Du virtuel bien réel
Débat : Google est‑il l’ami de la production et de la circulation des idées ? Tandis que le PDG de Google France annonce d’importants recrutements, le géant de l’Internet poursuit une tournée auprès de 100 villes de France sous le signe de la formation au numérique. Or, les résultats de travaux de plus en plus nombreux à se pencher sur le pouvoir exercé par les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) sur nos sociétés vont à l’encontre de la perception très positive dont témoignent bon nombre d’utilisateurs à l’égard de Google (universitaires y compris). Accéder à la vie numérique par le petit bout de l’entonnoir Dès 2009, Google a été ouvertement qualifié d’entonnoir. Hervé Le Crosnier explique le choix de cette métaphore en ces termes : « La métaphore de l’entonnoir, comme toutes celles auxquelles on peut penser, ne peut représenter qu’une partie du Google-monde. C’est sur la base d’un constat similaire qu’Olivier Ertzscheid – reprenant l’idée de Dirk Lewandowski – martèle l’appel à constituer un index indépendant pour les contenus du web.
Cyberharcèlement : ce que dit la loi et ce qu’encourent les auteurs Les révélations de ces derniers jours entourant les agissements de la Ligue du LOL, un groupe d’une trentaine de journalistes, communicants et publicitaires parisiens accusés d’avoir harcelé de nombreuses personnes, ont remis en lumière la question récurrente du harcèlement en ligne. Une préoccupation entrée tardivement dans le débat public, mais qui fait aujourd’hui l’objet d’une attention croissante de la part de l’opinion, des réseaux sociaux et des pouvoirs publics. En atteste la loi récente défendue par la secrétaire d’Etat à l’égalité hommes-femmes, Marlène Schiappa, ou la proposition – très critiquée – d’Emmanuel Macron d’interdire l’anonymat sur Internet afin de mieux lutter contre ces phénomènes de harcèlement qui envahissent les réseaux sociaux. Quels comportements relèvent du harcèlement ? En clair, il est caractérisé en premier lieu par la répétition des comportements et sa fréquence, et ensuite par l’intention de l’auteur ou par son effet sur la personne. Le Monde En profiter