
ENTRETIEN – « La révolution culturelle nazie », avec Johann Chapoutot – 1/2 : l’affabulation Le nazisme n’est pas seulement une horreur : c’est aussi une pensée (délirante) de la culture allemande dans sa globalité, et une entreprise de retour à l’âge d’or (fantasmé) de la « race » formée par cette culture. Une « révolution culturelle », donc. Avec La révolution culturelle nazie (Gallimard, 2017), l’historien Johann Chapoutot ponctue le cycle de ses recherches dédiées à la compréhension de cette machinerie intellectuelle dévastatrice, et qui ont déjà donné lieu à deux publications majeures : Le nazisme et l’Antiquité (PUF, 2008), et La Loi du Sang : penser et agir en nazi (2014). Dans la première partie de cet entretien, il revient sur les usages de la science – histoire, philosophie, biologie, médecine… – convoqués par les penseurs du nazisme à la faveur d’un nouveau système normatif. Dans une seconde partie, il évoquera l’imprégnation de cette idéologie dans la société allemande de l’époque, sa postérité, et les enjeux de son étude de nos jours.
PETRAE - inscriptions latines et grecques Les Arts Décoratifs MAD Paris, housed in the Louvre in the heart of Paris, is a unique private institution composed of a specialised Library, teaching facilities and an ensemble of prestigious museums including the Musée Nissim de Camondo and the Musée des Arts Décoratifs. The Musée des Arts Décoratifs fulfils a unique role in the French cultural landscape. Its 6,000 objects on view in 10,000 square metres of exhibition space highlight the skills of craftsmen down the centuries, the evolution of styles, technological innovation and the creativity of artists in enriching our day-to-day environment. It is the only museum able to pay tribute to all the great names that have forged the history of French taste, from Boulle, Sèvres, Aubusson, Christofle, Lalique and Guimard to Mallet Stevens, Le Corbusier, Perriand and Starck. Its chronological itinerary guides visitors through all the major styles and movements, from Gothic to Louis XVI, Art Nouveau, Art Deco and modern design.
ENTRETIEN – « La révolution culturelle nazie », avec Johann Chapoutot – 2/2 : survivances Le nazisme n’est pas seulement une horreur : c’est aussi une pensée (délirante) de la culture allemande dans sa globalité, et une entreprise de retour à l’âge d’or (fantasmé) de la « race » formée par cette culture. Une « révolution culturelle », donc. Avec La révolution culturelle nazie (Gallimard, 2017), l’historien Johann Chapoutot ponctue le cycle de ses recherches dédiées à la compréhension de cette machinerie intellectuelle dévastatrice, et qui ont déjà donné lieu à deux publications majeures : Le nazisme et l’Antiquité (PUF, 2008), et La Loi du Sang : penser et agir en nazi (2014). Dans une première partie de cet entretien, il revenait sur les usages de la science – histoire, philosophie, biologie, médecine… – convoqués par les penseurs du nazisme à la faveur d’un nouveau système normatif. Dans La révolution culturelle nazie, vous exprimez que le « droit naturel » nazi procède, entre autres, de conceptions diffuses dans le milieu des juristes allemands des années 1920-1930.
Les années de Gaulle Dans cette série de films d’animation, au format court et facilement exploitable en classe, en classe inversée ou au CDI, retrouvez : L’élection du président de la République au suffrage universel direct Au début de la Ve République, le président de la République n’était pas désigné directement par les Français. C’est le général de Gaulle qui obtient par référendum l’instauration de son élection au suffrage universel direct. En 1965, il se porte alors candidat à sa propre succession directement devant le peuple. Le droit de vote des femmes En 1944, après des années de combat féministe et l’engagement des femmes contre l’occupation nazie, le nouveau pouvoir issu de la Résistance reconnait enfin aux femmes, l’égalité politique. Mai 68, un grand mouvement de contestation sociale En mai 1968, un mouvement social de grande ampleur secoue la France. Le Concorde, un symbole de la modernisation de la France Le Concorde est l’une des plus grandes aventures industrielles. L'accompagnement pédagogique
Bienvenue sur Roger-Viollet La Shoah par balles : les historiens oubliés "Shoah par balles – l'histoire oubliée", tel est le titre percutant de l'émission Pièces à conviction diffusée sur France 3 le 12 mars 2008 à 20 h 50. L'enjeu était de sensibiliser le grand public à cette dimension de l'extermination des juifs d'Europe qu'ont été les fusillades massives de juifs soviétiques par les nazis à partir de l'été 1941. C'est avec le plus grand malaise que nous, historiens, avons suivi ce programme en deux parties, fait d'abord d'un documentaire de Romain Icard relatant l'entreprise d'exhumation de charniers menée en Ukraine par le père Desbois et son équipe, puis d'une discussion de la journaliste Élise Lucet avec le père Desbois et Simone Veil. La première minute de l'émission donne en effet le vertige. Nous n'épiloguerons pas sur la totale absence de recul critique de certains journalistes. Certes, tout n'a pas été dit sur les fusillades massives. * À lire également sur nonfiction.fr : - la critique du livre de Saul Friedländer, Les années d'extermination.
Lantern: Search, Visualize & Explore the Media History Digital Library photos vie quotidienne des Russes année trente Accueil - Musées du Vatican Chers visiteurs ! En raison de l'urgence sanitaire due à l’infection au COVID-19 et pendant une période dont la durée est difficile à préciser, les visites seront organisées selon des critères qui sont décrits brièvement plus loin. Ces règles sont nécessaires afin que votre visite puisse se dérouler dans les conditions les meilleures et les plus sûres. Elles sont dès lors prioritaires par rapport aux conditions ordinaires décrites dans chaque section de notre site web officiel. Les Musées du Pape se réjouissent de vous voir ! Modalités, procédures et normes pour les visites aux Musées et aux Jardins du Vatican
Bilans du système concentrationnaire nazi Gilles Karmasyn Introduction Il est important de comprendre que les chiffres dont il sera question dans la présente page concernent le système concentrationnaire nazi stricto sensu, lequel n’inclut pas les centres de mise à mort industrielle (improprement mais communément appelés «camps d’extermination», désignation ambigüe qui désigne parfois les camps de concentration, ce qui ajoute à la confusion), à savoir: Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka, et le centre de mise à mort qui fit partie de Birkenau (Auschwitz II). Les Juifs furent amenés dans ces centres d’assassinat de masse pour y être exécutés directement, sans connaître la vie d’esclaves concentrationnaires qui fut le lot des déportés politiques (principalement). «On obtient [pour le nombre de concentrationnaires purs, non juifs] 600 000 morts dans les camps. Le chiffre de décès concentrationnaires comprenant [les Juifs] mais exceptant les détenus [sic!] Nous retrouvons là les fourchettes obtenues plus haut.
La Monnaie de Paris : 12 siècles d’excellence - Google Arts & Culture La Monnaie de Paris, par son activité primordiale pour le pouvoir royal, a toujours été située non loin de la résidence des rois. D’abord localisée sur l’île de la Cité, à proximité du château des rois carolingiens puis capétiens, elle s’installe ensuite sur la rive droite de Paris, à côté du Louvre, nouvelle résidence royale et lieu de conservation du trésor. Devenue trop vétuste et exigüe, elle est déménagée en 1775 sur la rive gauche de la Seine. C’est Louis XV qui décide la construction du bâtiment actuel sur le quai de Conti, dans le VIème arrondissement de Paris. Il confie la réalisation du palais sur Seine et de la manufacture royale à l’architecte Jacques-Denis Antoine. L’édifice, dont la vocation industrielle d’origine a été conservée jusqu’à nos jours, est la première grande construction à Paris sous le règne de Louis XV.
Le Nazisme, une vision du monde Lorsque l’on entend Yohann Chapoutot traiter du nazisme, pour le troisième ou la quatrième fois consécutive, on pourrait craindre de retrouver abordées les mêmes thématiques. Force est de constater que ce n’est jamais le cas, et cette intervention donnée au mémorial de la Shoah, à l’occasion d’un voyage de formation, a effectivement tenu toutes ses promesses. Avec une froide analyse, Yohann Chapoutot a présenté l’univers mental des nazis, en se livrant à un travail d’anthropologie historique permettant de comprendre, avant de visiter ce lieu emblématique qu’est Auschwitz, la conception du temps et de l’espace, des individus qui ont pensé ce que l’on appellera communément, le génocide. Auschwitz est en effet un lieu à part, et on le verra sans doute beaucoup plus loin, une sorte d’exception, un ensemble différent, parmi les dispositifs de mise à mort, mis en place dans le cadre de la « solution finale du problème des juifs d’Europe ». Le nazisme est un projet politique.