
Association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871 Commune de Paris : bourgeois contre ouvriers La Commune ? "Son véritable secret, le voici : c’était essentiellement un gouvernement de la classe ouvrière, le résultat de la lutte de la classe des producteurs contre la classe des appropriateurs, la forme politique enfin trouvée qui permettait de réaliser l’émancipation économique du Travail 1." Pour Marx, nul doute : la "guerre civile" qui s’était produite en France entre le 18 mars et le 28 mai 1871 avait été une guerre de classes, opposant la classe ouvrière de la capitale à la bourgeoisie gouvernée par monsieur Thiers. On a beaucoup discuté de cette interprétation : peut-elle à bon droit résumer la nature de ce conflit majeur ? Rappelons les faits. A côté de l’armée régulière et de la garde mobile, la principale force de Paris réside dans la garde nationale, soit environ 250 000 hommes en armes, recrutés et organisés par quartier, élisant ses chefs, appartenant depuis le 11 août 1870 à toutes les classes sociales, et qui veulent en découdre.
Conquête de l’Afrique : la course au partage - Histoire à la carte Cette carte fait partie d’un ensemble de 19 cartes animées portant sur L'expansion coloniale de l'Europe 1820-1939 Durant le dernier quart du 19ème siècle, dans un contexte de crise économique et de rivalités nationales, les puissances européennes nourrissent des rêves d’empire en Afrique. La Conférence de Berlin, qui instaure la liberté commerciale sur les fleuves Congo et Niger, entérine, au nom de « l’ouverture à la civilisation », le principe et les règles d’un partage de l’Afrique déjà entamé. Dès lors, la course aux territoires, faite de négociations et de conquêtes militaires s’accélère, au point qu’en 1914, une quarantaine de colonies européennes sont délimitées, et seuls le Libéria et l’Éthiopie demeurent indépendants. La France se taille un vaste empire au nord-ouest de l’Afrique, avec : - La Fédération d’Afrique occidentale française, contrôlée au prix de victoires contre d’opiniâtres résistances africaines. - La Fédération d’Afrique équatoriale française, plus tardive.
Actualités en direct, info en continu L'imaginaire de la commune On attribue d’ordinaire à la Commune de Paris une durée de 72 jours – du 18 mars 1871, lorsque des Parisiennes et Parisiens de Montmartre empêchèrent la réquisition des canons de la ville par les troupes d’Adolphe Thiers, à la sinistre « Semaine sanglante » au cours de laquelle ces mêmes troupes assouvirent la soif de vengeance de la bourgeoisie française en massacrant les insurgé·e·s. Cette réduction temporelle est cohérente avec le récit qui fait de la Commune une réaction nationaliste contre les Prussiens et leurs « collabos » versaillais. Cette histoire à tendance républicaine (la Commune serait la mère de la IIIe République, alors qu’en réalité, cette dernière naquit de son écrasement [1] [1] Kristin Ross reproduit par exemple (p. 45) les propos... ) escamote commodément une réalité pourtant bien comprise, à l’époque, jusque par les anticommunards. [3] « Déclaration au peuple français », 19 avril 1871,... À peu près au même moment, William Morris marchait en Islande. Franz Himmelbauer
Mathilde Larrère : «Les féministes actuelles devraient se revendiquer de la Commune» Pour l’historienne Mathilde Larrère (1), limiter le féminisme et la citoyenneté à la question du droit de vote est une erreur, conduisant à effacer des mémoires une partie essentielle de notre passé politique. Elle souligne l’importance des communardes et l’implication constante des femmes dans les révoltes populaires. Quelle est la différence entre le rôle joué par les femmes durant la Commune et durant les autres révolutions ? Ce qui progresse, avec la Commune, c’est qu’on les accepte plus comme combattantes. En 1830, il y avait quelques femmes sur les barricades, pas beaucoup, et certaines y allaient déguisées en hommes. Certaines femmes portent un uniforme pendant la Commune ? Oui. Selon Jacques Rougerie, sous la Commune, les préoccupations ne sont pas à proprement parler «féministes»… (2) Jacques Rougerie a fait l’erreur classique, à savoir réduire le féminisme à la question du droit de vote. Qu’obtiennent-elles concrètement ? Oui, en tout cas pour certaines, c’est clair.
Exhibitions | Zoos Humains Auteurs : Rachid Bouchareb (réalisateur),Pascal Blanchard (Auteur)Editeur/partenaire : Taghit Productions (Pour le Festival culturel panafricain d‘Alger, 2009)Lieu : Jardin d’Acclimatation de ParisAnnée : novembre 2012 – janvier 2013 Pendant plus d’un siècle (de la Vénus hottentote, en 1810 à la Seconde Guerre mondiale, en 1940), l’industrie de l’exhibition a fasciné plus d’un milliard quatre cents millions de visiteurs et a exhibé entre trente et trente-cinq mille figurants dans le monde entier. Ces exhibitions humaines visent essentiellement à tracer une frontière et une hiérarchie entre prétendus « civilisés » et prétendus « sauvages ». Ce fut aussi, et le plus souvent, le premier contact visuel, la première rencontre, entre l’Autre et Nous. Ce film documentaire permet de comprendre comment, à travers ces zoos humains, se sont développés les préjugés dans les sociétés occidentales. Liens internet :
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La responsabilité de la presse dans la répression de la Commune de Paris La répression de la Commune est sans conteste le massacre le plus sanglant de l’histoire de Paris. La Semaine Sanglante, qui s’est déroulée du 21 au 28 mai 1871, s’est soldée par la mort de 30 000 Communards. Les massacres ont été suivis d’exécutions systématiques et de déportations massives. Les survivants ont été soumis à des persécutions et des humiliations sans nombre. Cet épisode est relativement méconnu par l’histoire officielle. La presse et les intellectuels jouissent en France d’un prestige peu commun. La grande presse et les intellectuels font bloc contre la Commune Dès le commencement du soulèvement, les élites conservatrices appellent le gouvernement d’Adolphe Thiers à châtier durement les Communards. Adolphe Thiers, qui a dirigé la répression de la Commune, passait, aux yeux d’une partie de la presse, pour un modéré. Le massacre commence, au grand soulagement de ceux qui l’avaient réclamé pendant des semaines. « Quel honneur ! Pourquoi une telle fureur contre la Commune ?