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Comment l’Insee va intégrer le trafic de drogue dans le calcul du PIB

Comment l’Insee va intégrer le trafic de drogue dans le calcul du PIB
Après plusieurs années de débat, l’Insee a tranché en décidant d’appliquer une demande de l’Europe en ce sens, déjà appliquée dans d’autres pays européens. Si la cocaïne était intégrée à la croissance des pays européens, que se passerait-il ? C’est ce que va découvrir la France, qui intégrera, à partir du mois de mai, le trafic de drogue au calcul de la croissance. Espagne, Royaume-Uni, Italie… d’autres pays européens avaient déjà commencé, à la demande d’Eurostat en 2014, à adopter un nouveau calcul tenant compte de la consommation de stupéfiants et des activités liées à celle-ci. Lire aussi : Sexe, drogue et trafics en tout genre bientôt dans le PIB européen Comment, concrètement, l’institut de statistiques français va-t-il faire pour évaluer le poids de la consommation de drogue dans la croissance ? 1. Lire aussi : Faut-il repenser la mesure de la richesse d'un pays ? 2. « Quelques milliards en plus » pour la France 3. Related:  Improbablologie2018

Tuer un piéton ou sacrifier les passagers, le dilemme macabre des voitures autonomes Tuer un piéton ou sacrifier les passagers ? Des psychologues ont testé les choix moraux des futurs utilisateurs des automobiles sans pilote. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par David Larousserie Au volant d’une voiture, devant vous, dix piétons traversent soudainement. « Cela peut sembler un scénario abstrait et artificiel, mais nous avons réalisé que ces expériences de pensée philosophique pourraient devenir concrètes, car elles correspondent à des décisions qu’auront à prendre les véhicules autonomes », estime Azim Shariff (université de l’Oregon), un psychologue qui, avec deux collègues, a remis au goût du jour, dans la revue Science, cette question connue depuis 1967 sous le nom du dilemme du chauffeur de trolley. Depuis 2012 et les premiers tours de roue de la voiture autonome de Google, tous les constructeurs automobiles s’y sont mis. Lire aussi : L’accident de Google Car interpelle les assureurs Classique des dilemmes sociaux « Calculs sans fin »

A partir de juin 2018 Comment la France va intégrer les revenus de la drogue dans son PIB À partir du mois de mai prochain, l'Insee va officiellement intégrer les revenus de la drogue dans les comptes nationaux. Elle met ainsi fin à une position "isolée au niveau européen" fait remarquer l'institut, qui se plie notamment à une vieille demande de son homologue continental, Eurostat. La France va donc comptabiliser l'argent de la drogue dans son PIB. Et "l'impact sera compris entre 2 et 3 milliards d'euros, selon les années, indique à L'Express l'institut. Soit de l'ordre de 0,1% du PIB. L'Insee s'appuie sur des chiffres de 2010 Comment l'institut peut-il calculer les recettes d'activités illégales? Seulement, les statisticiens sont bien en peine de chiffrer, avec la précision qui les caractérise d'habitude, ce que représente réellement l'argent de la drogue. INTERVIEW >> Cannabis: "L'amende systématique ne fera pas baisser la consommation" Le cannabis représente 50% du marché LIRE AUSSI >> Les dealers lancent des promotions par SMS La consommation stagne, les prix augmentent

Eve ne serait pas née de la côte d’Adam Dans la Genèse, il est dit que « l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. » Mais le mythe biblique de l’apparition d’Eve n’a pas eu l’heur de plaire à Scott Gilbert. Ce biologiste de Pennsylvanie a en ­effet trouvé étrange de choisir un os dépourvu de toute symbolique pour un acte aussi important que la création de la femme, sous anesthésie générale. Scott Gilbert s’est donc adjoint les services de Ziony Zevit. La croissance française fléchit légèrement en début d’année D’après la note de conjoncture de l’Insee, le produit intérieur brut devrait progresser de 0,4 % au premier puis au deuxième trimestre 2018. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Elise Barthet Après l’accélération pleins gaz de 2017, l’économie française connaît, depuis le début de l’année, un léger ralentissement. Rien d’alarmant à ce stade : les indicateurs fléchissent, tout en restant positifs. D’après la note de conjoncture de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée mardi 20 mars, le produit intérieur brut (PIB) devrait ainsi progresser de 0,4 % au premier puis au deuxième trimestre 2018. Comme en 2017, c’est surtout l’investissement des entreprises qui tire l’activité. La croissance se tasse A-t-on atteint un pic d’optimisme l’an passé ? Une fois encore, la France fait un peu moins bien que la moyenne de la zone euro. Un environnement international toujours porteur Les exportations françaises se redressent Faut-il s’en inquiéter ? L’emploi progresse

Ces chimpanzés qui veulent se faire manger Chimpanzé. © Will Keightley. Toxoplasma gondii, le protozoaire responsable de la toxoplasmose, est un parasite adepte de l'auto-stop. Sa destination finale est l'organisme d'un félin, seul endroit où il pourra se reproduire de manière sexuée. Mais avant de parvenir chez cet hôte dit définitif, ce minuscule être unicellulaire se laisse transporter par quantités d'hôtes intermédiaires, animaux à sang chaud, dont l'homme. Cet auto-stoppeur a donc un objectif dans la vie, faire en sorte que l'hôte intermédiaire croise la route de l'hôte définitif... et se fasse dévorer par lui. Cette manière de forcer les rongeurs à adopter un comportement suicidaire et à pousser Jerry dans la gueule de Tom, s'appelle une manipulation parasitaire. Se pose tout de même la question de savoir si les changements comportementaux que l'on note chez les personnes porteuses du protozoaire sont un simple effet secondaire de l'infection ou le vestige d'une ancienne manipulation parasitaire.

La consommation de drogue stimule légèrement le produit intérieur brut Pour la première fois, l’Insee intégre la consommation de stupéfiants au calcul du produit intérieur brut. Les Français auraient dépensé 2,8 milliards d’euros en 2013 pour se fournir en drogues diverses. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Elise Barthet Le « shoot » est moins planant qu’attendu. Mais ces données sont-elles fiables ? Selon ces calculs, la production française de drogues avoisinerait 100 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 400 millions d’euros consacrés aux importations. Un coup de pouce à la croissance ? Une paille donc, même si, reconnaît Ronan Mahieu, chef du département des comptes nationaux à l’Insee, la part de la valeur ajoutée issue de la consommation de stupéfiants « progresse plus vite que le PIB d’ensemble depuis le début des années 2010 ». La France n’est pas le premier pays à intégrer les données de la drogue à sa comptabilité, rappelle M. 66,1 tonnes de drogues ont été saisies en 2017

Comment Ikea se transforme en cauchemar pour les couples Ikea, enfer moderne du couple. Une journaliste du mensuel américain The Atlantic a tenté de trouver la réponse à une terrible question : pourquoi est-ce que les visites chez le célèbre marchant suédois et/ou les montages de meubles qui s'ensuivent donnent-ils lieu si souvent à des disputes entre des gens qui s'aiment ? Des professionnels se sont posé la même question. Pour Maisie Chou Chaffin, une psychologue londonienne interrogée par The Atlantic, les couples ont aussi “tendance à extrapoler à partir des petits conflits qui surgissent au moment du shopping ou du montage des meubles”, allant jusqu’à se demander s’ils “sont finalement faits pour être ensemble”. Lutte de pouvoir Selon Scott Stanley, professeur de psychologie à l’université de Denver (Colorado), l’assemblage des planches peut carrément prendre des tournures de lutte de pouvoir. De plus, Ikea créerait du stress en laissant croire que le montage des meubles est aisé. Un test pour les couples "Tout est affaire de compromis.

La croissance française se maintiendra début 2018 Le PIB, meilleur que prévu en 2017, devrait progresser au même rythme l’an prochain, selon les dernières prévisions de l’Insee. Les créations d’emploi devraient toutefois marquer le pas. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Elise Barthet L’économie française est lancée sur de bons rails. La reprise a pris ses quartiers Estimée à 1,9 % sur l’ensemble de l’année, la progression du PIB français devrait dépasser, pour 2017, les prévisions initiales de l’Insee qui tablait sur 1,6 % en septembre. Un contexte international porteur, notamment du côté des émergents Cette reprise ne s’est pas cantonnée au Vieux Continent, les émergents aussi ont retrouvé des couleurs en 2017. Le commerce extérieur ne pénalisera plus la croissance C’est probablement l’une des meilleures nouvelles contenues dans le rapport de l’Insee : après cinq années de vaches maigres, le commerce extérieur ne devrait plus peser sur la croissance hexagonale à la mi-2018. Un climat des affaires au plus haut depuis dix ans

La croissance française a ralenti à 0,3 % au premier trimestre Ce ralentissement de la croissance économique est dû en partie à une consommation des ménages peu dynamique, selon l’Insee vendredi. La croissance économique a fortement ralenti au premier trimestre en France, retombant à 0,3 %, contre 0,7 % au trimestre précédent, en raison notamment d’une consommation des ménages peu dynamique, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee. Un chiffre attendu par les économistes et qui ne remet pas en cause la croissance économique prévue pour l’ensemble de l’année 2018, qui devrait bénéficier de l’élan de 2017 (2 % de croissance). Légèrement inférieur à la prévision publiée le 20 mars par l’organisme public, qui avait alors tablé sur 0,4 % de croissance, ce chiffre est en revanche conforme à la dernière estimation de la Banque de France et de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Moindres investissements

Prévisions de croissance : le protectionnisme préoccupe Bruxelles La Commission européenne table toujours sur une croissance de 2 % en zone euro cette année. Mais les risques pesant sur ce scénario ont augmenté. LE MONDE | 03.05.2018 à 12h01 • Mis à jour le 03.05.2018 à 12h15 | Par Marie Charrel et Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) L’optimisme affiché par la Commission européenne en février, lors de la présentation de ses prévisions de croissance intermédiaires, est quelque peu retombé. Après la très bonne année 2017, où le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro comme celui de l’Union européenne (UE) ont progressé de 2,4 %, la reprise devrait rester robuste. La croissance devrait ralentir un peu Passé l’effet rattrapage de 2017, la croissance devrait ralentir un peu cette année puis l’année prochaine. La baisse du chômage se poursuit C’est probablement la meilleure nouvelle : le taux de chômage de l’UE devrait tomber de 7,6 % en 2017 à 7,1 % cette année, puis à 6,7 % en 2019. De nouveaux risques planent sur la reprise

Coup de frein sur la croissance française Selon l’Insee, la progression du PIB devrait s’établir à 1,7 % en fin d’année, loin derrière les 2,3 % enregistrés en 2017. Mais ce trou d’air n’est pas spécifique à l’Hexagone LE MONDE ECONOMIE | 19.06.2018 à 17h49 • Mis à jour le 20.06.2018 à 10h49 | Par Elise Barthet Pas d’alerte aux orages, mais une météo conjoncturelle tirant sur le gris. D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la croissance française devrait nettement décélérer en 2018, pour atteindre à la fin de l’année 1,7 %, loin des 2,3 % enregistrés en décembre pour 2017. Cette trajectoire, due au freinage « relativement brutal » de l’activité au cours des deux premiers trimestres, se redresserait dans la seconde moitié de l’année, selon la note tout en métaphores climatiques publiée mardi 19 juin. « La prévision est toutefois entourée de davantage d’incertitudes que les précédentes », met en garde Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’Insee.

La croissance a atteint 0,4 % en France au troisième trimestre Ce rebond survient après deux trimestres à 0,2 % de croissance, mais cette accélération reste moins forte que prévu. L’Insee, la Banque de France et l’Observatoire français des conjonctures économiques tablaient sur une croissance de 0,5 % au troisième trimestre. L’accélération de la croissance est confirmée mais reste toutefois moins forte que prévu, avec un taux de 0,4 % contre 0,2 % aux deux trimestres précédents, d’après une première estimation publiée mardi 30 octobre par l’Insee. Ce rebond est lié à la reprise de la demande intérieure et notamment à une hausse de la consommation des ménages. Cette dernière, qui avait reculé de 0,1 % au deuxième trimestre, a ainsi rebondi de 0,5 % entre juillet et septembre, tant dans le secteur des services (+ 0,3 % après + 0,1 % au trimestre précédent) que dans celui des biens (+ 0,6 % après − 0,4 %). Regain du commerce extérieur

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