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Le design thinking dans le #ProjetBayeux

Le design thinking dans le #ProjetBayeux
Comme je parle souvent de design thinking – sur ce blog et ailleurs – et que je pilote une création d’établissement pour Bayeux intercom, on me demande régulièrement le lien entre les deux. La réponse type que je fais le plus souvent est frustrante pour moi et décevante pour mes interlocuteurs : « Pour être franc, le contexte bayeusain ne nous permet pas, pour l’instant, de mettre pleinement en œuvre une démarche de design. » Ça, c’est la version courte : en fait, les choses ne sont pas si simples ! En effet, avec mon adjointe Eva Garrouste, nous nous efforçons d’ores et déjà de saupoudrer nos actions d’éléments imprégnés de « pensée design. » Je voudrais expliquer ici en quoi consistent ces éléments… C’est aussi l’occasion de vous dire quelques mots du #ProjetBayeux. Le temps : un allié précieux qui nous manque Avant tout : pourquoi pas de projets de design à Bayeux ? Une organisation par pôles Pour éviter ce travers, nous avons opté pour un organigramme par pôles. En conclusion… Related:  Design Thinking

Le design thinking, de Stanford à l’école primaire française Cet article est le fruit d’une collaboration avec Frédérique Vayssac, Professeure des écoles à Lyon et Flavien Chervet, Président Exoflow et ancien étudiant IDEA (emlyon/Ecole Centrale). Le design thinking, méthode d’innovation déjà ancienne, a fait irruption dans les entreprises de façon récente, en réponse à l’impératif d’innovation généralisée. Issue de l’université de Stanford, et plus particulièrement de son école de Design, la D.School, la démarche est restée limitée dans les années 60 aux milieux confidentiels du design industriel. Les ouvrages de Peter Rowe et de Tim Brown ont popularisé, et ouvert à d’autres univers, cette approche créative, collaborative et itérative. Expérience utilisateur Pour faire simple, le design thinking permet de passer d’une logique d’innovation limitée au seul produit, ou service, à la prise en compte de l’expérience utilisateur, sous forme d’usage rationnel et émotionnel. Aujourd’hui, le design thinking est abondamment mobilisé par les entreprises.

Qu’est-ce que le design thinking ? Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque. Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture. Si vous avez vu le tag « Management » au bas de cet article vous vous apprêtez peut-être à aller voir ailleurs en imaginant un article super barbant. Une méthode pour la conduite de projets innovants Le design thinking a aujourd’hui de nombreux promoteurs mais les définitions varient beaucoup en fonction des cas. Brown est président d’IDEO, une société de conseil dont les membres fondateurs ont notamment créé la première souris pour Apple en 1980. En termes de management, on se situe dans un cadre bien précis : la conduite de projet.

Les 8 commandements de l’UX en bibliothèque (LRF) Si vous n’avez pas encore lu l’indispensable Utile, utilisable, désirable, il est temps de vous y mettre ! L’ouvrage d’Aaron Schmidt et Amanda Etches est un manuel pratique permettant de « redessiner les bibliothèques » en partant de l’expérience utilisateur (ou « UX »). L’UX, c’est tout ce que ressent une personne lorsqu’elle utilise un produit, une interface, un service… ou une bibliothèque. Le livre prend la forme d’un auto-diagnostic : le lecteur est invité à observer dans son propre établissement les points forts et les points faibles à améliorer dans tous les domaines (espace, accueil, règlement, signalétique, services numériques). J’ai partagé ce poster sur Twitter et il a été pas mal liké. Lien pour télécharger la version horizontale Lien pour télécharger la version verticale

Qu'est-ce que le Design Thinking ? - Prim à bord Le Design Thinking est une méthodologie issue du monde des designers qui s’étend aujourd’hui à toutes les sphères professionnelles. Elle s’applique à toute sorte de projet dont l’objectif consiste à inventer un nouveau concept, service, objet pour répondre à un besoin. Il s’agit d’une méthode d’innovation centrée sur la créativité . Depuis une trentaine d’années, le développement du Design Thinking a reçu plusieurs déclinaisons méthodologiques. Dans les années 90, l’approche centrée sur la résolution de problème en lien avec l’intelligence collective s’est développée autour de cinq principales phases : Empathie : identifier la problématique, être à l’écoute du besoin, comprendre l’utilisateur, ce qu’il fait ressent et dit de son environnement. Plus qu’un simple processus, le Design Thinking représente un état d’esprit, une façon d’appréhender les problématiques d’où les expressions de “Pensée Design” et “Esprit Design”. Des exemples dans le monde éducatif : Un dispositif en réseau :

Le vocabulaire du design thinking Début 2017, j’ai eu le plaisir de diriger le numéro de la revue I2D consacré au design thinking. Le billet qui suit est une version légèrement remaniée d’un texte que j’ai rédigé pour clarifier certains termes récurrents dans le dossier. C’est une démarche un peu scolaire mais qui me semble importante. En effet, certaines personnes peuvent être sceptiques face à un jargon nouveau qui devient subitement à la mode. Pourtant, il n’y a aucune entourloupe cachée derrière des mots obscurs au premier abord, comme « idéation », « itération », « prototypage »… C’est juste que des idées nouvelles nécessitent parfois des mots nouveaux ou inhabituels. Le reste du dossier, qui contient une vingtaine de contributions de bibliothécaires, de designers ou d’experts UX, est accessible en ligne sur Cairn. Pour en savoir plus : Un billet de blog assez dense que j’ai rédigé au sujet du co-design dans les bibliothèques d’Helsinki. L’empathie est la capacité à se mettre à la place d’autrui.

3 exemples d’ateliers flash « UX en bibliothèque » (LRF) J’étais mercredi au congrès de l’adbu consacré au design UX. Si vous ne connaissez pas ce terme, je vous conseille de jeter un œil sur ce diaporama très bien fait. Pour son auteur Ned Potter, « l’UX est l’alliance de deux grands types d’outils : l’ethnographie et le design. » Son objectif est de mettre en place des services « utiles, utilisables, désirables » (pour reprendre le titre d’un ouvrage dont la traduction a été coordonnée par Nathalie Clot, également co-organisatrice du congrès) J’ai animé dans le off des ateliers de 20 à 30 minutes pour approfondir certaines notions, tester des outils et déclencher des discussions. Comme les places étaient limitées et qu’on m’a posé beaucoup de questions sur ces ateliers, je partage ci-dessous leur déroulé. Atelier 1 – « Voir et formuler un besoin » (apprendre à observer) Il s’agit d’un exercice développé par Coeylen Barry à la d.school de Stanford. Exercice d’observation Le cœur de l’atelier consiste à analyser une deuxième image. . .

Design and Thinking, un documentaire complet sur le design thinking Ce documentaire se base sur les fondamentaux du design thinking en se concentrant sur les problèmes qui impactent notre société, nous les humains dans notre quotidien. En faisant le parallèle avec le design comme une solution à ces problèmes. Le design thinking est présenté comme une méthode différente pour régler situations problématiques que celle que nous utilisons actuellement. Le documentaire va faire le tour des produits ou solutions qui ont été conçues grâce au design thinking. Comme par exemple, une seringue propre et sécurisée, des vélos personnalisables à souhait, ou des tests de grossesse pas cher grâce aux oeufs de grenouilles. En se posant les bonnes questions et aux bonnes personnes, ces personnes ont trouvé des solutions à leurs problèmes. Grâce à se documentaire on remarque largement que le design thinking et ses valeurs sont applicables à tous les domaines, de la recherche scientifique à l’économie mondiale en passant par l’innovation technologique.

Design thinking et sémiologie: donner du sens à l'innovation En quelques mots, en quoi consistent vos métiers de design thinker et de sémiologue? Annabelle Puget: Le design thinking est un cadre méthodologique issu des pratiques du design et de l'architecture, métiers où l'on conçoit des objets tangibles. En tant que design thinker, mon expertise consiste à engager et orienter les équipes dans la conception d'un produit, d'un service, d'une politique, d'une stratégie, par la mise en oeuvre d'un processus créatif. Dans un premier temps, il s'agit de questionner la problématique et de la nourrir de recherches sur le terrain. Gwenaëlle de Kerret: La Sémiologie permet quant à elle d'envisager la problématique sous un angle technique: celui des signes. Y a-t-il des liens naturels entre sémiologie et design thinking? GK: A priori, la sémiologie est une méthode d'analyse du sens, tandis que le design thinking est une méthodologie créative. Concrètement, comment la sémiologie et le design thinking s'articulent dans vos projets? Pour aller plus loin:

Une liste de projets centrés sur l’usager en bibliothèque (LRF) Dans le prolongement de mes précédents billets « retours d’expérience » consacrés au design thinking et au co-design en bibliothèque, je partage avec vous un outil de veille. Il s’agit d’une liste de projets « centrés sur l’usager » en bibliothèque. Les démarches que j’inclus sous cette étiquette sont variées mais unies par un solide air de famille : design thinking, design de service, design d’expérience, co-design, ethnographie appliquée. Cliquer sur l’image pour accéder à la liste sur Google Drive Quelques précisions sur les partis-pris de cette liste En ce qui concerne l’ethnographie, j’ai écarté les projets de recherche sans prolongements pratiques (comme cette enquête réalisée à Toulouse-le Mirail).J’écarte également toutes les démarches participatives où les usagers sont simplement sollicités pour donner leur avis ou leur opinion (comme dans les ateliers citoyens organisés par la ville de Nantes). Quelques remarques sur ce qui se dégage de cette liste

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