
La recherche sur les journalistes et les lecteurs de CrossCheck suggère un impact positif pour le projet - First Draft News FR CrossCheck est un projet unique de vérification collaborative de l’information en ligne, lancé le 6 février 2017 par First Draft, un réseau international d’organisations des secteurs médiatique, technologique et académique, avec le soutien du Google News Lab. Pour mieux comprendre les résultats de cette initiative, First Draft a demandé à des chercheurs de réaliser une analyse indépendante du projet. (Téléchargez le rapport ici.) Voici une synthèse de leur travail. Présentation de CrossCheck CrossCheck est un projet de journalisme collaboratif imaginé pour lutter contre la désinformation en ligne durant les dix semaines qui ont précédé l’élection présidentielle française de 2017. CrossCheck a été conçu pour vérifier si une collaboration d’une telle ampleur pouvait améliorer les pratiques journalistiques en matière de suivi et de rectification des éléments de désinformation en ligne et rétablir un niveau de confiance plus élevé entre le public et les médias. Principaux Résultats
Fact-checking En France comme ailleurs dans le monde, de plus en plus de médias disposent de rubriques ou chroniques consacrées à ce que les professionnels de l’information appellent le fact-checking. Derrière l’usage actuel de cet anglicisme, se cache une pratique journalistique récente, un genre journalistique émergent qui consiste à évaluer la véracité de propos tenus par des responsables politiques ou d’autres personnalités. Le grand public, lui, identifie davantage ce travail de vérification à travers des noms – parfois devenus de véritables marques – tels « Désintox » pour Libération (2008), « Les Décodeurs » pour Le Monde (2009), « Le vrai du faux » sur France Info (2012), « Le vrai-faux de l’info » sur Europe 1 (2012), « L’Oeil du 20 heures » sur France 2 (2014), etc. En France, ce travail a connu un pic substantiel autour de la campagne présidentielle de 2012, avant de s’essouffler, puis de susciter un regain d’intérêt lors de la campagne de 2017. Une double définition Une pratique ancienne
Parcourez la galaxie des fausses informations qui circulent sur Facebook Les informations erronéesou manipulées Ces contenus, qui représentent la majorité des intox de notre corpus, mettent en avant des éléments factuels erronés voire fabriqués. Par exemple, lorsque la sous-préfète de Saint-Martin a été accusée à tort d’avoir quitté l’île après le passage de l’ouragan Irma. Ou bien lorsqu’il a été écrit que l’argent liquide allait disparaître en 2018. Les théories conspirationnistes Ces affirmations qui visent à expliquer des événements par l’intervention de puissances cachées sans en apporter la moindre preuve sont moins fréquentes que les autres types d’intox. Les rumeurs et pièges à clics Ces légendes urbaines ou rumeurs dépourvues de fondement forment une catégorie à part. Les canulars et articles satiriques Il existe des sites satiriques identifiés comme Le Gorafi, qui ne piègent que les lecteurs peu attentifs. Les relais des fausses informations Toutes ces fausses informations ont été diffusées par des pages Facebook publiques. Explorez notre infographie
Faits alternatifs, fake news, post-vérité… petit lexique de la crise de l’information Théorie selon laquelle l'émotion et la croyance comptent désormais plus que les faits Post-truth, en anglais, fut le mot de l'année 2016, selon l'Oxford Dictionnary. Il se rapporte, explique la publication britannique, aux « circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d'influence sur l'opinion publique que ceux qui font appel à l'émotion ou aux croyances personnelles ». Si Ralph Keyes consacrait déjà un livre au sujet en 2004 (The Post-truth Era), c'est véritablement avec la campagne britannique sur le Brexit et la campagne présidentielle américaine que l'expression s'est démocratisée. L'idée ne va pas sans poser de soucis : elle peut laisser croire que la vérité était auparavant chose acquise, au moins comme valeur. 🔗 Partager cet élément :
Comment j'ai découvert ma double vie grâce à Google et Facebook Facebook et Google nous pistent, nous le savons. Mais ils peuvent aussi largement extrapoler sur la vérité, et même inventer. Le biopic consacré à Edward Snowden est sorti cette semaine et c'était l'occasion de se replonger dans tous les bons conseils qu'il a l'habitude de donner. Edward Snowden nous conseillait en avril 2015 sur la façon de bien choisir ses mots de passe. Aujourd'hui depuis son compte twitter, @snowden, il commente régulièrement l'actualité ou retweete les enquêtes sur les méthodes d'espionnages des citoyens ou des journalistes. Des préférences Facebook qui n'en sont pas En voulant re - vérifier ce que Facebook et Google savaient de moi, j'ai compris que j'avais même une double vie. Facebook achète par ailleurs des données sur les achats de voiture ou les habitudes de shopping et toute sortes de données pour offrir aux annonceurs plus de 1300 catégories de ciblages publicitaires pour toutes sortes de profils. Testez pour vous-même. Sur Google, une vie que je n'ai pas vécue
Conférence Educatice CLEMI novembr 2017 Podcast de la conférence : "Innover en éducation aux médias et à l'information pour mieux lutter contre Les fake news. Quelle démarche pédagogique et partenariale École-médias-collectivités-EdTech ?" >> À écouter ici À l'ère de « l'infobésité » la prolifération des fausses informations et des théories du complot interroge les sociétés contemporaines sur leurs propres capacités à produire un contre-discours et un rapport rationnel à la notion de vérité. Les pouvoirs publics, comme la sphère des médias et de la presse, sont en première ligne pour lutter contre ce phénomène tout en protégeant la liberté d'expression. Modération : Vincent Coquaz, formateur-journaliste, Pôle Labo-Formation, CLEMIIntervenants : Florence Durand-Tornare, Fondatrice - Déléguée Générale, Villes InternetDenis Teyssou, responsable éditorial Medialab R&D, Agence France-Presse (AFP) >> Voir la présentation Cécile Rousselle, coordonnatrice du programme Internet Sans crainte, Tralalère >> Voir la présentation
2016 dans les médias : post-vérité, "fake news" et crise du "fact checking" Que pouvons nous dire en cette fin 2016 sur le rapport des médias à la vérité ? Sommes-nous entrés dans l'ère de la post-vérité, où les fake news dominent ? Quelle place pour le fact checking dans les médias de l'ère de la post-vérité ? A lire et à écouter sur le sujet : Un post de blog de Frédéric Lordon : "Politique post-vérité ou journalisme post-politique" La deuxième partie de l'émission La grande table du 28 décembre 2016 avec le sociologue Dominique Cardon Un article du Guardian (en anglais), cité partout, sur l'avénement de la post-vérité dans le champ des médias Un post de Samuel Laurent, en charge des Décodeurs, la rubrique de fact checking du journal Le Monde Un article de Buzzfeed (en anglais) sur les "fake news" et leur rôle dans la campagne de Trump Un article du Temps sur la diffusion de fausses informations financées par le Kremlin
Samuel Laurent : "Des gens préfèrent croire des inconnus plutôt que des journalistes." Contre les fausses nouvelles, Emmanuel Macron a décidé de légiférer et Facebook veut limiter leur visibilité. Au cœur de l'actualité, comment lutter efficacement contre la mal-information ? Facebook est un nid de fausses informations. Des millions de gens s'indignent contre des actualités datées, tronquées, non vérifiées... En cause, des milliers de pages qui diffusent des "fake news", avec des titres racoleurs, et qui n'ont souvent qu'un seul but : faire gagner de l'argent grâce aux clics des internautes. Une véritable industrie de la mal-information. Mais Facebook a compris que le vent tournait, et pour redorer son image, veut limiter la visibilité de ces pages. ► Samuel Laurent, responsable de la rubrique "Les décodeurs" sur LeMonde.fr, est l'invité de Jacques Monin ce samedi.
Exercice 3 Colloque « Sauver les jeunes des médias sociaux ? » - Sciencesconf.org Mercredi 22 novembre Session 1 - Ambivalences dans les usages des médias sociaux 9H45 Beatrice Guillier Grande sœur, modèle, star : la YouTubeuse et les adolescentes, entre influence normative et potentiel émancipateur. Les YouTubeuses sont souvent accusées par les médias traditionnels de prôner un mode de vie consumériste et superficiel auprès de leur jeune public. Traditional medias often accuse female YouTubers of promoting a consumerist, superficial lifestyle among young people. Principales références : Monnot Catherine (2009). Pasquier Dominique (2005). Radway Janice (1984). Béatrice Guillier est doctorante à l’École des hautes études en sciences sociales. Diaporama Beatrice Guillier 10H15 Anne Cordier S’informer aujourd’hui : Pratiques et regards de jeunes sur l’information et le paysage médiatique Qu’est-ce que « s’informer » pour « les jeunes » à l’heure des médias sociaux ? What is information for "young people" at the time of social media? Cordier, Anne (2015). 11h Nadia Gauducheau
Enseigner la cartographie des controverses : retour d’expérience - Blog des Éditions KLOG [Republication : publié en décembre 2017, je remets cet article en ligne pour les profs-docs intéressés] Développée à l’École des Mines par Bruno Latour (voir son site) il y a une quinzaine d’années, puis à Sciences Po et dans de nombreuses grandes écoles en France et à l’étranger, la cartographie des controverses est également utilisée par les enseignants en info-com ou les professeurs documentalistes pour permettre à leur élèves ou étudiants d’expérimenter et de développer leurs compétences documentaire et informationnelles grâce à cet enseignement pratique. Cet article n’a pas prétention à théoriser ou à modéliser la cartographie des controverses, il est simplement un retour des expériences que j’ai pu mener jusqu’en 2015 avec des étudiants de DUT Information Communication, à l’IUT du Havre où j’ai enseigné pendant 15 ans. Objectifs du « cours » de cartographie des controverses Ce module était destiné à travailler avec les étudiants les compétences suivantes : Organisation
franceinfo junior. Comment reconnaître les fausses infos ? Après le passage de l'ouragan Irma, des images ont circulé sur les réseaux sociaux, prétendant montrer la violence de la tempête. Or certaines de ces vidéos n'avaient pas été tournées à Saint-Martin ni à Saint-Barthélémy. C'est ce qu'a découvert le journaliste de franceinfo Antoine Krempf, dont le travail est de traquer les fausses informations et les rumeurs pour rétablir les faits. Faux changement de la carte d'identité, spéculations sur le meurtre de Bob Marley... chaque matin, Antoine Krempf raconte aux auditeurs et auditrices de franceinfo ses enquêtes dans la chronique Le Vrai du faux. En France, d'autres rubriques de fact-checking (ou vérification des faits et de l'information) existent dans des journaux, radios ou chaînes de télévision, comme Désintox à Libération ou Les Décodeurs du journal Le Monde. Pour aller plus loin ► L'émission Le vrai du faux, du lundi au vendredi sur franceinfo ► Comment les fausses infos circulent-elles ? ► C'est quoi les médias ?
La NASA confirme : « La marijuana contient de l'ADN extra-terrestre et provient d'un autre système solaire !!! » Coup de tonnerre – S’il y a bien un article à partager sur votre page Facebook c’est celui là! L’une des plus énorme découverte que nous n’ayons jamais partagé avec vous! Malheureusement, ce n’est pas ce que vous pensez. En fait, cet article n’a rien à voir avec l’ADN des extra-terrestres. Cependant, maintenant que vous êtes ici, vous pouvez aider à prouver des recherches menées récemment sur le comportement de partage des médias sociaux surtout qu’il y a une grande population d’utilisateurs de médias sociaux qui ne lisent pas les choses qu’ils partagent. En fait, l’année dernière, la NPR a partagé un article intitulé « Pourquoi ne pas lire plus au sujet de l’Amérique? Les informaticiens de l’Université Columbia et de l’Institut national français se sont récemment penchés sur ce phénomène. Il soulève également la question de savoir si les médias en ligne sont juste une énorme chambre d’écho où nous avons tous comme des pages et des points de vue qui renforcent nos propres croyances.
Exercice 2