
Êtes vous plutôt littératie numérique ou compétences numériques ? D’aucuns pourraient penser qu’il s’agit de la même chose, mais au fait de quelle « chose » parle-t-on ? Un article de 2018 « Digital competence and digital literacy in higher education research : Systematic review of concept use » se pose la question de quelles définitions sont retenues dans la littérature. Il en ressort différentes conclusions intéressantes. D’après cette revue systématique de littérature, un certain nombre de publications ne se donnent même pas la peine de définir le concept, ce qui est étonnant pour un article scientifique. Reste à se poser la question de la définition des 2 concepts. La dimension fonctionnelle, à savoir trouver, analyser, manipuler, produire, partager de l’information. Dans cette dernière dimension, il y a d’une part les activités collaboratives (au sens disons échange et travail dans un groupe) et une dimension de l’émergence, au travers de communauté et/ou de société qui sont des éléments avérés et documentés.
« Nous et le numérique, expliqué à nos profs ! » : retour sur la journée d’idéation pour la formation au numérique « Nous et le numérique, expliqué aux profs novices », voici en résumé la ligne directrice qu’ont suivie les élèves de deux classes de 5ème jeudi dernier, le 12 octobre, lors de la journée d’idéation pour la formation au numérique, réalisée dans le cadre du projet eRISK soutenu par la Fondation MAIF et accompagnée par la CNIL, les CEMEA, la MGEN et les partenaires de l’éducation populaire. Le choix d’impliquer ces élèves âgés de 12 à 13 ans s’est révélé particulièrement intéressant pour en apprendre davantage sur les représentations, connaissances et usages numériques de ces jeunes à l’esprit vif, déjà très informés, dotés d’un vocabulaire souvent expert et de regards avisés, très critiques vis à vis de la publicité, des arnaques, et du monde des adultes. Des risques dont ils ont pour la plupart déjà bien conscience… Les discours de ces élèves sur les applications se sont révélés très « genrés » : Musical.ly et Candy Crush chez les filles, Minecraft et GTA chez les garçons.
Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social | Meta-media | La révolution de l'information Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes
Les compétences du XXIe siècle - Archiclasse À l’ère de la culture numérique, les questions d’éducation sont au coeur de la réflexion de nombreux pays qui interrogent leur système actuel pour essayer de l’accompagner vers de nouvelles exigences liées aux évolutions culturelles, sociétales, éthiques et économiques des sociétés. L’Union Européenne insiste sur les besoins futurs de tout citoyen d’acquérir de solides « compétences de base » en lecture, en calcul, en sciences et en technologies. Ce socle de compétences constitue un fondement préalable au développement professionnel ; il rend ainsi possible l’adaptation d’un individu à la transformation des métiers. Parallèlement, de grands organismes internationaux tels que l’UNESCO, l’OCDE ont élaboré des référentiels de connaissances et de compétences liées au numérique. Elles sont classées en trois grands domaines : Ces compétences s’intègrent dans des aptitudes à développer : communication, créativité, pensée critique, collaboration résolution de problème Pour approfondir :
Facebook : les posts organiques bientôt exclus du fil d'actualité Facebook est peut-être en train de prendre une décision historique, qui aurait pour conséquence d’anéantir la visibilité gratuite des pages Facebook. Les posts organiques en quarantaine dans le Fil explorer En juillet, nous vous présentions le Fil explorer, un nouvel onglet du réseau social. Symbolisé par une fusée, il rassemble « des publications juste pour vous, de tout Facebook ». Nous pensions alors à une initiative bienvenue, permettant de réduire l’effet de bulle ; la réalité pourrait être totalement différente. Chez certains utilisateurs, le Fil explorer correspond désormais aux « dernières nouvelles des pages que vous suivez et aux meilleurs posts publiés sur Facebook ». Le fil d’actualité réservé aux amis et aux posts sponsorisés Conséquence de cette mise à l’écart des pages Facebook : le fil d’actualité contient les publications des amis Facebook, les interactions des amis avec des pages et bien évidemment les posts sponsorisés des pages Facebook (les publicités).
Des référentiels de compétences pour accompagner la transition numérique de la Suisse La numérisation modifie les conditions de vie de toute la population. Savoir utiliser les technologies de l’information et de la communication est un des quatre objectifs principaux de la stratégie «Suisse numérique» du Conseil fédéral. Des références communes sont indispensables pour mettre en oeuvre une politique éducative globale à l’échelle d’un pays. Dans ce but, il faut de toute urgence élaborer les instruments de référence qui seront mis à disposition des professionnel-le-s de l’éducation. La diffusion rapide des technologies numériques modifie les conditions de vie de toute la population, tandis que la numérisation de l’économie bouleverse le monde professionnel. Le Conseil fédéral a défini les grandes orientations de la politique de la Confédération en matière de numérisation pour la législature 2015-2019, la stratégie «Suisse numérique». Essayons de définir succinctement quelles sont les dimensions de cette discipline.
[A.P.D.E.N. - Congres 2015] Introduction Et voilà, nous y sommes : c’est la fin. Et il faut bien conclure après 2 journées et demie extrêmement intenses et riches pour chacun et chacune de nous. Un remerciement personnel spécial enfin à Gildas Dimier, réactif aux mails envoyés en catastrophe, qui n’a jamais perdu son sens de l’humour même quand les questions posées étaient rébarbatives, pressantes, ou complètement insolubles ! Comment conclure ? Je vous propose pour cette clôture – puisqu’il faut bien l’appeler ainsi et s’y résoudre - de "relire" en quelque sorte les différentes interventions de cette 10ème édition du congrès FADBEN, et de tenter de vous donner à entendre aussi une réflexion à partir de ces interventions, mais pas exclusivement, et plus largement sur la question de la convergence, qui me semble-t-il, a traversé l’ensemble des exposés. I. Tout d’abord, donc, il me semble vraiment que ce congrès a témoigné d’une véritable dynamique de convergence à l’œuvre. I.I. I.II. I.III. II. II.I. II.II. II.III.
«Je n’ai rien à cacher» Nothing to Hide est un documentaire partenaire de Mediapart dédié à la question de la surveillance de masse et à son acceptation dans la population. Il est réalisé et produit par deux journalistes français et allemand, Marc Meillassoux et Mihaela Gladovic et a été « crowdfundé » par plus de 400 internautes. Après 10 mois de diffusion en salles et 40 projections-débats dans six pays, le documentaire Nothing to Hide sera mis en ligne en libre accès le 30 septembre. Bande-annonce de Nothing to Hide © Marc Meillassoux Synopsis Nous nous accordons généralement pour dire que les régimes de surveillance sont intrinsèquement liberticides et dangereux. La réponse au dilemme que nous pose cette nouvelle surveillance hybride a été notamment fourni par Eric Schmidt, le PDG de Google, et est repris par de nombreux politiciens : « si vous n’avez rien à cacher, vous n’avez rien à craindre ». La logique du « rien à cacher » à l’ère du Big Data n’a encore jamais été interrogée.