
La pollution - L'océan en danger | Slow Fish - Local Sustainable Fish Une grande quantité de déchets et polluants est rejetée chaque année dans les océans. Beaucoup n'existent que depuis une cinquantaine d'années. La pollution des océans, et plus particulièrement celle des eaux côtières, est due aux activités terrestres aussi bien que marines. Les engrais et les pesticides utilisés dans les exploitations agricoles, les déchets industriels et nucléaires, les gaz d'échappement émis dans les rues et sur les axes routiers, les eaux usées et les détritus, se répandent dans les cours d'eau, et finissent dans l'océan. Les activités marines telles que les exploitations minières, le transport, la pêche et les navires de croisière rejettent de grandes quantités de substances toxiques dans l'océan. Une fois écoulés dans le milieu marin, beaucoup de ces polluants, d'origine terrestre ou marine, s'accumulent dans la chaîne trophique et menacent grandement les ecosystèmes, aussi bien côtiers que de haute mer.
Plastique dans les océans : quelles conséquences ? | Mer & Océan Bien que les nombreuses campagnes de sensibilisation permettent d’éveiller les consciences, la situation est de plus en plus dramatique. Des montagnes de déchets dans nos océans Les dernières études en la matière sont plus que jamais alarmantes : chaque année, près de 8 millions de tonnes de déchets sont rejetés directement dans les mers et océans. La totalité de cette pollution serait d’origine humaine, dont 80 % serait composée de plastique. Malheureusement, le plastique ne peut se dégrader totalement, et se fragmente progressivement au gré des courants jusqu’à devenir de microscopiques billes, dérivant au sein des eaux de nos océans. Ainsi, de récentes études estiment qu’en 2050, il y aura en mer plus de plastique que de poissons. Les écosystèmes marins en danger On estime à l’heure actuelle que cette pollution entraîne de nombreux impacts distincts et dévastateurs pour les écosystèmes marins. Ed.W
Le 7e continent de plastique : ces tourbillons de déchets dans les océans Sous l'effet des courants, des milliards de fragments de plastique sont amalgamés dans les mers. Ils ont été multipliés par cent dans le Pacifique en quarante ans, selon une étude récente. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 11h19 • Mis à jour le 09.05.2012 à 15h58 | Par Audrey Garric En réalité, ce phénomène, qui effraye et fascine à la fois, ressemble plus à une "soupe de plastique" constituée de quelques macro déchets éparses, mais surtout d'une myriade de petits fragments. Cette pollution, invisible depuis l'espace, se retrouve dans cinq grand bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique Sud, de l'Atlantique Nord et Sud et de l'océan Indien. La première plaque de déchets, et la plus importante, a été découverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997. Débute alors sa lutte contre le plastique. Afin de mieux connaître cette zone encore largement inexplorée, car trop vaste, une nouvelle expédition scientifique, française cette fois, est en préparation.
Les récifs artificiels de pneus: un désastre écologique Le triste paysage sous-marin constitué par les 2 millions de pneus immergés en 1972 à moins d’un mile au large de Fort Lauderdale en Floride (USA). En l’espace de 20 ans, sous la force des ouragans, une partie de ces pneus se sont éparpillés sur plusieurs dizaines d’hectares. Même quand le système automobile voulait rendre service à l’environnement, ça s’est terminé par un désastre écologique… C’est l’histoire d’un projet bien intentionné qui a viré au cauchemar: à deux kilomètres au large de Fort Lauderdale, en Floride (USA), un « récif » de deux millions de pneus entassés sur le fond marin est devenu au fil du temps un véritable désastre écologique. Lancé en 1972, le projet visait à construire le plus grand récif artificiel de pneus usagés. Plusieurs décennies plus tard, il apparaît clairement que c’est un échec total. Certains sont rejetés sur les plages. Contrairement aux grandes épaves de navire, les pneus sont trop légers et peuvent être emportés en cas de violentes tempêtes.
Plastiques, pétrole : les océans agonisent sous les déchets De nombreuses sources de pollution contaminent les océans : des plus visibles comme les plastiques aux plus insidieuses : nitrates, hydrocarbures, déchets nucléaires… Les océans sont assaillis par la pollution ! Rédigé par Jean-Marie, le 11 Sep 2018, à 17 h 15 min On a longtemps cru que les océans pouvaient absorber indéfiniment les rejets humains dans leurs profondeurs. Les océans meurent de la pollution humaine Il existe différents types de pollutions déversées dans les océans : celles qui proviennent de l’activité des navires en tant que telle, et celle qui provient de la Terre. La pollution marine : une goutte d’eau ? Finalement, les 150.000 tonnes d’hydrocarbures déversées chaque année dans les océans ne représente « que » 2,5 % de la pollution des océans. Dégazage sauvage ou marée noire ? On peut ajouter à cela les eaux de ballast souillées déversées tous les ans par les navires de marchandises. Lire page suivante : océans, la pollution invisible est la plus grave Rédigé par Jean-Marie
Pollution ocean Récifs artificiels : la fin de l'immersion des pneus en mer Durant les années 1960, des millions de pneus ont été immergés près des côtes et ce pour la bonne cause : créer des récifs artificiels devenant des havres de vie. Mais l'idée n'était pas bonne car les animaux marins n'apprécient guère les hydrocarbures dont sont imprégnés les pneumatiques. La France se met au diapason pour repêcher ceux qui gisent encore en Méditerranée. Une partie des 25.000 pneus immergés en Méditerranée entre Cannes et Antibes dans les années 1980 est en train d'être retirée à l'initiative de l'Agence des aires marines protégées, une première pour cet établissement dépendant du ministère de l'Écologie. L'opération pilote, qui porte sur quelque 2.500 pneus et qui se déroule sur un site classé Natura 2000, sera évaluée avant un éventuel retrait de l'ensemble des pneumatiques, en 2016, afin de « restaurer le milieu marin », selon l'agence basée à Brest. L'idée semblait bonne, d'autant le déclin des récifs coralliens est préoccupant.
Océans : les effets du plastique sur les animaux et l'environnement Le premier effet des déchetsdéchets plastique est un impact visuel : déchets échoués sur les bords des rivières, des plages, amas d'objets flottants en mer... Mais certains effets moins directement évidents sont aussi plus sévères. Les filets dits « fantômes », abandonnés ou perdus accidentellement, très résistants, sont une cause de mortalité importante chez les animaux ; les associations estiment à 100.000 le nombre de mammifèresmammifères marins et à un million celui des oiseaux qui meurent par étranglement ou étouffement dans ces pièges à travers le monde chaque année. L'ingestion de déchets plastique par les animaux L'ingestion de déchets plastique est une autre cause de mortalité, qui affecte environ 660 espècesespèces. Les grands cétacés à fanonsfanons filtrent l'eau de mer, ingérant d'importantes quantités de microplastiquesmicroplastiques. Le transport d'espèces invasives via le plastique
De véritables dépotoirs marins La santé des océans du globe est de plus en plus perturbée par une multitude de polluants qui ne cessent d’en accélérer la dégradation. Or peu de mesures ont jusqu’ici été prises pour tenter de protéger ces milieux très riches et essentiels au maintien de la vie sur Terre. Tout l’écosystème marin paie le prix de cette inaction, notamment en ce qui a trait à la prolifération du plastique dans ces vastes étendues d’eau. L’athlète québécoise Mylène Paquette a constaté de ses propres yeux à quel point l’océan Atlantique est jonché de détritus. « Je n’ai pas vu un seul déchet, mais des dizaines et des dizaines. Les seules journées où je n’ai pas vu de déchets, c’est parce que j’étais à l’intérieur de la cabine de mon bateau. J’en apercevais tellement que ça devenait en quelque sorte banal. Amante de la mer, elle se souvient particulièrement d’avoir aperçu beaucoup de morceaux de plastique flottant à la surface des eaux. « Je crois bien en avoir vu tous les jours », souligne-t-elle.
Les déchets plastique dans les océans La dispersion du plastique en mer est devenue un problème mondial. Alors que les polychlorures de vinyle ont une densité supérieure à celle de l'eau de mer et coulent immédiatement, les microdébris de polyéthylène, de faible densité, restent en surface. Selon les estimations, 30 à 40.000 tonnes de microplastiques flottent sur les océans et peuvent parcourir de longues distances, parfois des milliers de kilomètres d'un continent à l'autre, au gré des courants, vents et marées. Une étude réalisée en 2014 estime que, au total, l'ensemble de la pollution de la surface des océans est évaluée à 5.250 milliards de particules, soit 269.000 tonnes de plastiques. Les microplastiques Au début des années 2000, des alertes ont été lancées après la découverte de zones d’accumulation de déchets plastique flottants, ce que certains appellent le « septième continent ». Des zones d'accumulation du plastique en Méditerranée
Environnement : Une mer de plastique dans l'océan Atlantique Une zone stable dans laquelle les déchets sont très concentrés a été mise en évidence par des océanographes américains. Toutefois, il semblerait que depuis plus de 20 ans, la situation n'ait pas empiré. Au moins en apparence. Les océans abritent de gigantesques poubelles. Pendant 20 ans, ils ont réalisé des dizaines de milliers de relevés à l'aide de filets à plancton, en surface et jusqu'à 10 mètres de profondeurs. Curieusement, ce n'est pas à proximité des côtes que l'on retrouve les plus grandes quantités de plastique, mais en pleine mer, dans ce que l'on appelle une gyre océanique. Mais ces vingt années de relevés aboutissent à un autre résultat, plus surprenant : la quantité de plastique dans l'Atlantique ne semble pas avoir particulièrement augmenté. «Personne ne pourra jamais nettoyer la mer» Quelle solution peut-on apporter ?
Pollution plastique des océans : "L'urgence est à terre" Les déchets plastiques polluent les océans, et pourtant, c'est sur la terre ferme qu'il faut agir, affirment les responsables de Tara océan. La fondation scientifique (reconnue d'utilité publique) publie, à l'occasion de la journée mondiale des océans ce samedi, un appel à soutenir la recherche afin de réparer voire d'éradiquer cette pollution sur le milieu marin. LIRE AUSSI >> La France, pollueuse des mers : "Il faut légiférer, réglementer et continuer à interdire" L'approche peut surprendre les habitués de ces circumnavigations menées depuis plus de dix ans par de nombreux scientifiques à bord de la goélette Tara. En Arctique, en Méditerranée ou dans le Pacifique, le voilier s'est fait un nom en étudiant les effets des activités humaines sur ces environnements. D'abord attachée aux questions de dérèglement climatique, la goélette enquête plus particulièrement depuis 2014 sur le problème des polymères. ENQUÊTE >> L'invasion invisible des microplastiques