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Bétonsalon l Publications [FR] Arrêt sur images R22 Tout-monde → La Galerie [Noisy-le-Sec • France] Table ronde sur les méthodes d’apprentissage communes aux champs de l’art et de l’enseignement scolaire expérimental. Le travail de médiation mené dans les centres d’art et l’enseignement développé par des écoles aux pédagogies expérimentales héritières de « l’Education nouvelle » ont en commun de partir de l’expérience des enfants pour construire un savoir fondé sur leur pratique et partagé collectivement. La Galerie accueille environ deux classes par jours et y développe des ateliers menés par des artistes, fondés sur l’expérience sensible des œuvres. Une des particularités de la pédagogie menée dans les centres d’art est de proposer une expérience de l’œuvre à partir de laquelle l’enfant peut développer un discours sur l’art qui prenne appui sur ses propres sensations qu’il peut partager avec les autres.

Perspective Longtemps considérée comme l’expression d’un idéal esthétique par l’histoire de l’art, la représentation du corps humain est aujourd’hui comprise grâce aux sciences humaines et sociales comme un instrument normatif qui révèle aussi des choix politiques, des critères sociaux, des canons artistiques. S’intéresser aux images de corps extrêmes, c’est choisir d’aborder le problème de la norme par ce qui l’excède, la subvertit et la façonne à la fois : qu’est-ce qu’un corps hors norme, un corps limite ? Les corps perçus comme parfaits ne sont-ils pas eux-mêmes, à leur manière, extrêmes ? Fidèle à sa focale historiographique, Perspective fait le point sur le sujet en réunissant des contributions de chercheurs et chercheuses qui étudient, de la théorie des proportions à la tératologie, quelques-uns des corps extrêmes les plus significatifs de l’histoire de l’art. Ce numéro est en vente sur le site du Comptoir des presses d’universités. Rédacteur en chefThomas Golsenne (INHA)

Qalqalah قلقلة Qalqalah قلقلة est une plateforme éditoriale et curatoriale dédiée à la production, la traduction et la circulation de recherches artistiques, théoriques et littéraires en trois langues : français, arabe et anglais. Créée en 2018 dans un contexte politique, médiatique et intellectuel français marqué par les discours et les actes réactionnaires, autoritaires et discriminatoires, Qalqalah قلقلة revendique une position féministe, inclusive et intersectionnelle. Elle s’appuie sur la traduction en tant qu’outil de production et de réception de savoirs situés, à même de rendre visibles les rapports de pouvoir et les possibilités d’invention et d’affection qui se jouent entre des langues, des temporalités et des contextes marqués par l’héritage colonial, les conflits et les révoltes contemporaines. Qalqalah قلقلة emprunte son nom au personnage de deux nouvelles de fiction de la curatrice et chercheuse égyptienne Sarah Rifky.

[FR] Textwork, Plate-forme Editoriale Disponibles en français et en anglais, ces textes largement documentés sont également diffusés sur des plateformes critiques internationales. En sollicitant des études monographiques qui sont parfois les premières de cette ampleur pour les artistes, la Fondation Pernod Ricard initie des rencontres inédites entre un·e artiste et un·e auteur·rice. Elle favorise ainsi la diffusion du travail d’artistes de la scène française à l’étranger et fait le pari que ces conversations se prolongent bien au-delà de l’écriture. Un comité éditorial consultatif composé de François Aubart, Virginie Bobin, Thomas Boutoux et Elodie Royer accompagne le projet, dont la coordination éditoriale est assurée par Pauline Autet. Ce projet éditorial ouvre un espace pour une critique d’art ambitieuse et s’inscrit dans la politique de soutien à la scène française de la Fondation Pernod Ricard. Il est conçu en partenariat avec le Ministère de la culture.

Contexte et histoire de La Galerie - La Galerie, centre d'art contemporain - Noisy-le-sec Le contexte de Noisy-le-Sec : Noisy-le-Sec est une ville de plus de 40000 habitants dans le département de la Seine-Saint-Denis, à 9,5 km de Paris. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la ville fut largement bombardée par les Alliés et plus particulièrement la gare de triage, pour ralentir la logistique allemande. Les destructions immobilières ont été considérables, La Galerie étant l’un des rares bâtiments à avoir échappé aux bombardements massifs. La commune fut déclarée sinistrée le 5 août 1944. Pour sa reconstruction, la ville a servi de cité d’expérience pour le ministère de l’Urbanisme, avec par exemple le concours international de la Cité Expérimentale de Merlan en 1946. Le bâtiment de La Galerie : Construit en 1880 par l’architecte Charles Barrois, cet édifice était à l’origine une maison d’habitation appartenant au notaire de Noisy-le-Sec. La Galerie, centre d’art contemporain : La première direction fut portée par Hélène Chouteau de 1999 à 2004.

Gradhiva À l’issue des conquêtes coloniales, les puissances colonisatrices ne se sont pas seulement approprié des territoires et des biens culturels : elles ont aussi collecté des paroles. Missionnaires, administrateurs, ethnologues et linguistes ont, plus exactement, transformé en textes des énoncés oraux de natures et de fonctions variées dans leur contexte d’origine, bientôt rassemblés sous la catégorie de « littérature orale ». En situation d’asymétrie coloniale, ce triple transfert (de l’oral à l’écrit, d’une langue à une autre, d’un contexte culturel à un autre) a donné lieu à d’inévitables altérations. Les sources des textes ont parfois été effacées, et leur sens déformé ou perdu.

Bidoun l Art contemporain du Moyen-Orient [FR] la critique.org À venir - Villa Vassilieff Bidoun Heiny Srour doesn’t suffer fools gladly. “I try to avoid flattering the baser instincts of the public,” the 80-year-old Lebanese filmmaker tells me. It is a chilly early-summer afternoon in 2023, and we are sitting on a park bench in the Jardin du Luxembourg in Paris, the city she has called home since 2002. I had come here because I wanted to write a literary portrait of Srour, an obscure yet legendary figure in cinema circles. In conversation, Srour is at once direct and suspicious, even prickly. As we talk, I realize that what Srour wants is not to answer questions but to tell her story on her own terms. Born in Beirut to an Egyptian mother and a Lebanese father in 1945, Srour grew up Jewish, her family’s roots extending back to Deir al-Qamar, the onetime capital of the Emirate of Mount Lebanon under the Ottomans. Despite belonging to a politically marginalized “ultra-minority,” Srour found the sheltered world of her Jewish social milieu suffocatingly conformist.

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