
http://www.youtube.com/watch?v=SgiLOzFQh14
Related: Danses"Frozen Songs" d’Ina Christel Johannessen au Théâtre de Chaillot Le spectacle Frozen Songs est né d’une visite : celle du Doomsday Vault, un complexe souterrain où sont préservées des centaines de milliers de semences cultivables. Un concentré de nature domestiquée. Frozen Songs conjugue les talents de sept danseurs - ici, une petite communauté d’individus qui se débat, espère et danse. Cette poignée d’êtres humains incarne tous les rêves et toutes les craintes de leur espèce. Aux danseurs s’ajoutent le duo électro belge Stray Dogs et les vidéastes chinois Feng Jiangzhou et Zhang Lin.
"Xenos" d’Akram Khan à La Villette Danseur et chorégraphe britannique d’origine bangladaise, Akram Khan hybride souvent dans ses créations la danse contemporaine et le kathak, danse traditionnelle du Nord de l’Inde à laquelle il a été formé dès l’âge de sept ans. C’est notamment cette inspiration particulière qui a permis à l’Akram Khan Company d’atteindre au fil des années une renommée internationale. Commencé par un kathak, Xenos s’achève dans la désarticulation, jusqu’à la dislocation du corps.
Maurice Béjart, l’âme de la danse Venu par hasard à la danse, pratiquée pour muscler l'enfant chétif qu'il était, Maurice Béjart (1927-2007) s'amourache d'abord du théâtre. Né Berger, il choisit son nom de scène en référence à Molière et à son Armande Béjart. Durant sa carrière, il n'aura de cesse de jeter des ponts entre la danse et d'autres arts. Après des années de vaches maigres, sa carrière de chorégraphe démarre à Bruxelles. En 1959, le tout nouveau directeur du Théâtre royal de la Monnaie lui commande un Sacre du printemps pour le gala d'ouverture. Corps virtuose Louise Lecavalier s’est associée à La La La Human Steps en 1981 pour la production d’Oranges, et a porté bien haut les couleurs de la compagnie jusqu’en 1999. Elle a dansé dans Businessman in the Process of Becoming an Angel (1983), Human Sex (1985), i (1987), Infante (1991), et enfin, 2 (1995) et Exaucé/Salt (1998), œuvres où elle atteint à une rare maturité d’interprète. Figure charismatique de La La La Human Steps pendant 18 ans, Louise Lecavalier a été l’égérie de toute une époque, incarnant une danse extrême et spectaculaire qui bouleversera les publics de partout. On dira d’elle qu’elle est « la danseuse la plus brillante et la plus tragique de notre époque » (Melody Maker, Londres). « La signature de La La La Human Steps.
Maguy Marin : Dialogue à Rennes avec Sabine Pokhoris Vendredi 23 mars 2012 à 18h au Théâtre national de Bretagne à Rennes(entrée libre – réservation conseillée) Deux fils pour initier ce dialogue avec Maguy Marin autour des enjeux et chemins de son travail artistique. L’un donné par une réflexion de Bertold Brecht disant que « c’est le désordre du monde qui est le sujet de l’art », et que « quand l’art fait la paix avec le monde, il l’a toujours signée avec un monde en guerre ». L’autre par un mot de Robert Bresson, qui note ceci : « monter un film, c’est lier les personnes les unes aux autres et aux objets par les regards ». Maguy Marin : "Qu'est-ce qu'on fait des autres corps qui ne sont pas dans les canons de beauté ?" Danseuse et chorégraphe née à Toulouse, Maguy Marin étudie la danse classique au Conservatoire de Toulouse puis entre au ballet de Strasbourg avant de rejoindre l'école Mudra (à Bruxelles), l’établissement pluridisciplinaire de Maurice Béjart. En 1978, elle crée avec Daniel Ambash le Ballet-Théâtre de l’Arche qui deviendra en 1984 la Compagnie Maguy Marin. Le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne voit le jour en 1985.
Maguy Marin, le pari de la rencontre (version sous-titrée) Marin, Maguy Danseuse et chorégraphe née à Toulouse, Maguy Marin étudie la danse classique au Conservatoire de Toulouse puis entre au ballet de Strasbourg avant de rejoindre Mudra (Bruxelles), l’école pluridisciplinaire de Maurice Béjart. En 1978, elle crée avec Daniel Ambash le Ballet-Théâtre de l’Arche qui deviendra en 1984 la Compagnie Maguy Marin.
Maguy Marin du 28 novembre 2012 Invitée du Festival d’Automne à Paris jusqu’au 15 décembre Au début des années 70, Maurice Béjart crée à Bruxelles Mudra , une école pluridisciplinaire dans laquelle les jeunes danseurs apprennent à travailler geste et voix, à proférer, à dire, à chanter, à mouvoir leurs corps en dehors des schémas stricts de la danse classique. Toute une génération de danseurs modernes y apprendra la liberté, l’invention, et s’autorisera à investir des territoires neufs, au risque de surprendre et de dérouter un public qui a l’habitude de ranger les spectacles dans des boites soigneusement étiquetées : danse, théâtre, chant…Maguy Marin sortait de dix années de formation classique. Déjà, au TNS à Strasbourg, elle avait envié la palette de modes d’expression des élèves comédiens. Mudra va lui donner ces outils qu’elle cherchait et, surtout, l’audace, après trois ans de découvertes, de creuser son propre sillon. Le reportage de Laura Elmakki :
L'effort - Ép. 1/5 - Maguy Marin Depuis plus de 35 ans, l’oeuvre chorégraphique de Maguy Marin s’est imposée comme majeure et incontournable sur la scène mondiale. Refusant les étiquettes, la chorégraphe est une tête chercheuse, elle ouvre la danse à toutes les grammaires de l’art, vocale, verbale, musicale et plastique. Par Nedjma Bouakra. Réalisation : Laurent Paulré. Prise de son : Jord Robert. Attachée de production : Claire Poinsignon. Le monde de la danse – DataDanse La posture est la position du corps dans l’espace. Pour sentir comment ton corps se tient, il faut que tu lui portes une certaine attention. Par exemple, si tu te mets debout, tu peux sentir comment tes pieds sont positionnés, quelles sont les parties de ton corps qui sont relâchées (ou pas), où se situe ta tête par rapport à ta cage thoracique… Tu peux aussi t’apercevoir qu’en fonction de ton état (fatigue, joie, tristesse, etc.), tu ne te tiens pas toujours debout de la même manière. La posture n’est donc pas le fait d’être debout immobile.
La Klaus Compagnie : danser malgré le handicap En 1991, Pascal Croce a l’idée de créer des spectacles de danse contemporaine dite “inclusive” : une démarche atypique qui fait danser des valides et des “roulants”, comme il les appelle, et permet de voir le corps autrement, avec des gens qui ont des difficultés de mobilité. Peu à peu, des personnes en situation de handicap intègrent l’équipe de danseurs tout comme des valides qui, eux-aussi, se réinventent autour du concept, cherchent à se dépasser et à rencontrer l’autre. Avec des handicaps parfois lourds, la communication non-verbale prend alors une véritable importance : chacun doit apprendre à s’adapter à l’autre. La Klaus Compagnie est le moyen pour chaque danseur de redécouvrir le mouvement autrement, d’oublier les contraintes du fauteuil et surtout de partager le plaisir de la danse.
Dés(é)quilibres : les artistes handicapés enfin reconnus ? Danser avec un handicap, malgré les obstacles... Magali Saby, danseuse, a fait de son fauteuil un accessoire scénique incontournable. Elle est à la tête de la compagnie Dés(é)quilibres qui vise à améliorer la reconnaissance des artistes handicapés. Avant tout, Magali Saby est une danseuse. Elle est également chorégraphe, comédienne et accessoirement handicapée. Gare à celui qui inverserait l'ordre !
La compagnie Candoco, une autre idée de la danse Sur scène, certains se déplacent en fauteuil roulant ou en béquilles. Candoco, troupe britannique, a été créée par Celeste Dandeker, victime d'une chute lors d'une représentation. À découvrir à Saint-Etienne les 16 et 17 mai 2018. Par Antoine Pollez Les confinés inspirés s’offrent une minute de danse par jour grâce à la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier - Arts et scènes Depuis les attentats de “Charlie”, Nadia Vadori-Gauthier poste tous les jours une vidéo d’elle virevoltant pendant une minute, le plus souvent dans l’espace public. Un geste poétique et engagé, qu’elle invite les confinés à reproduire chez eux. À voir sur le compte Facebook et Instagram de la chorégraphe. Depuis les attentats contre la rédaction de Charlie hebdo, en janvier 2015, la chorégraphe Nadia Vadori-Gauthier danse une minute par jour, puis met en ligne la vidéo de sa performance sur son site. Pendant soixante secondes, comme nous l’écrivions dans le portrait que Télérama Sortir lui avait consacré, « son corps se met en mouvement et entre en résonance avec ce qui l’entoure : les bruits de la ville, le temps qu’il fait, le mobilier urbain. Et surtout, les gens : des amis attablés dans un café, des agents des travaux publics qui travaillent dans la rue, une femme voilée assise sur un banc public.