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Construisons la ville collaborative de demain

Construisons la ville collaborative de demain

Densifier la ville pour protéger l'espace rural Lundi 18 juillet 2011, une charte Agriculture et Urbanisme a été signée à la préfecture. Objectif ? Mieux maîtriser la consommation de foncier en préservant, notamment, les terres vouées à la culture (lire Ouest-France du mardi 19 juillet). Le conseil général, la chambre d'agriculture, l'association des maires, la Safer, la Chambre de métiers et de l'artisanat, la chambre de commerce et d'industrie et l'État, signataires de cette charte, ont décidé d'agir face à l'urgence. Au plan départemental, l'espace agricole utilisable en 2001 était de 498 539 ha. À Vitré, où en est-on ? Jean-Pierre Lebry, premier adjoint, et Anthony Morel, conseiller municipal en charge de la gestion du droit des sols, surveillent de près les mutations des terres sur l'espace communal. « Nous avons la volonté de maîtriser le grignotage. Des leviers pour limiter le mitage Les moyens ? Une autre politique de lotissement

Folle Journée de Nantes : la ville crée un fonds de dotation, en financement alternatif Jusqu’à présent, le principe de gestion de la Société d’économie mixte (SAEM) La Folle Journée, ne l’autorisait pas à percevoir des financements de la part d’entreprises. Cette formule qui consiste à impliquer une collectivité locale en tant que fondateur en partenariat avec une SEM n’est pas d’usage courant. « Cette création a donc valeur d’exemple quant aux financements alternatifs des projets culturels à destination des publics précaires », estime la ville dans son communiqué. 60 % des montants des versements réduit des impôts La ville de Nantes met en avant le fait que les dons des mécènes ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 60 % des montants des versements des entreprises. La ville de Nantes finance déjà la Folle Journée à hauteur d’un million d’euros par an. « Or, le succès croissant de cet évènement annuel nécessite de nouvelles ressources financières afin d’amplifier les actions », explique t-on dans un communiqué de la ville de Nantes. dans son communiqué.

Des pistes pour lutter contre l'étalement urbain en France Quand l’humain s’étale, c’est le climat qui trinque. Une nouvelle étude du Réseau Action Climat (RAC) sur le phénomène d’étalement urbain, qui consomme en France 60.000 ha - soit l’équivalent de la surface d’un département- tous les sept ans, montre que le phénomène continue de s’accélérer, et qu’il est particulièrement néfaste pour l’environnement. Augmentation des mobilités et des distances domicile-travail, utilisation de la voiture plutôt que des transports en commun, émissions de gaz à effet de serre, fragilisation de la biodiversité, augmentation des risques d’inondation… Pour le RAC, l’augmentation de la surface des agglomérations concourt à notre perte. Le logement individuel est le premier responsable de cette perte d’espaces naturels, loin devant le réseau routier et les équipements de sport et de loisir, recense le RAC. L’image de la densité «est toujours assimilée aux grandes tours» Comment réconcilier les Français avec l’habitat urbain? Mickaël Bosredon

10 ans de rénovation urbaine… Un rapport vient d’être remis au ministre de la Ville - Aménagement A la demande de François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville, l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) a dressé un bilan du programme national de rénovation urbaine (PNRU), dix ans après son lancement. La présidente du Conseil d’orientation, Bernadette Malgorn, a remis son rapport lundi 4 mars. S’inscrivant dans le cadre de la réforme de la politique de la Ville voulue par le Gouvernement, le rapport de la mission d’évaluation du PNRU demandé par François Lamy en septembre dernier à l’Onzus a fait l’objet d’une concertation nationale achevée fin janvier 2013. Ce travail a tenté d’apporter des éléments de réponse à la principale question posée: qu’est-ce qui a changé avec le PNRU pour les habitants, les quartiers, les agglomérations ? Autrement dit : peut-on transformer la vie dans les quartiers en restructurant l’urbain ? Selon le rapport, le PNRU a été plébiscité. Avant-propos de Bernadette Malgorn, présidente du Conseil d’orientation de l’Onzus, à lire ici

Territoire - Unités urbaines 2010 : accélération de l'étalement urbain Axel Gilbert, Insee Résumé Avec 81 % de la population dans les villes, Rhône-Alpes est une des régions les plus urbanisées de France. Suite aux évolutions démographiques récentes, les unités urbaines se sont largement étendues durant la dernière décennie. Sommaire Publication La notion d'unité urbaine est une des définitions de la ville. Dans la région Rhône-Alpes, selon leur nouvelle définition, la population des unités urbaines s'élève à 4 940 000 habitants en 2007, soit 81,5 % de la population totale (77,4 % en 1999). La majorité de la population régionale (59 %) vit dans les 16 unités urbaines de plus de 50 000 habitants. La population urbaine a augmenté de 13 % entre 1999 et 2007. Retour au sommaire 280 communes sont passées du rural à l'urbain L'évolution de la population urbaine s'explique donc principalement par l'étalement urbain. En proportion, c'est en Ardèche et en Haute-Savoie que la population urbaine augmente le plus Villefranche rejoint Lyon

La ville, avenir de l'agriculture? - Urbanews.fr Les enjeux de l’alimentation de proximité n’ont jamais été aussi prégnants que ces dernières années. Face à l’explosion des coûts, qu’ils soient économiques et à mettre en rapport avec nos modes de vies, ou écologiques, lorsque ces mêmes modes de vie alimentent les excès et les rejets polluants, se nourrir près de chez soi et de manière responsable est devenu une véritable problématique urbaine. Alors que les idées et les démarches foisonnent autour de la question et que des réseaux promouvant les circuits courts alimentaires se mettent en place, force est de constater que la ville se perméabilise de plus en plus à l’agriculture, transformant jusque dans ses fondements cette activité dix fois millénaire… Quand la ville redessine et transforme les espaces de l’agriculture Bien sur, la ville s’étale, bien sur la ville grignote et digère chaque année des centaines d’hectares de terres arables. L’homme de la ville, dernier agriculteur d’une révolution alimentaire ?

Etalement urbain : vers une catastrophe sociale et environnementale ? La loi Grenelle 2 aborde la question de l'étalement urbain et de l'artificialisation des sols sans fixer d'objectifs chiffrés. Pourtant, l'enjeu est social, économique et environnemental, comme le quantifie la FNAUT dans une étude sur la mobilité. 80 % des Français jugent que la voiture reste aujourd'hui un moyen de transport indispensable, selon un sondage Ifop publié le 25 mai dernier. Ce chiffre passe à 90 % pour les ruraux et les plus de 65 ans. Pourtant, la voiture ne fait plus rêver… Seulement 30 % des personnes interrogées estiment qu'elle est un outil de plaisir. Depuis l'augmentation du prix des carburants, 56 % des sondés l'utilisent moins, 4 % envisagent de s'en séparer. Dans une étude financée par l'ADEME, la fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT), qui dénonce l'étalement urbain et ses impacts sur les pratiques de mobilité, a suivi les pratiques de déplacement de 19 ménages ayant déménagé d'une zone périphérique vers le centre de Tours.

Est-ce que la technologie désurbanise la ville ? Pour la sociologue et économiste américaine Saskia Sassen (Wikipédia), qui introduisait la 3e édition de la conférence Lift France qui se tenait la semaine dernière à Marseille, la ville est devenue un espace stratégique pour tout type d’applications technologiques, mais dans quelles mesures ces capacités technologiques déployées dans l’espace urbain urbanisent-elles véritablement la ville ? « A l’heure où tout le monde se demande comment utiliser la ville, diffuser ses services dans l’espace urbain, la question de savoir si les technologies urbanisent ou pas la ville me semble d’importance. » La ville doit pouvoir être hackée « La technologie donne des capacités technologiques qui vont au-delà de la technologie elle-même. Quand la haute finance utilise les technologies, elle ne le fait pas de la même manière que la société civile. La ville est un espace complexe, anarchique, rappelle la spécialiste du sujet. Il nous faut comprendre autrement « l’urbanitude ».

La ville équitable - Métropolitiques ▼ Voir le sommaire du dossier ▼ La « ville durable » (sustainable city) s’impose aujourd’hui comme un paradigme dominant en matière d’aménagement et d’urbanisme. Les signes ne manquent pas en effet, qui témoignent d’une véritable montée en puissance des enjeux environnementaux dans la fabrique de la ville contemporaine : de la multiplication des labels et normes en matière d’isolation en passant par les impératifs de lutte contre l’étalement urbain, du renouveau de l’agriculture urbaine à la montée en force des paysagistes dans les projets d’urbanisme. Sommée de répondre à des objectifs à la fois locaux (le resserrement urbain, le renforcement de la cohésion sociale, l’amélioration de la qualité de vie) et globaux (la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction de l’« empreinte écologique », la préservation de la biodiversité), la mise en œuvre de la ville durable est aujourd’hui inscrite à l’agenda des politiques publiques. Au sommaire de ce dossier : À lire également :

La ville, la campagne et les mailles du réseau L’opposition entre ville et campagne n’est plus le facteur déterminant de l’organisation du territoire. Nous assistons à une hégémonie des logiques métropolitaines et à l’influence grandissante des dynamiques de réseau. De ce fait, le territoire est amené à définir sa stratégie de développement en terme d’insertion dans les flux et les échanges de toutes natures résultant de l’activité humaine. Il fut longtemps convenu que le territoire pouvait être analysé sous l’angle d’une tension entre ville et campagne, entre centre et périphérie. terme de pollution. Cependant, la dynamique du territoire ne peut se réduire à cette polarisation et des tendances opposées viennent complexifier les lignes de forces qui président à l’évolution d’un territoire. L’évolution de l’économie change en effet profondément les règles de structuration du territoire. Nous constatons donc une convergence de facteurs tendant à effacer l’opposition ville campagne. Ainsi, les territoires entrent dans l’âge du réseau.

"Rio+20... +40" : quand les élèves rêvent la ville dans 20 ans Pour fêter les 20 ans de la conférence de Rio et à l'occasion de Rio 2012 (20-22 juin), le CRDP de Paris organise le 21 juin prochain au Jardin des Plantes "Rio+20...+40". Les élèves de l'académie ont imaginé la ville en 2032... Marie-Christine Ferrandon, directrice du CRDP Paris, nous présente ce projet. 21 juin Rio+20…+40 Pouvez-vous nous présenter votre projet, et à quel type de public scolaire il s’adresse ? « Rio +20…+40 » concerne l’ensemble des élèves de l’académie de Paris, et tous les niveaux de classe. Comment s’est construit votre projet ? Nous sommes partis de la première conférence de Rio, et nous avons souhaité célébrer les 20 ans du Sommet de la Terre. Comment construire son projet EDD avec le CRDP de Paris ? Marie-Laure Guillaumin, responsable EDD au CRDP de Paris, nous l’explique. Sur la biodiversité urbaine par exemple, une école souhaite travailler sur les déchets. Le point de départ de notre engagement EDD remonte à 2004. Et pour l’année scolaire à venir ? Sandra Ktourza

La politique de la ville : un constat d'échec récurrent - Délinquance, justice et autres questions de société Les rapports sur la politique de la ville se suivent et se ressemblent. Après le rapport d’information du Sénat (La politique de la ville : une efficacité entravée, 2007), celui du Comité d’évaluation et de contrôle de l’Assemblée Nationale (Quartiers défavorisés ou ghettos inavoués : la République impuissante, 2010), les rapports annuels du Comité d’évaluation et de suivi de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et ceux de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles, c’est au tour de Cour des Comptes d’établir l’échec de la politique de la ville. La loi Borloo, votée le 1er aout 2003, avait profondément réformé politique de la ville, avec l’objectif affiché de réduire significativement les écarts entre les ZUS et le reste du territoire. Dix ans plus tard, il suffit de lire les titres des cinq chapitres de ce rapport pour prendre la mesure de l’échec : Lire ce rapport de la Cour des Comptes Illustration : horslesmurs.fr

Le piéton, la voiture et la ville - Métropolitiques Fulton Mall, Fresno (Californie) © William Bird Le piéton revient depuis le début des années 2000 au centre des débats sur l’aménagement urbain en Europe et aux États-Unis (Urbanisme 2008 ; Terrin 2011). En témoigne l’inauguration prochaine de la place de la République rénovée à Paris au printemps 2013. Le phénomène est présenté aujourd’hui comme une découverte du piéton en ville après une longue domination de l’automobile. Kettwiger Straße, Essen, Allemagne. Source : Brambilla et Longo 1977. Le premier engouement international pour la piétonnisation : les années 1960‑1970 Si l’on définit une rue-piétons comme la fermeture à la circulation d’une rue de centre-ville et son réaménagement complet pour le confort du piéton (notamment par la suppression de la distinction chaussée–trottoir), il n’y a aucune rue-piétons en Europe et aux États-Unis en 1950. Sources : Monheim 1980 ; Roberts 1981 ; CECOD 1982 ; Brambilla et Longo 1977. Fulton Mall, Fresno, Californie. Carte postale, années 1960.

La politique de la ville une décennie de réformes Près de 10 ans après la mise en oeuvre de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dont les principaux objectifs étaient la réduction des inégalités sociales et la rénovation urbaine, la Cour des comptes fait un bilan de son application, en particulier l'avancement du programme national de rénovation urbaine (PNRU) et son articulation avec les dispositifs d'accompagnement social des habitants des quartiers concernés. L'enquête examine également les conditions de mise en oeuvre de cette politique par l'ensemble des acteurs de la politique de la ville, ainsi que les modalités de gestion des crédits qui lui sont affectés. Le présent rapport comporte cinq chapitres. Le premier pose le constat d'une persistance des inégalités entre les quartiers prioritaires et les territoires voisins malgré les réformes successives menées au cours des dix dernières années.

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