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Discours de la servitude volontaire/Édition 1922

Discours de la servitude volontaire/Édition 1922

Étienne de La Boétie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étienne de La Boétie ([labɔesi][1] ou [labwa'ti] « avec un t dur comme dans ortie »[2]) est un écrivain humaniste et un poète français, né le à Sarlat et mort le à Germignan, dans la commune du Taillan-Médoc, près de Bordeaux. La Boétie est célèbre pour son Discours de la servitude volontaire. Biographie[modifier | modifier le code] Fils d’Antoine de La Boétie, un lieutenant particulier du sénéchal du Périgord, Étienne de La Boétie grandit dans une famille de magistrats, un milieu éclairé dont l'entourage est principalement composé de bourgeois cultivés. Vers la fin de ses humanités[4], La Boétie développe une passion pour la philologie antique qui l’attire comme elle attire d’ailleurs tout son siècle. Le 8 août 1563[3], un mal terrible terrasse La Boétie : « c’est un flux de ventre avec des tranchées » – il s’agit sans doute d’une dysenterie. C'est à l'intention de son ami que Montaigne écrit le fameux chapitre sur l'amitié dans ses Essais.

LA BOETIE – Discours de la servitude volontaire À 18 ans, Étienne de La Boétie fut le premier à s’étonner de la structure pyramidale du pouvoir, et à analyser les principes de la domination des peuples par un seul, ou par une poignée d’hommes. S’il est vrai que la tyrannie est ce dans quoi la démocratie menace le plus de verser, ce bref essai écrit en 1549 peut être regardé par les peuples de nos démocraties modernes comme une invitation perpétuelle à la vigilance à l’égard du pouvoir ; et ses problèmes et ses concepts, comme des outils indispensables pour une démocratie sans cesse à régénérer. Discours de la servitude volontaire (mp3) voix : olivier gaiffe Télécharger l’audiolivre en intégralité J'aime : J'aime chargement…

L'énigme de la servitude volontaire Posée pour la première fois par Étienne de La Boétie, la question de la servitude volontaire demeure un mystère que maintes théories politiques ont tenté en vain d’élucider. Aujourd’hui, le texte initial continue de susciter l’intérêt des philosophes politiques. « Je désirerais seulement qu’on me fît comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois tout d’un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer et qui ne pourrait leur faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de le contredire (1). » Lorsqu’il écrivit ses lignes, Étienne de La Boétie n’aurait eu que 16 ans. Article de 3509 mots.

Colibris ning Claude Lévi-Strauss Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Lévi-Strauss » redirige ici. Pour les autres significations, voir Levi Strauss. Claude Lévi-Strauss Claude Lévi-Strauss en 2005. Professeur honoraire au Collège de France, il y a occupé la chaire d'anthropologie sociale de 1959 à 1982. Depuis ses premiers travaux sur les peuples indigènes du Brésil, qu'il avait étudiés sur le terrain entre 1935 et 1939, et la publication de sa thèse Les Structures élémentaires de la parenté en 1949, il a produit une œuvre scientifique dont les apports ont été reconnus au niveau international[7]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] Claude Lévi-Strauss, issu d'une famille d'artistes[8], d'ancêtres juifs alsaciens[9] des environs de Strasbourg, est né à Bruxelles de parents français. Il poursuit ses études à la Faculté de droit de Paris, où il obtient sa licence, avant d'être admis à la Sorbonne. Apogée scientifique[modifier | modifier le code]

Montaigne et La Boétie : Deux images de l'amitié « C’est cela que certainement le tyran n’est jamais aimé ni n’aime. L’amitié, c’est un nom sacré, c’est une chose sainte : elle ne se met jamais qu’entre gens de bien et ne se prend que par mutuelle estime, elle s’entretient non pas tant par bienfaits que par bonne vie. Ce qui rend un ami assuré de l’autre, c’est la connaissance qu’il a de son intégrité : les répondants qu’il en a c’est son bon naturel, la foi et la constance. Il ne peut y avoir d’amitié là où est la cruauté, là où est la déloyauté, là où est l’injustice ; et pour les méchants, quand ils s’assemblent, c’est un complot, non pas une compagnie ; ils ne s’entraiment pas, ils s’entrecraignent, ils ne sont pas amis, mais ils sont complices. « Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ne sont qu’accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité par le moyen de laquelle nos âmes s’entretiennent. Le texte dans son ensemble n’utilise qu’un seul temps : le présent.

Hémisphère gauche - Penser l’insoumission avec Henri Laborit - Libération.fr Henri Laborit (1914-1995), médecin, chercheur, philosophe, était convaincu que la diffusion du savoir en neurosciences jouerait un rôle libérateur pour les sociétés. Il s'attacha notamment à décrire les mécanismes psychobiologiques de la dominance et de la soumission, ainsi que les conditions de leur dépassement. Trente ans plus tard, ses conclusions restent criantes de modernité. Force est de constater que le concept de soumission occupe une place grandissante dans le paysage culturel et social de notre pays. Si l’accès de ces idées au second tour de l’élection présidentielle semble peu probable en l’état actuel des choses, cela ne nous dispense pas de réfléchir à ce que signifient la soumission et son refus. L’exigence de faire mieux et de penser mieux demeure. Portrait non daté du chirurgien, biologiste et écrivain français Henri Laborit (1914-1995). La figure du biologiste engagé La soumission comme moyen de domination La soumission comme diversion existentielle Conclusion Partage

Politis, l'hebdomadaire d'actualité indépendant et engagé La Pensée sauvage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Pensée sauvage est un essai de Claude Lévi-Strauss publié pour la première fois en 1962 chez Plon. Thématique[modifier | modifier le code] En utilisant le thème de l'ethnologie traditionnelle l'auteur cherche à décrire les mécanismes de la pensée en tant qu'attribut universel de l'esprit humain. Pour lui, la pensée sauvage est présente en tout homme tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à « fins de rendement ». Partant de ce principe, l'évocation de thèmes tels que la science, la culture, les totems et castes, ou encore les « Catégories, Éléments, Espèces et Nombres », appuyés par de nombreuses références ethnologiques issues de l'étude de peuples primitifs variés, sont autant de moyens d'illustrer le fonctionnement de la pensée chez l'homme primitif. Il s'achève par un chapitre consacré à une discussion d'un livre de Jean-Paul Sartre dont il conteste le regard sur certains fondements philosophiques de l'anthropologie.

Étienne de La Boétie et le Discours de la servitude volontaire - Institut la Boétie Aller au contenu note Étienne de La Boétie et le Discours de la servitude volontaire Humanisme et insoumission par Bernard Pignerol Résumé Notre institut s’est placé sous le patronage d’un philosophe français du 16e siècle, Étienne de La Boétie. Table des matières Humanisme et insoumission Introduction « Comme si le monde par-dessus les siècles ressassaitCar enfin, n’est-ce pas, ça y ressemble fortLe XVIe siècle et le nôtre »Jean Rouaud, Juge de Montaigne (2022) « Le Discours force le mur du temps », a écrit le philosophe Claude Lefort[1]. Une révolution des esprits : l’humanisme Changements de perspective Quand La Boétie vient au monde, en 1530, cela fait plus d’un siècle que l’humanisme transforme les esprits – si radicalement que certains historiens n’ont pas hésité à parler d’une « révolution culturelle ». Élargissement dans le temps d’abord. Élargissement dans l’espace, ensuite. Ce double élargissement bouleverse les perspectives. Le surmultiplicateur Nouveau regard, nouvelles idées Crépuscule

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