
Chronologie de la Rome Antique NAISSANCE DE ROME (vers -900 à -753) -900 Installation des Étrusques en Italie. Naissance de Romulus et Remus, abandonnés sur le Tibre, recueilli et élevés par une louve. -814 Création de Carthage par les Phéniciens. FONDATION LÉGENDAIRE DE ROME (-753 à -616) ROMULUS (-753 à -717) -753 Fondation légendaire de Rome et assassinat de Remus par Romulus. -750 Présence d’habitations sur le site de Rome. -740 Fondation d’une colonie grecque à Cumes (Italie). -733 Fondation d’une colonie grecque à Syracuse (Sicile). Numa POMPILIUS (-715 à -673) Fondation du temple de Janus. Tullus HOSTILIUS (-673 à -641) Guerre contre les Sabins. Ancus MARTIUS (-641 à -616) DOMINATION ÉTRUSQUE (-616 à -509) TARQUIN l’Ancien (-616 à -579) -616 Lucius Tarquinus est élu roi. -600 Naissance (historique) de la ville de Rome. -598 Fondation Marseille par les Grecs (Phocéens). -579 Assassinat de Tarquin par des descendants d’Ancus Martius. Servius TULLIUS (-578 à -534) -540 Les Étrusques s’allient aux Carthaginois contre les Phocéens.
La crise de l’eau illustrée en 5 graphiques L’ONU appelle, à l’avant-veille de la journée mondiale sur l’eau, à économiser cette précieuse ressource. Sans quoi le monde devra faire face à un déficit hydrique de 40 % dès 2030. Le Monde.fr | 20.03.2015 à 05h01 • Mis à jour le 20.03.2015 à 14h39 | Par Martine Valo Y aura-t-il demain assez d’eau pour tous sur notre planète ? Inextricablement liée au changement climatique, à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, à l’énergie, à la santé et même à l’égalité entre les sexes, l’eau est peut-être le thème qui illustre le mieux les trois piliers du développement durable, qu’il s’agisse de la lutte contre la pauvreté, du développement économique, ou de la préservation des écosystèmes. Un stress hydrique qui touche une large partie du globe Le stress hydrique – autrement dit, une ressource insuffisante pour répondre aux différentes activités humaines et aux besoins de l’environnement – commence lorsque la disponibilité en eau est inférieure à 1 700 mètres cubes par an et par personne.
De la mer en partage au partage de la mer, par Nicolas Escach (Le Monde diplomatique, juillet 2016) Le grand bleu se lézarde. Sous l’azur apparemment homogène et continu des cartes, de discrètes frontières découpent l’espace maritime. Le cœur des océans reste relativement épargné, mais les mers et les plateaux continentaux océaniques sont de plus en plus intensément exploités, pour des usages halio-agricoles, commerciaux, industriels ou récréatifs. Longtemps ces vastes zones qui jouxtent les côtes ont enfoui les produits secondaires de nos sociétés : rejets domestiques, pollutions chimiques, déchets. Les activités humaines ont progressivement franchi une nouvelle frontière au cours de la seconde moitié du XXe siècle (1) : croissance des échanges maritimes (1960), exploitation accrue des hydrocarbures en mer (1970), généralisation de l’usage du conteneur et développement de l’aquaculture marine (1980), premiers champs éoliens (1990), énergies marines renouvelables (2000). La mer Baltique illustre bien le problème. Rationalisme économique froid
Piraterie maritime et Mondialisation (DiploWeb) LE NOUVEAU rapport du Bureau Maritime International (BMI) publié en janvier 2013 indique que le nombre d’attaques de pirates a baissé de 48% pour atteindre 297. La baisse des actes de piraterie maritime au large des côtes somaliennes se confirme, mais les attaques se font plus nombreuses et violentes dans le golfe de Guinée La Somalie est passée au deuxième rang mondial avec 49 attaques répertoriées (contre 160 en 2011), Contre toute attente, l’Indonésie affiche 81 attaques, cette dernière double presque son bilan de 2011, lorsque 41 attaques avaient été enregistrées. S’agissant de la Somalie, on notera volontiers que l’action conjuguée des forces navales étrangères déployées au large de ses côtes, les mesures de sécurité passives ainsi que la présence d’équipes de protection à bord des navires de commerce ont ainsi permis que le nombre d’attaques pirates passe allègrement de 237 constatés en 2011 à 75 pour l’année 2012. Les pirates sont particulièrement violents dans le golfe de Guinée
Empire romain et hellénisme : bilan historiographique Notes Hurlet 2008 et en particulier Guerber et Hurlet 2008 et nous renvoyons, bien entendu, à l’article de F. Hurlet dans le présent volume. Gruen 1984 ; Ferrary 1988. Mattingly éd. 1997 ; Mattingly 2004 (prenant l’exemple de la Bretagne romaine). Mattingly éd. 1997, section 1. Le Roux 2004 ; Yon 2004 et Rousset 2004 réflexion complétée dans Rousset 2008. Richarson 2008 ; Guerber et Hurlet 2008. On consultera par exemple les travaux de M. Bengtson 1969, le rappelle clairement dans son introduction. Pour la vie et les travaux de Maurice Holleaux (1861-1932) : voir Roques 1943. Sartre 1995, p. 5 : « Choisir un si large espace, sur une aussi longue période, revient à bousculer quelques habitudes de l’historien de l’Antiquité. Malkin éd. 2005 (avec la bibliographie antérieure). Voir par exemple : Müller & Prost éd. 2002 ; Luce éd. 2007. Citons un des rares exemples : Bergemann 1998. Follet éd. 2004. Ferrary 2001, 33-34. Puech 1983 ; Spawforth & Walker 1985 ; Spawforth & Walker 1986 ; et Jones 1996.
L'eau en Australie Bibliographie | citer cet article Le film The Walkabout (1971, réalisé par Nicolas Roeg) débute lorsque deux jeunes citadins blancs sont abandonnés par leur père dans le désert australien. Leur rencontre avec un jeune Aborigène, qui leur apprend à trouver et à boire de l'eau dans le désert, les sauve d'une mort certaine. Entre des gros plans sur la faune et la flore de l'outback australien et des scènes centrées sur le parcours des trois enfants, le réalisateur intercale des images montrant le travail de météorologues dans le désert australien. Ainsi, le film donne à voir l'un des leitmotive australiens : la peur de manquer d'eau. Ce corpus documentaire tente d'expliquer ce paradoxe apparent. 1. En 1992, David Ingle Smith, chercheur en sciences de l'environnement, débute son ouvrage sur l'eau en Australie en soulignant que les Australiens éprouveraient une satisfaction malsaine en décrivant leur pays comme étant le continent le plus sec du monde. 1.1. « A sunburnt country » ? 1.2. 2.
20 ans de mutations des routes maritimes en 4 pages L'ISEMAR, Institut supérieur d'économie maritime, situé à Nantes et Saint-Nazaire, a publié en mai 2017 une note de synthèse de 4 pages revenant sur l'évolution du commerce maritime mondial depuis la fin des années 1990 : « 20 ans de mutations des routes maritimes » (pdf). Le document, très synthétique par sa nature, comporte 6 paragraphes dont nous vous livrons les titres et l'idée générale : – Une petite histoire des routes maritimes : géohistoire du transport maritime de marchandises à partir du XVe siècle. – Les routes de la globalisation : Le basculement des flux commerciaux vers l'Asie à partir des années 1990, et la conteneurisation, témoignent d'une multipolarité croissante. Pour compléter :
Jean-Marie Miossec, Le conteneur et la nouvelle géographie des océans et des rivages de la mer. Dans le sillage de la CMA CGM 1Avec Le conteneur et la nouvelle géographie des océans et des rivages de la mer. Dans le sillage de la CMA CGM, Jean-Marie Miossec trace sa route au long cours sur près de 650 pages de texte et de plus de 700 pages si l’on inclut les 20 pages de bibliographies, les 20 pages d’un excellent glossaire du transport maritime et les 15 pages d’index qui permettent de retrouver avec aisance les lieux ou encore les armements. Les 145 cartes et schémas de synthèse, souvent inédits, permettent de comprendre les dynamiques complexes ou de saisir l’ampleur des aménagements portuaires. Il s’agit là d’un ouvrage remarquable par la qualité des analyses, la richesse des exemples et des études de cas, la profondeur de l’approche géographique. 3Alors que les compagnies historiques, dont la CGM, poursuivaient une logique Nord/Sud et de desserte à partir d’un port de base, de nouveaux armateurs font le pari de l’affrètement de navires plutôt que de posséder une flotte en main propre. 13J.