background preloader

Stigmergie

Stigmergie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La stigmergie est une méthode de communication indirecte dans un environnement émergent auto-organisé, où les individus communiquent entre eux en modifiant leur environnement. La stigmergie a d'abord été observée dans la nature — les fourmis communiquent en déposant des phéromones derrière elles, pour que d'autres fourmis puissent suivre la piste jusqu'à la nourriture ou la colonie suivant les besoins, ce qui constitue un système stigmergique. Histoire[modifier | modifier le code] Le terme fut introduit par le biologiste français Pierre-Paul Grassé en 1959, en référence au comportement des termites. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Parunak, H. v D. (2003). Annexes[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] P.

Élément transposable Historique[modifier | modifier le code] La découverte en a été faite au début des années 1950 par Barbara McClintock, une spécialiste de la cytogénétique du maïs, et lui a valu le prix Nobel de médecine en 1983. Structure[modifier | modifier le code] Les transposons, généralement connus pour leur importance dans le transfert de fonctions, sont des éléments mobiles constitués d'une séquence d'ADN. Part dans les génomes[modifier | modifier le code] Relativement peu fréquents dans les petits génomes (bactéries, levures), les éléments transposables y ont toutefois toujours été trouvés en petit nombre (peu de familles différentes et peu de copies par famille). Types[modifier | modifier le code] Éléments à ARN[modifier | modifier le code] Les éléments de classe I sont majoritaires chez de nombreux végétaux (de 10 % chez Arabidopsis thaliana a 95 % du génome de certaines Liliaceae et Triticeae), chez la levure et chez les mammifères. Éléments à ADN[modifier | modifier le code]

Transcriptase inverse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Transcriptase inverse Transcriptase inverse du VIH-1. La transcription inverse d'ARN est un des mécanismes principaux permettant la génération de séquences répétées dans les génomes, en particulier les répétitions dispersées. Dans le génome des mammifères, les séquences LINE ou les rétrovirus endogènes contiennent ainsi souvent un gène codant une transcriptase inverse permettant la réplication et la multiplication de ces éléments mobiles. La transcriptase inverse est utilisée dans le cadre d'une RT-PCR pour quantifier par exemple de l'ARN. Historique[modifier | modifier le code] Howard Temin et Satoshi Mizutani et indépendamment de David Baltimore, découvrent en 1970 la transcriptase inverse, associée au virus du sarcome de Rous (RSV). Lien externe[modifier | modifier le code] (en) Reverse transcriptase: PDB molecule of the month

Mitose La mitose, du grec mitos qui signifie « filament » (référence à l'aspect des chromosomes en microscopie), est la division cellulaire des eucaryotes par laquelle une cellule mère se transforme en deux cellules filles qui lui sont génétiquement identiques. Les mécanismes de la mitose sont très semblables chez la plupart des eucaryotes, avec seulement quelques variations mineures. Les procaryotes sont dépourvus de noyau et ne possèdent qu'un chromosome sans centromère, ils ne se divisent donc pas à proprement parler par mitose, mais par scission binaire, tertiaire, multiple, ou par bourgeonnement. Une cellule se divise un nombre limité de fois, soit entre 50 et 70 fois[1], nombre appelé limite de Hayflick. La mitose est aussi une étape précise du cycle de vie des cellules eucaryotes, dit « cycle cellulaire », qui est l'étape de duplication de chaque chromosome de la cellule mère et de leur répartition égale dans chaque cellule fille. Le cycle cellulaire est divisé en plusieurs phases :

Chronobiologie La chronobiologie est une discipline scientifique étudiant l’organisation temporelle des êtres vivants, des mécanismes qui en assurent la régulation (contrôle, maintien) et de ses altérations. Cette discipline traite essentiellement de l’étude des rythmes biologiques. L’Homme préhistorique acquiert déjà une connaissance sommaire de l’organisation temporelle des êtres vivants (maturité des fruits, migration du gibier, frai des saumons, etc.). Au XVIIe siècle, le médecin italien Santorio Santorio met en évidence le rythme circadien chez l’Homme en mesurant la variation journalière de son poids. En 1729, le savant français Jean-Jacques Dortous de Mairan étudie la nyctinastie chez le mimosa pudique, appelé aussi sensitive : même placée dans l’obscurité totale et dans un environnement constant (température, humidité), la plante continuait d’ouvrir ses feuilles (comme elle le fait pendant le jour) et les replier la nuit. MESOR pour Midline Estimating Statistic Of Rythm. Buijs ,R.

Diurnal and nocturnal feeding activity in Arctic char (Salvelinus alpinus) and rainbow trout (Oncorhynchus mykiss) Cited by 1. Daily rhythms in the behavioural stress response of the zebrafish Danio rerio 2. Horizontal ramping rate framework to quantify hydropeaking stranding risk for fish 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. 60. 61. 62. 63. 64. 65. 66. 67.

Gastrulation La mise en forme de cet article est à améliorer (février 2022). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Comment faire ? Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification. Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article. La gastrulation correspond à la seconde phase de développement embryonnaire lors de laquelle la mitose est en continuel ralentissement. Il y a différents types de gastrulation, selon la nature des œufs concernés. Au début de la gastrulation, l'embryon possède une symétrie quasiment sphérique. Différents types d'œufs[modifier | modifier le code] Œufs oligolécithes[modifier | modifier le code] Les œufs oligolécithes sont pauvres en vitellus[1], leur gastrulation se fait par embolie. Apparition de mouvements cellulaires coordonnés[modifier | modifier le code]

Effet tunnel L'effet tunnel désigne la propriété que possède un objet quantique de franchir une barrière de potentiel même si son énergie est inférieure à l'énergie minimale requise pour franchir cette barrière. C'est un effet purement quantique, qui ne peut pas s'expliquer par la mécanique classique. Pour une telle particule, la fonction d'onde, dont le carré du module représente la densité de probabilité de présence, ne s'annule pas au niveau de la barrière, mais s'atténue à l'intérieur de la barrière (pratiquement exponentiellement pour une barrière assez large). Si, à la sortie de la barrière de potentiel, la particule possède une probabilité de présence non nulle, cela signifie qu'elle peut traverser cette barrière. La durée de traversée tunnel d'une particule à travers une barrière quantique a été, et est encore, le sujet d'âpres discussions. L'effet tunnel est à l'œuvre dans : Cas particulier : l'effet tunnel résonnant. à gauche, à droite). pour avec Pour les calculs on se place dans le repère où

Magnétoréception La magnétoréception, aussi appelée magnétoception ou biomagnétoréception, est un sens qui permet à un être vivant (animal, plante[1], champignon, bactérie...) de détecter l'intensité et/ou l'orientation d'un champ magnétique. Ce sens serait donc en rapport direct avec la migration animale, puisqu’il détecte le champ magnétique terrestre (qui est habituellement statique). Il permettrait donc aux animaux de constituer des « cartes » du monde et de naviguer. Dans les années 1990 on disposait déjà de preuves expérimentales que chez les vertébrés, la magnétoréception est dépendante de la lumière, mais sans que l’on puisse alors expliquer cette dépendance ni le mécanisme de magnétoréception[2]. Magnétoréception indirecte utilisant l’électroréception[modifier | modifier le code] Magnétoréception directe[modifier | modifier le code] Magnétoréception utilisant la magnétite[modifier | modifier le code] Un échantillon de magnétite. Magnétoréception chez les invertébrés[modifier | modifier le code]

Cryptochrome Les cryptochromes (du grec κρυπτό χρώμα krupto chroma, qui signifie, « couleur cachée ») sont des flavoprotéines, protéines ubiquitaires, notamment impliquées dans les rythmes circadiens des plantes et animaux, et dans la détection du champ magnétique chez un certain nombre d'espèces dans le règne du Vivant. Les cryptochromes absorbent la lumière ultraviolette[1], du proche UV et/ou la partie du spectre visible de la lumière bleue. Ils modifient la croissance chez le végétal en fonction de l'éclairement et de la photopériode. Ils semblent ainsi jouer un rôle d'intermédiaire entre l'éclairement et la croissance et forme de la plante. On en trouve aussi chez les animaux (ex : souris, oiseaux ou invertébrés marins fixés tels que les coraux[6]), chez les insectes (la drosophile), ainsi que chez l'homme. Ils sont aussi présents chez les bactéries cyanophycées[1]. Étymologie, vocabulaire scientifique[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] (en) (en) F.

Biologie quantique La biologie quantique est l'étude des applications de la mécanique quantique et de la chimie théorique aux objets et problèmes biologiques. De nombreux processus biologiques impliquent la conversion de l'énergie en des formes utilisables pour des transformations chimiques et sont de nature quantique. Ces processus impliquent des réactions chimiques, l'absorption de la lumière, la formation d'états électroniques excités, le transfert d'énergie d'excitation et le transfert d'électrons et de protons (ions hydrogène) dans des processus chimiques tels que la photosynthèse, l'olfaction et la respiration cellulaire[1]. La biologie quantique peut utiliser des calculs pour modéliser les interactions biologiques à la lumière des effets de la mécanique quantique[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Applications[modifier | modifier le code] Photosynthèse[modifier | modifier le code] Diagramme du complexe FMO. Mutations de l'ADN[modifier | modifier le code] Vision[modifier | modifier le code]

Photopériodisme L'article doit être débarrassé d'une partie de son jargon (novembre 2018). Sa qualité peut être largement améliorée en utilisant un vocabulaire plus directement compréhensible. Discutez des points à améliorer en page de discussion. Lors d'un équinoxe, ce rapport est de 1 (12 heures de jour et 12 heures de nuit). Photopériodisme chez les végétaux[modifier | modifier le code] Influence de la photopériode sur l'induction florale chez les plantes annuelles[modifier | modifier le code] Les recherches permettant la compréhension des mécanismes induisant la floraison ont été menées dans le but d’améliorer la productivité agricole et elles ont permis de démontrer que les plantes répondent en fonction de la durée du jour[3]. Les plantes à floraison en jours longs (LD) fleurissent lorsque la période de lumière est supérieure à un seuil, appelé photopériode critique [5]. Transition du méristème apical en méristème floral[modifier | modifier le code] Mécanisme moléculaire [modifier | modifier le code]

Related: