
Perturbateurs endocriniens : le Bisphénol A (BPA) classé ‘substance extrêmement préoccupante par l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) L’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) a classé le bisphénol A comme substance « extrêmement préoccupante ». Ces substances peuvent avoir des effets graves et souvent irréversibles sur la santé humaine et l’environnement. En Février 2017, l’ANSES, l’agence française de sécurité alimentaire avait soumis à l’ECHA une proposition du bisphénol A comme substance extrêmement préoccupante en mettant en avant les effets de perturbateur endocrinien du bisphénol A. Ce classement impose aux industriels de notifier la présence de la substance dans le produit. Où trouve-t-on le bisphénol A ? Le bisphénol A (ou le 4,4’-Isopropylidènediphénol) se trouve dans de nombreux emballages et plastiques alimentaires : boites de conserve, canettes, plats préparés, biberons, …) mais également dans le non alimentaire (DVD, verres de lunettes, prises…). La dose journalière admissible DJA du BPA est de 0.05 mg/kg poids corporel/jour (EFSA, 2008). Reconnaître le BPA ? Les effets suspectés sur la santé ?
Effets de l'exposition maternelle a la pollution atmospherique... femme enceintes et Phénol Un consortium de recherche associant des équipes Inserm, les Centres Hospitalo-Universitaires de Nancy et Poitiers, le Center for Disease Controls and Prevention (CDC, Atlanta, USA), et coordonné par l’équipe d’épidémiologie environnementale de l’Inserm et de l’Université de Grenoble (Unité 823), vient de publier une étude épidémiologique montrant que l’exposition pendant la grossesse à certains phénols, notamment les parabènes et le triclosan, pourrait perturber la croissance des petits garçons durant la vie fœtale et les premières années de vie. Le bisphénol A n’était pas associé à une modification nette de la croissance. Ces résultats sont parus dans la revue Epidemiology datée de ce mois de septembre 2014. ©Fotolia Les femmes enceintes sont exposées à plusieurs composés très largement produits et présents dans notre environnement. L’étude s’est appuyée sur 520 petits garçons de la cohorte mère-enfant EDEN
Perturbateurs endocriniens COMPLET (fonctionnement) Le système endocrinien regroupe les organes qui sécrètent des hormones : thyroïde, ovaires, testicules, hypophyse… Il libère ces médiateurs chimiques dans la circulation sanguine, pour agir à distance sur certaines fonctions de l'organisme comme la croissance, le métabolisme, le développement sexuel, le développement cérébral, la reproduction… Il s’agit donc d’un système de communication entre organes. Les perturbateurs endocriniens altèrent le fonctionnement de ce système en interagissant avec la synthèse, la dégradation, le transport et le mode d’action des hormones. Ces molécules se caractérisent donc par un effet toxique non pas direct, mais indirect, via les modifications physiologiques qu'elles engendrent. Historiquement, les perturbateurs endocriniens ont commencé à attirer l'attention des chercheurs dès les années 1950. Aujourd'hui, la définition du champ d'action des perturbateurs endocriniens tend à s'élargir.
Perturbateur endocrinien et fertilité – Quel danger pour la grossesse Fertilité, perturbateur endocrinien et grossesse Qu’est-ce qu’un « P.E. » ? : définition Également appelés « P.E. », les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans l’environnement qui, si elles rentrent en contact avec notre organisme, interfèrent avec notre fonctionnement hormonal par 3 mécanismes : effet stimulateur en mimant l’effet hormonal : le plus fréquent est l’effet estrogène responsable d’infertilité et de cancers hormonodépendants effet inhibiteur : anti androgénique par exemple comme certains pesticides en bloquant le récepteur à l’hormone effet dysrégulateur dans les retro-contrôles comme sur la thyroïde Le programme REACH et le CIRC (centre international recherche sur le cancer) est chargé de répertorier et de classer les 150 000 molécules chimiques selon leur dangerosité en CMR : Cancérigène, Mutagène et Reprotoxique. Quels sont les principaux P.E. ? Pourquoi les perturbateurs endocriniens sont dangereux pour la fertilité et la grossesse ?
Perturbateurs endocriniens : toxique pour l’Homme Des chercheurs apportent la preuve expérimentale, sur du tissu humain, d’un effet toxique démultiplié du mélange de ces substances. LE MONDE | 15.09.2017 à 18h03 • Mis à jour le 17.09.2017 à 13h49 | Par Sylvie Burnouf Certaines molécules de synthèse (mais aussi parfois d’origine naturelle) peuvent avoir des effets dits de « perturbateur endocrinien », c’est-à-dire qu’elles ont la capacité d’interférer avec notre système hormonal. Cela se traduit par des altérations des mécanismes biologiques qui régulent notamment le fonctionnement du système reproducteur et le développement du cerveau. La suspicion d’un effet délétère décuplé de ce mélange de molécules – dit « effet-cocktail » – était jusqu’à présent fondée sur des études chez l’animal et dans des cellules cultivées en laboratoire. Lire aussi : Le bisphénol A considéré « extrêmement préoccupant » par l’Europe Un effet multiplié par 10, voire 10 000 Lire aussi : Perturbateurs endocriniens : la France capitule Modèle de prédiction
Infertilité et perturbateurs endocriniens (définition et substances) Le rôle des produits chimiques dans les troubles de la fertilité Des milliers de couples consultent chaque année pour des problèmes de stérilité. Et ces chiffres ne cessent de progresser. Pourquoi les troubles de la fertilité sont-ils de plus en plus fréquents ? La réponse se trouve peut-être autour de nous. Et si le premier responsable était l’environnement ? C’est un fait. Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ? Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques de synthèse ou d’origine naturelle, qui interfèrent sur le système hormonal et peuvent, entre autres, avoir des conséquences sur le système reproducteur féminin. Comment les perturbateurs endocriniens agissent-ils ? Le système reproducteur féminin est régi par des hormones. Quelques exemples de perturbateurs endocriniens : Le plus ancien, dont on connaît les conséquences dramatiques aujourd’hui, est le Distilbène. Comment limiter l’impact des perturbateurs endocriniens ? Privilégier une alimentation « maison ».
100 scientifiques dénoncent le poids des "intérêts industriels" Près de cent scientifiques européens et américains ont dénoncé mardi les "intérêts industriels" qui "déforment délibérément des preuves scientifiques" pour empêcher la réglementation des perturbateurs endocriniens. "Le projet d'établir une réglementation de ce type dans l'Union européenne est activement combattu par des scientifiques fortement liés à des intérêts industriels, produisant l'impression d'une absence de consensus, là où il n'y a pourtant pas de controverse scientifique", estiment les signataires d'une tribune publiée par Le Monde. Cette méthode de la "manufacture du doute" est régulièrement utilisée lorsque des découvertes scientifiques touchent "de puissants intérêts industriels", soulignent les scientifiques, parmi lesquels l'endocrinologue du CNRS Barbara Demeneix ou le toxicologue de l'université britannique de Brunel Andreas Kortenkamp. "Préoccupés" par les orientations de l'UE. Les perturbateurs endocriniens omniprésents.
Perturbateurs endocriniens : comment les lobbys ont gagné – Association française des malades de la thyroide Les données sont connues, brutales : la qualité du sperme s’est effondrée de moitié en cinquante ans, ou encore le nombre de diabètes a doublé en vingt ans dans les pays riches, et certains cancers explosent. Les causes ? Variées sûrement. Il n’empêche, pour la communauté scientifique, il ne fait guère de doute que ces perturbateurs endocriniens (PE) jouent un rôle essentiel. Et voilà que face à cette catastrophe annoncée, il ne se passe rien. Cancers, diabète, infertilité… Point de départ donc, les PE, ces petites bêtes qui sont partout, dans la plupart des produits que fabriquent l’industrie pétrochimique. «L’industrie sur le pied de guerre» L’heure est grave. Au même moment, en 2006, les instances européennes adoptent Reach, un vaste programme dont le but est de protéger la santé et l’environnement en mettant un peu d’ordre dans le grand bazar chimique qu’est devenu le monde contemporain. L’industrie pétrochimique sent le danger. Commence donc une bataille d’influence.
Perturbateurs endocriniens: où les trouve-t-on ? Dans l’eau, dans l’air, dans les maisons ou dans les parcs. Si les perturbateurs endocriniens sont présents partout, on les trouve particulièrement dans l’alimentation. Les perturbateurs endocriniens sont omniprésents! Cela ne signifie pas que vous êtes en danger mais le fait est que ces substances sont bien présentes. Au domicile Au domicile, les perturbateurs endocriniens sont dans toutes les pièces: ● Les enduits de construction, peintures, dalles... sont imprégnés de composés perfluorés, de solvants ou encore de phtalates. ● Les tapis, moquettes, rideaux, coussins, mousses de canapé, de fauteuil ou de literie contiennent des composés polybromés pour les rendre moins inflammables et les textiles sont parfois revêtus de composants antitaches tels que les composés perfluorés. ● Les appareils électroniques: téléviseurs, ordinateurs... contiennent des retardateurs de flammes bromés libérés par la chaleur. Dans la cuisine... ● Les ustensiles renferment souvent des perturbateurs endocriniens.
Fertilité masculine en berne : « les perturbateurs endocriniens ont une incidence » La qualité du sperme des Occidentaux a chuté de moitié ces quarante dernières années. Les perturbateurs endocriniens en seraient la principale cause. Ils sont de moins en moins nombreux… et pourraient même venir à manquer. Le nombre total de spermatozoïdes a diminué en moyenne de moitié entre 1973 et 2011, aux États-Unis, en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée dans la revue Human Reproduction. Leur concentration dans un millilitre de sperme a suivi la même tendance. Le Figaro: Pourquoi assiste-t-on à une baisse du nombre de spermatozoïdes? Tout d’abord, il faut regarder la manière dont nous vivons, dont nous produisons et nous mangeons. Quelles sont les conséquences de cette baisse? Théoriquement, nous pouvons déduire de cette diminution de la concentration et du nombre de spermatozoïdes que les Occidentaux deviennent moins fertiles. Que faudrait-il faire pour inverser la courbe? Cela passe par de petites avancées.
[Perturbateurs] Quand la dose ne fait plus le poison (3/6) – SESAME Par Lucie Gillot. Venons-en à présent à ce qui nous occupe : le casse-tête que représentent les PE pour les évaluateurs du risque. Premier élément de difficulté, l’existence dans certains cas de courbes dose-réponse dites « non monotones ». Cette caractéristique vient bousculer un paradigme jusqu’alors important en toxicologie, le précepte de Paracelse (« la dose fait le poison »), en vertu duquel la dose est un prédicateur important de l’effet. Or, dans le cas où la courbe dose-réponse a l’allure d’un U ou d’un J, les effets à faibles doses peuvent être plus marqués que les effets à des doses moyennes. Et quand ce n’est plus la durée mais le moment d’exposition qui pose question. Cette question de la « fenêtre d’exposition » et de l’exposition in utero pose une troisième difficulté : comment mettre en évidence les effets adverses lorsque ceux-ci surviennent des années après ?