
Mythologie japonaise Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La mythologie japonaise (日本神話, Nihon shinwa?) est l'ensemble des légendes et des mythes du Japon. Les mythes japonais principaux, comme généralement accepté de nos jours, sont d'origine shintoïste, basés sur le Kojiki et d'autres ouvrages complémentaires. Un aspect intéressant de la mythologie japonaise est qu'elle explique l'origine de la famille impériale, considérée officiellement au Japon comme d'ascendance divine jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Orthographe des noms propres[modifier | modifier le code] Ainsi : Ninigi, ou Amenigisikuninigisiamatuhidakahikohononiniginomikoto dans sa forme complète, peut tout aussi bien être abrégé en Hikohononinigi ou Hononinigi. Dans cet article, les noms propres seront écrit sous la forme historique usuelle. Ex. Pour des raisons historiques les syllabes en k, s, t, et h sont parfois remplacées par leurs formes altérées respectivement en g, z, d, et b. Ex. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Jimmu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'empereur Jinmu représenté par Tsukioka Yoshitoshi (1839-1892). L'empereur Jinmu (神武天皇, Jinmu Tennō?), fondateur mythique du Japon, est considéré comme le descendant de la déité shinto Amaterasu. La maison impériale actuelle du Japon fonde ses droits au Trône du chrysanthème sur sa descendance directe de Jinmu. Tradition[modifier | modifier le code] Selon la tradition décrite dans le Kojiki (Récit des faits anciens, ouvrage considéré comme le tout premier écrit du Japon) et le Nihon Shoki, Jinmu est né le 1er janvier 711 av. Ascendance[modifier | modifier le code] Selon la croyance shinto, Jinmu est considéré comme un arrière-arrière-arrière-petit-fils de la déesse du soleil Amaterasu. Migration[modifier | modifier le code] Au Yamato, Nigihayahi no Mikoto, qui clame aussi être un descendant des dieux de Takamagahara, est le protégé de Nagasunehiko. Légende[modifier | modifier le code] Sujin[modifier | modifier le code]
Célébration de l'Hanami Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cerisier en fleur Le hanami (花見, hanami?, littéralement, « regarder les fleurs »), ou o-hanami avec préfixe honorifique, est la coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura). À partir de fin mars ou début avril, les sakura entrent en pleine floraison partout dans le Japon. De nos jours, le hanami se résume souvent à profiter de cette saison pour pique-niquer, discuter, chanter sous les cerisiers en fleur[1]. Il existe aussi une forme de hanami concernant l'abricotier du Japon (ume), précédant celui des cerisiers du Japon, ainsi que du pêcher, succédant aux cerisiers[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Les sakura étaient à l'origine employés comme annonciateur de la saison de plantation du riz. La coutume a été à l’origine limitée à l’élite de la cour impériale, mais s'est rapidement répandue à la société des samouraïs et à partir de la période Edo aux gens du peuple.
Trône du chrysanthème Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le trône Takamikura au palais impérial de Kyoto est essentiellement utilisé pour les cérémonies d'accession (1917). Selon certaines légendes, le trône du Chrysanthème est la plus ancienne dynastie monarchique de la planète. Dans le Nihonshoki, il est dit que l'empire du Japon a été fondé en 660 avant JC par l'empereur Jimmu. Selon la tradition, l'empereur Akihito est le 125e descendant de Jimmu. Les données historiques remontent à l'empereur Ōjin qui est présenté pour avoir régné au début du Ve siècle. La cérémonie Donto Yaki - donto, Japon, sagicho, voyage - TetedeChat.com Nous avons fêter Noël et le nouvel an au Japon, en famille d'adoption. En ce qui concerne Noël, ce n'est pas vraiment important ici, c'est plus un jour pour les couples (si,si) qu'un jour en famille, mais si vous êtes en ville il y aura quand même des décorations et une «petite» ambiance de fête, en revanche en province pas du tout… Pourtant Koji notre boss, peut-être en notre honneur nous a offert un repas de rois ! Paella (faite maison), et des gâteaux importés d'Allemagne, Italie et Espagne. Le nouvel an est plus intéressant, les coutumes sont bien différentes des nôtres. En plus de prendre un dîner à 17h45, personnellement, un record ! Nous avons eu droit à de délicieuses araignées de mer. Le lendemain les décorations «typiques» des maisons, temples et même brasseries sont changés avec la nouvelle année, ils montent aussi de petits arbres de bambou en pot avec les même décorations (Kado Matsu) pour l'occasion.
Daruma Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Figurines Darumas au temple Shorinzan Daruma-ji, à Takasaki au Japon Daruma de l'équipe Chevrolet lors de la manche Japonaise du championnat WTCC. Daruma (達磨, Daruma?) Description et rituels associés[modifier | modifier le code] Les daruma sont des figurines creuses, de forme arrondie, sans bras ni jambes. Certaines figurines sur les joues ont des caractères peints expliquant le type de souhait de son propriétaire (gloire, richesse, santé, protection des siens). On peut se procurer les daruma dans les temples bouddhistes ou à proximité. Jeux[modifier | modifier le code] De nombreux jeux d’enfant sont inspirés par le Daruma. Polémique[modifier | modifier le code] À la fin des années 1990, plusieurs groupes de défense des droits de l'homme ont condamné l'utilisation des daruma sans yeux comme étant une discrimination à l'égard des aveugles. Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Daruma, sur Wikimedia Commons
Momotarō Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Poupée de Momotarō Légende[modifier | modifier le code] Selon la version de la légende, datant de l'Époque d'Edo, Momotarō est venu sur Terre dans une pêche qui descendait une rivière. Cependant, Momotarō était paresseux et trouvait des excuses pour ne pas travailler. En chemin, Momotarō rencontre un chien, un singe et un faisan avec lesquels il se lie d'amitié. Momotarō est associé à la ville d'Okayama, où l'histoire aurait été inventée. Chanson[modifier | modifier le code] Statue de Momotarō et ses compagnons, à Okayama La chanson pour enfants très populaire au Japon intitulé Momotarō-san no Uta (la chanson de Momotarō) fut publiée pour la première fois en 1911. Voir aussi[modifier | modifier le code] Cette légende est reprise en parodie dans l'episode 9 de l'anime Maid Sama! Les épisodes 377 et 378 de la série animée Detective Conan se déroulent à Okayama et parlent très largement de l'histoire de Momotarō. Kintarō Momotarō, sur Wikimedia Commons
Daruma Otoshi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Daruma Otoshi, son marteau et ses piéces colorées. Le Daruma Otoshi (だるま落とし, Daruma Otoshi?) C'est une figurine sans bras ni jambes en forme de Daruma (達磨, Daruma?) Articles connexes[modifier | modifier le code] Jiraiya Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Jiraya. Jiraiya (児雷也) est un personnage du conte japonais Jiraiya Goketsu Monogatari (La Légende du Galant Jiraiya), populaire dans les représentations de kabuki. Jiraiya rencontre ensuite Tsunade, une belle jeune femme qui maîtrise la magie des escargots, qu’il épouse. Un des serviteurs de Jiraiya, Yashagoro, jaloux et ensorcelé par un serpent, reçoit les pouvoirs de la magie des serpents. Il prend le nom d’Orochimaru et décide d’attaquer son ancien maître. Jiraiya et Tsunade luttent contre Orochimaru, mais ils sont empoisonnés par le venin du serpent et tombent inconscients. Portail du Japon
La cosmogonie Yoruba (Afrique) La religion Yorubaracines de la santéria, Candomblé, Umbanda et d'autres Les chapitres Le peuple Yoruba et les orishas Longtemps bercés par les sirènes de la république nous avons partagé avec l’Afrique nos ancêtres communs les gaulois. Loin de toute arrière-pensée, nous étions tout compte fait heureux de prêter à ces pauvres noirs un peu de ces racines qui semblaient tant leur manquer. Pour des générations élevées au grain du colonialisme, l’africain était un type bizarrement fringué, planté devant sa case à surveiller ses trois maigrichonnes chèvres, croyant à balivernes dignes d’un moyen-âge que nous, nous avions relégué au rang des antiquités superstitieuses.Aujourd’hui nous savons enfin que l’Afrique avait ses grands royaumes, ses cultes riches de mythologie et de symboles, et un art sacré dont la splendeur éclate dans nos plus grands musées. Casque Yoruba- Si nous retrouvons les yorubas dans les rivages des Caraïbes, c’est vers le Nil qu’il nous faut en rechercher les origines.
Izanagi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Légende[modifier | modifier le code] La terre au commencement était vide et « comme une méduse dans la mer ». Une divinité masculine Izanagi et une divinité féminine Izanami décidèrent alors de descendre sur terre pour la peupler. Mais pour cela, il fallait tout d'abord créer une terre ferme. C'est ce qu'ils firent au moyen d'une hallebarde appelée, Ame no nuhoko (en) (天沼矛, Ame no nuhoko (en)? Après une expérience infructueuse car c'était Izanami qui avait pris l'initiative de leur union, les deux kami engendrèrent de nombreux autres kami qui formèrent petit à petit tout ce que contient la nature : les îles, les montagnes, les fleuves, le vent, le sable, etc. Mais alors qu'elle donnait naissance au kami du feu (Kagutsuchi), Izanami fut mortellement brûlée et se retira au royaume des morts. Izanagi parvint à lui échapper de justesse et scella l'entrée du royaume des morts d'une lourde pierre. Influence[modifier | modifier le code]
Yoruba religion The Yorùbá religion comprises the traditional religious and spiritual concepts and practices of the Yorùbá people. Its homeland is in Southwestern Nigeria and the adjoining parts of Benin and Togo, a region that has come to be known as Yorùbáland. Yorùbá religion is formed of diverse traditions and has no single founder. It has influenced or given birth to a host of thriving ways of life such as Lucumí, Umbanda and Candomblé.[1] Yorùbá religious beliefs are part of Itan, the total complex of songs, histories, stories and other cultural concepts which make up the Yorùbá society.[1][2][3] Beliefs[edit] According to Kola Abimbola, the Yorùbá have evolved a robust cosmology.[1] In brief, it holds that all human beings possess what is known as "Àyànmô"[4] (destiny, fate) and are expected to eventually become one in spirit with Olódùmarè (Olòrún, the divine creator and source of all energy). Prayer to one's Orí Òrún produces an immediate sensation of joy. Olódùmarè[edit] Divinities[edit]
Amaterasu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Amaterasu (天照, Amaterasu?) est, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil. Selon cette religion, tous les empereurs japonais l'auraient comme ancêtre. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. On accole parfois à son nom le qualificatif ōkami (大神, ōkami?) Légende[modifier | modifier le code] Elle est née de l'œil gauche de son père, Izanagi, quand il s'est purifié par ablution après son retour du pays des morts. En guise de punition, Amaterasu bannit Susanoo du royaume des cieux. Liens avec la famille impériale[modifier | modifier le code] Selon le Kojiki[1], Amaterasu ordonna à son petit-fils Ninigi de descendre sur la Terre et de la gouverner. De la restauration Meiji jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'empereur fut donc considéré comme un dieu vivant dont le culte était pour cette raison une affaire nationale. Dans la culture populaire moderne[modifier | modifier le code]