
Le livre pour pré-ados "On a chopé la puberté", accusé de sexisme, visé par une pétition L'ouvrage, à destination des pré-adolescents, fait l'objet de vives critiques sur les réseaux sociaux. Il a même été visé par une pétition en ligne, vendredi. Près d'un mois après sa parution, le livre On a chopé la puberté est au cœur d'une vive polémique sur les réseaux sociaux. Plusieurs extraits d'On a chopé la puberté ont vite été remarqués, et dénoncés sur les réseaux sociaux. Juste en dessous, le livre explique que "grâce à tes nouvelles formes plus arrondies, tu convaincs ta mère de renouveler totalement ta garde-robe et d’aller faire du shopping dans des boutiques de grande", et que "comme tu grandis", "tu as enfin le droit de porter du fard à paupières, du gloss, voire du mascara, au collège". Ces extraits n'ont pas manqué de faire réagir plusieurs internautes. Bonjour on est en 2018 et @MilanPresse ose publier un torchon pareil. A ne SURTOUT pas lire: "on a chopé la puberté", un livre "moisi de stéréotypes" et de "culture du viol" publiés par @MilanJeunesse.
Être ou ne pas être misandre | Paie ton reloud ! Pour commencer cet article j’aimerais que nous nous mettions d’accord sur quelques points de vocabulaire. Premièrement, lorsque l’on parle de sexisme, on parle d’un système, d’un fonctionnement, d’une construction sociétales, pas d’actes individuels. Il n’existe donc pas de « sexisme anti-hommes » ou de « sexisme inversé ». En effet, la société dans laquelle nous évoluons est tenue par les hommes et privilégie les hommes. Deuxièmement, lorsque l’on dit d’un homme qu’il est misogynie, on ne sous-entend pas qu’il déteste chaque femme individuellement pas vrai ? Enfin faisons un point sur ce qu’est une généralité. Bien. Selon Wikipédia « la misandrie est un trait de caractère qui se manifeste par un sentiment de mépris ou d’hostilité à l’égard des hommes ». Quelles sont les conséquences de la misogynie ? Maintenant j’aimerais comprendre. Qu’est-ce qui fait si peur ? Et puis comment peut-on sérieusement reprocher à une personne discriminée de détester ses oppresseurs ? J’aime ça :
Féminisme, rien n'est acquis ! On accole beaucoup d’images, et parfois péjoratives derrière le terme « féministe ». Certains n’imaginent souvent qu’un gang de femmes en colère, hurlant leur indignation à qui veut l’entendre. Et pourtant, le féminisme n’est autre qu’un mouvement politique, philosophique et idéologique qui cherche à promouvoir les droits des femmes, dans la vie réelle comme dans la vie publique, afin de gommer les inégalités entre les sexes. C’est à partir du 19e siècle que le féminisme engagé voit le jour en France, en Grande Bretagne ou encore aux Etats Unis. Les féministes, dont font partie de grands noms comme Simone de Beauvoir, les suffragettes anglaises, l’américaine Angela Davis, ou encore Simone Veil, ont remporté de précieuses batailles : comme par exemple le droit de vote, ou le droit à l’avortement. Et pourtant… Ces batailles, aussi récemment remportées soient-elles, ne sont jamais définitivement acquises.
Les princesses à l’épreuve de leur rôle modèle - CultureNego En tant que figures tutélaires, les princesses issues des dessins animés de notre enfance représentent pour nous de véritables modèles d’inspiration. Tandis que les petits garçons sont poussés à davantage s’identifier à des pirates, des grands sportifs ou des aventuriers intrépides, de nombreuses petites filles grandissent en nourrissant le rêve de devenir comme leurs héroïnes télévisées. Mais à quelles valeurs et à quelles aspirations ces princesses, notamment chez Disney, renvoient-elles ? Observons d’un peu plus près l’évolution des princesses de notre jeunesse : 1. Profil : Blanche Neige est née avec une peau blanche comme la neige, des lèvres rouges comme le sang et des cheveux noirs comme le bois d’ébène. 2. Profil : À sa naissance, les marraines-fées de la belle au bois dormant lui offrent des dons : la beauté pour la première, la belle voix pour la seconde. 3. 4. 5. Une (vraie) princesse qui n’a pas froid aux yeux … c’est possible ! Valentine Poisson
Pourquoi le genre dérange Une décision que les pages idées de _Libération_ résument ainsi en titre: « Valérie Pécresse coupe les bourses au genre ». C’est en effet le nième épisode de cette absurde « chasse aux sorcières », déclenchée dans l’orbite de la Manif pour tous, contre un domaine de recherche extrêmement fécond, transdisciplinaire, né dans la foulée des mises en cause formulées par les mouvements féministes, et qu’on ne peut réduire à ce que ses adversaires désignent comme la « théorie du genre », qui n’est qu’un fantasme, une manipulation idéologique. En gros, cette prétendue « théorie » soutiendrait un « déni manifeste du sexe biologique » et « engendrerait un chaos identitaire et existentiel » avec la fin de la différence des sexes, la transformation des filles en garçons », voire « l’apprentissage de la masturbation à l’école… » D’une certaine manière c’est tout le contraire. Discrimination, ségrégation, la revue de psychanalyse Cliniques méditerranéennes en explore « les figures actuelles »
Plateforme Mathilda - égalité filles-garçons Qu'est-ce que Matilda ? Matilda est une plateforme vidéo pédagogique sur l'égalité des sexes réalisée par l'association "v.ideaux", avec le soutien des ministères de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, de la culture et de la communication, des familles, de l'enfance et des droits des femmes, du magazine L'Étudiant ainsi que de différents partenaires associatifs. Le nom de la plateforme provient de l' « effet Matilda », qui désigne la minimisation systématique de la contribution des femmes à la recherche dont les découvertes sont souvent attribuées à leurs collègues masculins. Les vidéos proposent des éclairages d'universitaires sur diverses thématiques liées à l'égalité ainsi que des films d'animation, etc., illustrés d'archives, de graphiques. La plateforme propose une centaine de vidéos, et est compatible sur supports mobiles. Accéder à Matilda Pour qui ? Les vidéos sont utilisables dans un cadre pédagogique. Une plateforme collaborative
Influence des images véhiculées par les médias sur nos jeunes – L'institut EgaliGone Par Violaine Dutrop Ce texte a servi de base à l’intervention en table ronde du 7 mars 2014 sollicitée par le Conseil Général de l’Isère : “Image des femmes dans les médias : notre jeunesse sous influence ?”. A noter : Une restitution succincte est disponible sur le site de Jeu de société production, dont les intermèdes théâtraux ont été brillants. Les médias : quels sont-ils ? TV (publicité / séries / télé-réalité / films / émissions / journaux TV / clips (je pense à celui de Robin Thick notamment)/ divertissements…)Presse (publicité / tous sujets d’information, de réflexion, de mode ou de divertissement)RadioInternet (ex.: clips, jeux en réseau)Eventuellement les médias culturels (dont livres, médias musicaux, jeux vidéo…) L’influence des images véhiculées par les médias est ancrée dans un tout beaucoup plus large : Il me semble important de préciser deux ou trois choses sur la jeunesse : Au delà des besoins primaires (boire, manger, dormir, se reproduire), il s’agit graduellement de :
En finir avec l'opposition égalité/équité - Une heure de peine... Vous êtes peut-être déjà tombé sur l'image ci-dessus : sur Facebook, sur Twitter, sur Tumblr, dans un mail qu'un ami vous aura envoyé, sur un blog, un site ou que sais-je encore. Et vous vous êtes peut-être dit "ah ben ouais, pas con, tiens". C'est la force des memes : un message simple, un brin d'humour, l'apparence de l'évidence, et donc un pouvoir de conviction très important par rapport aux efforts déployés. Il y aurait tout une étude à faire sur leurs effets sur les perceptions et les comportements politiques. Mais ce n'est pas le sujet ici. Regardons les deux images : elles présentent deux situations différentes, certes, mais il n'y a pas l'égalité d'un côté et son contraire de l'autre. Si on regarde bien, il y a aussi des deux côtés des inégalités. Savoir quelles sont les inégalités justes, c'est savoir si elles sont équitables. L'équité, elle, n'est pas une question de mesure : c'est une question de choix politique. Simple question de vocabulaire ?
Miyazaki, Ghibli et le souhait d'émancipation des femmes Depuis sa création en juin 1985, le Studio Ghibli, grande figure de l’animation japonaise, a toujours été considéré comme innovateur et avant-gardiste. Il faut croire qu’Hayao Miyazaki avait décidé de cette ligne directrice à la création du Studio. Il avait personnellement choisi son nom en référence au Caproni Ca.309² Ghibli. C’était un avion de reconnaissance italien utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est clair qu’il avait voulu donner à son travail ce rôle d’éclaireur, de pionnier qui caractérise aujourd’hui tant le Studio Ghibli. Historiquement parlant, la présence de la femme « héroïne » dans les films d’animation est récente et très limitée. Avec Nausicää de la Vallée, sorti en 1983, le studio Ghibli vient balayer ces clichés et apporter un vent de fraicheur en matière de personnage féminin. Elles auront peut être besoin d’un ami, ou d’un soutien, mais en aucun cas d’un sauveur. – H.Miyazaki Leur représentation physique est tout aussi intéressante.
Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et l’espace. Partie 1 : l’occupation de l’espacePartie 2 : le temps de parole et le choix des sujets de conversationPartie 3 : l’expression de la colère Dans cette nouvelle série d’articles, nous nous intéresserons à différents comportements qui sont typiques des dominants (occuper beaucoup d’espace, avoir beaucoup de temps de parole et parler fort, exprimer certaines émotions comme la colère…). Nous verrons également qu’il est considéré comme peu convenable pour une femme de les arborer. Brigitte Laloupe aborde ce thème dans son livre « Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ». Cela m’a passionnée et j’ai voulu approfondir ce point. Les dominants ont droit à plus d’espace1. Plus précisément, l’espace personnel des dominants est plus grand2. En corrélation avec un plus grand espace personnel, les dominants ont tendance à occuper plus d’espace avec leur corps. L’utilisation de l’espace est donc un très bon indicateur de statut social. Cette socialisation se poursuit à l’adolescence. 1.