
Neuromythes et enseignement : connaître les mythes sur le fonctionnement du cerveau pour mieux enseigner — LRN Masson, S. (2015). Neuromythes et enseignement : connaître les mythes sur le fonctionnement du cerveau pour mieux enseigner. Éducation Canada, 55(3), 32-35. url: labneuroeducation.org/s/Masson2015h.pdf De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c'est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau. Ces neuromythes peuvent s'avérer problématiques pour la réussite des eleves, parce qu'ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d'enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. 5 stratégies de mémorisation plus efficaces que la relecture simple Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable. En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies d’apprentissage préconisées par les sciences cognitives ont en commun de : -s’entraîner à se remémorer les nouveaux apprentissages grâce à une auto évaluation -espacer les séquences d’entraînement
Du point de vue de l'apprentissage Dyslexie : les jeux vidéo au secours des enfants en difficulté ? Des chercheurs britanniques ont découvert que les dyslexiques étaient moins réactifs aux stimuli extérieurs que les autres. Selon eux, la pratique des jeux vidéo pourrait stimuler leur attention et les aider à surmonter leurs difficultés d’apprentissage. » Futura science, 24/02/2014 Les jeux vidéo seraient bénéfiques pour le développement de l'enfant « Aux Pays-Bas, une nouvelle étude suggère que la pratique du jeu vidéo peut avoir des effets bénéfiques pour le développement de l'enfant. Numerama, 27/11/2013 Le jeu sérieux pour créer un environnement d'apprentissage stimulant « A l'école Supérieure de commerce de Chambéry, on a expérimenté l’innovation pédagogique avec les serious game, ce qui a donné lieu à un bilan d'évaluation dont les résultats sont plutôt encourageants. Thot Cursus, septembre 2013. Les jeux vidéos ont des effets positifs 20 minutes.fr, 12/02/2013 Jeux sérieux : quels apprentissages ? European Schoolnet, 2009
Comment les neurosciences revisitent la formation professionnelle (12 vote(s), note: 4,33 / 5) Loading... Les neurosciences redéfinissent les dispositifs d’apprentissage. Quels sont les grands principes pédagogiques qui bénéficient de l’apport des neurosciences ? Est-ce que les neurosciences impactent particulièrement la formation continue pour adulte ? La digitalisation, ou le e-learning, comme les neurosciences sont très à la mode en ce moment… peut-on les lier pédagogiquement ? La digitalisation et l’attention nécessaire à l’apprentissage font-elles toujours bon ménage ? Pour télécharger le livre blanc Neurosciences et formationInterview vidéo de Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche en neurosciences à l’institut Pasteur Aurélie Van DijkAprès une formation en neurosciences et en psychologie cognitive et une expérience de 7 ans au sein d’un laboratoire de recherche en psychologie, Aurélie est aujourd’hui chef de projet pédagogique chez CSP.
Inserm - Mémoire Une affaire de plasticité synaptique Il est démontré que les émotions peuvent moduler la façon dont une information est enregistrée, l’émotion renforçant ponctuellement l’attention. Ainsi, une émotion positive peut se traduire par une amélioration ponctuelle des performances mnésiques. Il apparaît également que la consolidation, et donc la rétention d’une information est favorisée par l’émotion : le rappel d’un souvenir émotionnel après un long intervalle est souvent plus important que lorsque ce souvenir est neutre. L’imagerie fonctionnelle montre d’ailleurs que le rappel des souvenirs est proportionnel à leur intensité émotionnelle qui peut être observée par l’activation de l’amygdale, siège des émotions. Enfin, la récupération d’un souvenir est aussi améliorée par la présence d’une émotion positive. Chez les personnes présentant un trouble cognitif, les expériences montrent un effet protecteur des émotions positives sur les capacités résiduelles de mémoire. Mémoire et oubli : du physiologique au pathologique
La classe inversée : l'apprentissage réinventé avec nos vidéos explicatives Aller au contenu La classe inversée : l’apprentissage réinventé La classe inversée est sans doute le bouleversement le plus fascinant dans l’apprentissage aujourd’hui. Elle est reliée directement à un enjeu de civilisation. Cette révolution va bien au-delà de l’aspect purement scolaire. Elle englobe aussi la formation professionnelle. Flashback. Etre intelligent vous offre un certain avantage dans la vie. Et si on changeait tout ? La classe inversée, histoire d’une idée folle La naissance de cette idée, la classe inversée, part d’un constat simple et finalement assez évident. Alors que les cours s’enchaînent, les élèves prennent des notes, puis prennent des notes, puis prennent encore des notes. Si vous vouliez tuer l’envie de savoir d’un apprenant, vous ne vous prendriez pas autrement. La classe inversée vise à renverser ce processus. La classe inversée : définition La classe inversée est une approche pédagogiquequi intervertit le travail en classe et les devoirs à la maison. Comment ?
Programme et présentations 2017 Compte-rendu de la journée sur le Café PédagogiqueReportages réalisés par Ludomag dans le cadre d’Eidos64Compte -rendu de la journée sur Thot CursusDossier spécial Eidos64 sur EducavoxStorify de la journée par Stéphanie De VanssayStorify de la journée par Jean-François Ceci 9h00-9h30 : Accueil café et remise des badges 9h30-10h50 : Ouverture de la journée suivie de la première conférence : Captation vidéo des discours d’ouverture Interview de Nicolas Patriarche, maire de Lons et Président de l’Agence Départementale Numérique64, par Ludomag Interview de Denise St Pé, vice-présidente du Département 64 en charge de l’éducation, par Ludomag Interview de Pierre Barrière, DASEN des Pyrénées-Atlantiques, par Ludomag Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie Les neurosciences cognitives et les sciences de l’éducation partagent de nombreux intérêts communs. Enregistrement audio de la conférence d’Eric TardifSupport utilisé pendant la conférence
Mémorisation active efficace: pourquoi tant d'élèves et professeurs l'ignorent ? Les mémoires sont certainement le champ des sciences cognitives relatif à l’apprentissage celui qui a été le plus étudié au cours des dernières décennies. Et sur lequel nous pouvons nous appuyer avec confiance pour bâtir des modalités pédagogiques efficaces. Nous avons par ailleurs démontré dans une autre section du site (cf. Nous avons choisi d’insister, en les explicitant ci-dessous, sur 4 conditions hautement favorisantes – car elles ont fait leurs preuves – pour une mémorisation efficace : La consolidation mnésique et le multi testingLa mémorisation activeLe feedback procheLe bon usage du temps Nous présentons ici la seconde : La mémorisation active Développement Définitions La mémorisation passive consiste – comme c’est le cas pour l’immense majorité des élèves et des étudiants – à lire et relire un cours pour le mémoriser. La mémorisation active consiste à faire l’effort de répondre à une interrogation pour rappeler une information. ©Equipe Sciences cognitives, Comment Changer l’Ecole
Les vidéos permettent-elles de mieux apprendre ? La tête reposant sur leurs mains ou leurs avant-bras, vos élèves regardent silencieusement un épisode de Friends (en anglais of course!), ou bien un extrait du film Good bye Lenin!, pour approfondir le cours sur la guerre froide… Pour certains d’entre vous, l’usage de la vidéo en classe évoque ces moments où l’on s’autorise un écart dans nos pratiques pour approfondir un sujet de manière plus divertissante. Pour d’autres, la vidéo est un support bien pratique pour illustrer certaines notions ou mener une classe inversée. Que ce soit pour vous faire un avis, pour vous lancer dans la vidéo, ou pour vous perfectionner, vous découvrirez ici les avantages et les inconvénients de la vidéo en tant que support d’apprentissage. 1. (Si vous avez déjà lu notre article sur la classe inversée, allez directement à la partie 2) Imaginez une vidéo où votre voix est enregistrée. 2. Eh oui, c’est une des compétences du socle, et cela concerne toutes les matières et même les EPI ! 3. L’image Le son 4. 5.
Comment étudier? Perspective de la neuroscience Le 10 mai dernier, Steve Masson, professeur à la faculté des sciences de l’Éducation de l’UQAM, a présenté un webinaire intitulé « Comment étudier? Perspective de la neuroscience ». La présentation avait pour but de fournir à des élèves du secondaire des stratégies d’étude efficaces appuyées par certains principes neuroscientifiques. Les stratégies d’étude privilégiées par les étudiants À l’approche d’un examen, relire les notes de cours et surligner les passages clés seraient deux stratégies d’étude souvent utilisées par les étudiants. Apprendre, c’est changer son cerveau D’abord, Masson explique qu’apprendre, c’est modifier les connexions entre les neurones de notre cerveau. Apprentissage : Le cerveau est comme une forêt Pour apprendre, on doit donc « activer » son cerveau (les connexions neuronales) à plusieurs reprises. Stratégie 1 : S’entrainer à activer son cerveau Dans un même ordre d’idées, un élève pourrait se poser des questions à propos de la matière à l’étude.
La répétition espacée, meilleure technique de mémorisation La mémorisation fait partie des fondamentaux de l’apprentissage d’une langue étrangère. Malheureusement, notre cerveau n’est naturellement pas très doué pour retenir de nouvelles informations, ce qui peut vous donner l’impression de n’avoir « aucune mémoire ». Saviez-vous qu’il existait des techniques pour vous simplifier la tâche ? La « répétition espacée » en fait partie et les avancées technologiques récentes l’ont consacrée comme un moyen incontournable d’apprendre du vocabulaire. Partons donc à la découverte de ce formidable outil qui vous fera dire adieu aux trous de mémoire. La répétition espacée, qu’est-ce donc ? La répétition espacée, aussi appelée SRS est une technique d’apprentissage basée sur des révisions à intervalles réguliers, plus ou moins espacés. Notez au passage son nom anglais : spaced repetition system. Une méthode de mémorisation très efficace… mais pas magique Deux raisons m’ont poussé à vous présenter cet outil sur le blog. Les cartes mémoire et le système Leitner
L'Agence des Usages La segmentation des vidéos en plusieurs sections offre un double avantage. Le premier est celui qui vient d'être évoqué à propos de la limitation de la surcharge d'information. Le second avantage est en rapport avec la qualité d'apprentissage. En effet, un récent courant de recherche, notamment mené par Jeffrey Zacks et appelé « cognition événementielle », s'intéresse à la manière dont nous construisons nos représentations mentales des événements de la vie quotidienne. La principale découverte de ces études est que nous nous rappelons toujours des événements temporels continus... de manière discontinue !
Les neuromythes constituent un obstacle au changement dans le domaine de l’éducation Qu’est-ce qui fait obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation? Je crois qu’un des obstacles est lié au fait que les enseignants possèdent souvent de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Ces idées fausses (souvent appelées des neuromythes) représentent un obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation, parce que, lorsqu’un changement s’oppose à une conception bien établie, il y a toujours une tendance naturelle et compréhensible à résister à ce changement. Un des obstacles au changement : les neuromythes Parlons d’abord des neuromythes. Comme vous l’avez peut-être deviné, toutes ces affirmations ne sont en réalité que des neuromythes. Une piste de solution : offrir des cours de neuroéducation Pour combattre ces neuromythes et surmonter l’un des obstacles au changement en éducation, je pense qu’il faudrait inclure, dans la formation des enseignants et des autres intervenants scolaires, un cours de neuroéducation.