
Convoi 77, un projet européen pour transmettre autrement l'histoire de la Shoah Publié le : 27/01/2021 - 07:19 À l'occasion de la journée internationale en la mémoire des victimes de la Shoah, France 24 met en lumière le projet Convoi 77. Depuis plus de six ans, des élèves français et étrangers rédigent les biographies des déportés de ce convoi, le dernier à être parti de Drancy, le 31 juillet 1944. Une autre façon d’enseigner l’histoire de ce génocide. Fanny Azenstarck avait 23 ans. Plus de 75 ans plus tard, leurs visages s’affichent désormais sur le site du Convoi 77. Pour preuve, il cite les derniers sondages réalisés auprès des jeunes. Pour ne pas laisser le champ libre aux négationnistes et donner un nouveau souffle à cet enseignement alors que les derniers témoins disparaissent, une idée très simple émerge : proposer à des collégiens et à des lycéens de retracer le parcours d’une personne du convoi originaire de leur ville ou y ayant vécu. L’association fournit aux enseignants des archives pour démarrer leurs recherches, ainsi que des conseils pédagogiques.
Lumni | Enseignement - [CnRD] 1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister L'Institut national de l'audiovisuel, partenaire du Concours National de la Résistance et de la Déportation, met chaque année à disposition des enseignants et des élèves des documents audiovisuels issus des fonds d'archives de l'Ina. Epousant le thème du concours 2019-2020, le corpus, documenté avec l’appui de la Fondation de la Résistance propose, des archives issues des fonds de presse filmée, de radio et de télévision illustrant la problématique : 1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister. Le plan du dossier suit les axes de réflexion développés au sein de la brochure nationale du CNRD, coordonnée cette année par la Fondation de la Résistance, sous la responsabilité de M. Tristan Lecoq, Inspecteur général de l’Education nationale. Les élèves présentant des devoirs audiovisuels dans le cadre du concours sont exceptionnellement autorisés à intégrer ces documents dans leurs montages à seule fin de les présenter aux jurys. Contact : enseignants-lumni@ina.fr Introduction # 1.
Le négationnisme Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 30 avr. 1987 Contexte historique En 1978, l’hebdomadaire L’Express publie un entretien avec l’ancien Commissaire général aux Questions juives Louis Darquier dit "de Pellepoix", réfugié en Espagne depuis sa condamnation à mort en 1947. Maître de conférences en littérature à l’université Lyon II, Faurisson réussit alors à déclencher une médiatisation sans précédent du négationnisme. Condamné à plusieurs reprises par la justice, Faurisson affirme que les chambres à gaz n’ont pas servi pour les hommes ; si la crémation n’est pas contestée, elle est justifiée par les besoins d’hygiène. Cette négation de la réalité historique peut s’expliquer en partie par les failles d’un mode de représentation de l’histoire. Éclairage média Toute la rhétorique du discours négationniste apparaît dans cet entretien. L'usage récurrent de modalisateurs ("la prétendue extermination", "dit-on") cherche à instiller le doute.
La Shoah à travers la Bande Dessinée Expo BD Emission de radio: "Imbéciles, c'est pour vous que je meurs !" Juif, communiste et résistant, le philosophe Valentin Feldman est mort fusillé en juillet 1942 au Mont-Valérien, en lançant aux soldats du peloton d'exécution ce qui serait considéré comme le mot le plus célèbre de l'histoire de la Résistance : "Imbéciles, c'est pour vous que je meurs !…". Portrait. Or, des décennies durant, ces huit mots constituèrent la seule trace de l'homme qui les avait prononcés. De là, l'idée (et le défi) de partir à la recherche de ce jeune fantôme, qui avait pourtant côtoyé de son vivant d'illustres contemporains ayant pour noms Claude Lévi-Strauss, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Victor Basch ou encore Gaston Bachelard. Longue et incertaine, cette quête devait emprunter plusieurs voies, celle des livres et celle des archives, mais également celle de la mémoire vive. Écouter 45 min À la recherche de Valentin Feldman, locuteur inconnu d'un mot célèbre, par Pierre Frédéric Charpentier
La Bataille du rail (René Clément, 1946) De 1944 à 1946, c'est le Comité de Libération du cinéma français, fondé par des résistants, qui gère la production du cinéma. Il met en place un programme de films, mais aussi d'épuration du cinéma. Clouzot est par exemple interdit de tournage pendant deux ans - on reproche au Corbeau d'avoir été financé par des fonds allemands et de donner une mauvaise image de la France. Au cours de ces deux années, plus d'une vingtaine de films est consacrée à la guerre, la plupart évoquant la Résistance, souvent avec un souci de réalisme historique teinté d'idéalisme. A partir de 1969, se développent des approches de plus en plus iconoclastes de la Résistance et de la Seconde Guerre. Le thème de l'épuration à La Libération, tournée contre l'action des communistes, apparaît dans l'adaptation du roman de Marcel Aymé Uranus en 1990. Carole Robert
VIDEO. Il y a 70 ans, le massacre d'Oradour-sur-Glane Cet article date de plus de sept ans. Publié le 10/06/2014 10:06 Mis à jour le 10/06/2014 10:21 Durée de la vidéo : 1 min. Article rédigé par Le Premier ministre se rend, mardi, dans ce village de Haute-Vienne pour participer à l'hommage aux 642 victimes de cette tragédie. Il y a soixante-dix ans jour pour jour, 642 civils, hommes, femmes et enfants, étaient massacrés à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) par la division SS Das Reich. Selon le programme communiqué par Matignon, Manuel Valls, accompagné par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire, Kader Arif, arrivera à 15 heures dans le village martyr. Longtemps embryonnaires, les investigations relancées outre-Rhin ont débouché en début d'année sur l'inculpation d'un Allemand de 88 ans pour sa responsabilité dans ce qui restera comme la pire tuerie perpétrée sur le sol français par les troupes nazies. Partager :
Nancy Wake, une résistante au service de la France - Épisode 2 Le courage de Nancy Wake, combattante et espionne pour la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale, est aussi exceptionnel que ses exploits. La jeune femme n’a peur de rien pour voler au secours de la France. Une héroïne qui choisit de consacrer sa vie à la défense des libertés et qui risquera plusieurs fois la sienne pour rester fidèle à ses convictions. Nancy Wake conduit des bombardiers, parcourt des centaines de kilomètres à vélo, saute en parachute, participe à des sabotages, à des missions secrètes très périlleuses, en gardant toujours une énergie extraordinaire et un humour ravageur. Elle se fait recruter par le service secret britannique chargé d'aider les résistants dans toute l'Europe. Nancy Wake sera la femme la plus décorée de la Seconde Guerre mondiale. En temps de guerre, je ne vois pas pourquoi nous, les femmes, devrions nous contenter d'agiter fièrement nos mouchoirs pour saluer le départ des hommes au combat tout en leur tricotant des passe-montagnes.
Retour sur la bataille de Stalingrad Cet article date de plus de neuf ans. Publié le 10/05/2015 16:11 Mis à jour le 10/05/2015 17:59 Durée de la vidéo : 3 min Une équipe de France 2 revient sur l'effroyable bataille de Stalingrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Les 70 ans de la capitulation de l'Allemagne nazie ont été célébrés samedi 9 mai en Russie. Aujourd'hui, une immense statue surplombe la colline des principaux combats et les dizaines de milliers de personnes qui y sont enterrées. 16 fois les Allemands ont attaqué, 16 fois les Russes les ont repoussés. Partager : l’article sur les réseaux sociaux les mots-clés associés à cet article Portraits Née le 29 juin 1912, Lucie Bernard a 17 ans lorsqu'elle réussit le concours d'entrée à l'École normale d'institutrices du boulevard des Batignolles à Paris. Déjà d'un caractère bien trempé, elle refuse l'uniforme de l'internat et décide de s'installer à Paris où elle vit de petits boulots. Très vite elle prend conscience de la montée des fascismes en Europe et rapidement elle adhère aux Jeunesses communistes. En 1936, elle se rend à Berlin à l'occasion des Jeux olympiques et découvre la réalité du nazisme. Tout en militant activement, elle entreprend alors des études d'histoire et, en 1938, elle est reçue à l'agrégation d'histoire géographie. Lorsque la guerre éclate, elle est en poste à Strasbourg où elle fait la rencontre de Raymond Samuel, ingénieur des Ponts et Chaussées, mobilisé comme officier du génie. Fin juin 1940, Raymond est fait prisonnier par l'armée allemande. À partir de 1941, le couple Aubrac s'installe à Lyon. Frantz Malassis