DiY : une maison bio-climatique autonome en énergie, why not ?
Drapher, fidèle membre de Reflets, souhaitait nous parler d’un sujet qui lui tient à coeur : sa maison, imaginée et dessinée avec son amie, une sorte de maison en mode DiY qui hacke les dépendances institutionnalisées. Je Amicalement me suis proposé de lui poser quelques questions, et Drapher nous propose ses réponses très instructives Et l’on voit alors que le cas du numérique dématérialisé est complémentaire et convergent avec des choses aussi matérielles qu’une maison en dur, inventée, et si « énergique »! Peux tu nous donner une description rapide des différentes technologies et matériaux que tu as décidé d’utiliser pour ton projet de maison énergiquement autonome, y compris concernant le problème du stockage de l’énergie produite avec les énergies dites renouvelables ou inépuisables ? Au départ je voulais construire en bois, avec une technique dite de la « fuste » : des rondins de 30 cm de diamètre empilés. Oui, mais seulement si tu fais faire les travaux par des artisans.
PlusConscient
Initiatives Pour un Autre Monde - IPAM
La coordination européenne d’actions pour le droit au logement et à la ville et contre la spéculation appelle à une journée d’action en Europe pour lutter pour le droit au logement et à la ville, contre le logement cher et contre l’austérité ! Construisons une Europe sociale, qui garantisse le droit au logement pour toutes et tous ! Unissons nos forces pour transformer le logement, les terres et les villes en biens communs ! Confronté-e-s à ce régime brutal d’austérité européenne qui continue de transformer nos vies en des biens financiers de spéculation globale, violant chaque jour le droit universel au logement, détruisant la démocratie à tous les niveaux et ne présentant aucune solution socialement acceptable à la crise du capitalisme, nous partageons l’orientation commune que l’alternative nécessaire à ce barbarisme ne peut être construite qu’à travers des mouvements sociaux élargis pour une intégration sociale européenne alternative.
Espagne: rébellion de médecins qui continueront à soigner les sans-papiers
Espagne: rébellion de médecins qui continueront à soigner les sans-papiers MADRID (Espagne) - Près de 900 médecins ont signé un manifeste où ils s'engagent à continuer à soignerdans le service public leurs patients en situation irrégulière, en dépit d'un décret qui limitera en Espagne à quelques cas l'assistance universelle aux sans-papiers à partir du 1er septembre. Ma loyauté envers les patients ne me permet pas de manquer à mon devoir éthique et professionnel et de commettre un abandon, explique le texte que 870 médecins avaient déjà signé sur internet mardi. En le ratifiant, ils entrent dans un mouvement d'objecteurs de conscience lancé en juillet par la Société espagnole de médecine de famille et communautaire (semFYC), qui compte 19.500 médecins membres. Ils réagissent ainsi à une mesure controversée du gouvernement conservateur engagé dans un effort de rigueur sans précédent pour tenter de réduire son déficit public jusqu'à moins de 3% du PIB en 2014.
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Réseau des Ecovillages
Correspondants locaux
ESPAGNE • Une utopie anti-crise en Andalousie
Juan Manuel Sánchez Gordillo a fait la une des journaux ces derniers jours après avoir mené une “expropriation forcée” de produits alimentaires dans plusieurs supermarchés, au côté de ses camarades du Syndicat andalou des travailleurs (SAT), pour les distribuer aux plus défavorisés. C’est dire si cet homme est un dirigeant singulier au sein de la classe politique espagnole. Anticonformiste, il a été critiqué pour ses dernières actions, y compris dans les rangs de la coalition de gauche Izquierda Unida [l’équivalent du Front de gauche français], dont son organisation, le Collectif uni des travailleurs-Bloc andalou de gauche, fait partie depuis 1986. Sánchez Gordillo est un dirigeant historique du Syndicat des ouvriers agricoles (SOC), colonne vertébrale de l’actuel SAT. En outre, depuis 1979, il est maire de Marinaleda, une petite localité [de près de 3 000 habitants] de la région de Séville. Ils produisent des fèves, des artichauts, des poivrons et de l’huile d’olive vierge extra.
Monter un habitat groupé
Spéculation foncière, paupérisation urbaine, crise des liens sociaux, pollution, sont autant de raisons qui ont amené des femmes et des hommes à monter un habitat groupé. Le principe ? Se mettre à plusieurs pour concevoir et financer son logement en y intégrant des valeurs telles que la solidarité, le respect de l'environnement, le partage ou encore la mixité sociale. Qu'est-ce que l'habitat groupé ? L'habitat est aujourd'hui un enjeu de taille : il est responsable de près de 40% des émissions à effet de serre, il ne permet pas une mixité sociale, le cloisonnement entre des zones d'habitations et des zones d'activités nous empêche d'avoir une vie de quartier et entraîne l'inflation des transports (nous parcourons en moyenne 38 km quotidiennement). Ainsi, né en France dans les années 70, l'habitat groupé, qu'on appelait "habitat autogéré", se veut à contre-courant de l'habitat classique : Quel impact sur le territoire ? En créant un habitat partagé vous : Comment monter un habitat groupé ?
Il faut repenser la solidarité
La "politique du "care"" a toute sa place dans le projet de société de la gauche. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Christian Paul, président du laboratoire des idées du PS, député de la Nièvre La reconstruction d'une pensée sociale offensive couplée à la faillite du néolibéralisme donne l'occasion à la gauche d'être, de nouveau, à la hauteur de son histoire et des enjeux d'aujourd'hui. Dans le champ des idées de nouveau emblavé, nos réponses s'élaborent : valoriser le travail, redonner crédit à l'émancipation par l'éducation, améliorer le vivre-ensemble. A droite, il est de bon ton, et pourtant hasardeux, comme François Fillon devant l'UMP en perte de valeurs, de travestir l'idée du care, résumée à la charité. Faut-il dès lors s'étonner d'être la cible que ceux que révoltent si peu la brutalité des rapports sociaux, l'explosion des inégalités ou les excès de l'égoïsme contemporain ? Pour le projet de la gauche, j'y vois deux opportunités majeures.
Au camping de la bidouille
Transposez les énergies créatives des bidouilleurs urbains au milieu des montagnes à 1600 mètres d'altitude. Sans eau ni électricité. Laissez mijotez. Hackerspaces et fab labs sont venus planter leurs tentes au festival A Pado Loup pour tester et questionner la pertinence des technologies numériques face aux contraintes naturelles. L’arrivée se fait par un chemin arpenté et caillouteux, sous un soleil de plomb du 15 août, entouré de montagnes, de pins, de mélèzes et prairies en manque d’eau. L’hôte du festival, Bilou, la cinquantaine est entouré d’une ribambelle d’enfants, cousins, frères, soeurs et amis venus participer et prêter main forte sur l’organisation du festival. Deux ans après les rencontres numériques Estives | Digital Peak, à Péone, hébérgées par Jean-Noël Montagné, fondateur d’Art Sensitif, les équipes du TMP/LAB, TETALAB, USINETTE et des volontaires relancent l’aventure : déplacer les énergies créatives du hackerspace en milieu rural et isolé. Le challenge ?