La langue française à l'avant-plan lundi | Guillaume LAVALLEE | Actualités La vieille capitale accueillera plus de 1000 artistes, conférenciers, entrepreneurs, jeunes et membres de la société civile pour ce forum sans chefs d'État qui se veut aux antipodes des sommets plus institutionnels et feutrés des dirigeants de la Francophonie. Les manifestations artistiques et les discussions s'articuleront autour de quatre grands thèmes: l'économie, l'industrie culturelle, la place occupée par le français dans l'univers numérique et la cohabitation entre les langues. En préambule, une quarantaine de personnalités de France, du Canada, du Liban, d'Algérie, du Cameroun et d'autres pays ont signé cette semaine un «appel» à sortir du règne de l'obsession du «tout anglais». «Nous voyons un monde nouveau qui émerge et ça, c'est une chance pour la langue française et la francophonie. 700 millions de francophones en 2050 «En gros, les universitaires et les intellectuels s'en moquent. Selon l'OIF, 220 millions de personnes parlent le français à travers le monde.
Québec accueille lundi le premier Forum mondial de la langue française | Québec Le premier Forum mondial de la langue française s'est ouvert lundi après-midi au Centre des congrès de Québec. Plus d'un millier de participants de tous les continents se pencheront jusqu'à vendredi sur l'état de la francophonie dans le monde. La cérémonie d'ouverture a été présidée par les premiers ministres Jean Charest et Stephen Harper. Le discours de ce dernier a cependant été interrompu pendant quelques instants en raison de l'intervention d'un manifestant. Au moment où le premier ministre Harper s'est adressé aux délégués en anglais, un homme s'est avancé à l'avant de la vaste salle où se déroulait la cérémonie. Il a crié : « Dehors Harper, dehors Charest! L'incident n'a duré que quelques secondes, et M. Le maire de Québec, Régis Labeaume, a également prononcé un discours lors de la cérémonie d'ouverture. Contrairement au Sommet de la francophonie, ce ne sont pas des chefs d'État qui figurent sur la liste d'invités, mais plutôt des représentants de la société civile. Lisez aussi:
Forum sur la langue française: les honneurs pour Delanoë | National Le maire socialiste recevra l'insigne des mains du premier ministre Jean Charest lors d'une cérémonie tenue à l'Assemblée nationale. Plus tôt dans la journée, le maire Delanoë aura des entretiens informels avec des représentants des associations étudiantes. Préoccupé par la crise des droits de scolarité qui secoue le Québec, M. Delanoë a lui-même demandé à rencontrer les leaders étudiants. Les présidentes de la Fédération étudiante universitaire (FEUQ), Martine Desjardins et de la Fédération étudiante collégiale (FECQ), Éliane Laberge, ont répondu positivement à l'appel. Invoquant sa politique d'indépendance vis-à-vis des partis politiques, la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) a choisi de décliner l'invitation. Il est à noter que le conseil municipal de Paris a rejeté il y a une dizaine de jours une motion de soutien aux étudiants québécois présentée par les écologistes.
Le français conquérant au premier forum mondial sur la langue de Molière Flickr/Simon le nippon Château Frontenac, Québec City Le premier forum mondial sur la langue française s'ouvre lundi à Québec avec pour objectif de tracer un portrait détaillé de la francophonie d'aujourd'hui pour lui permettre de partir à la conquête d'un monde où le "tout anglais" n'a pas force de loi. La "vieille capitale" bercée par le fleuve Saint-Laurent accueille plus de 1.000 artistes, conférenciers, entrepreneurs, jeunes et membres de la société civile pour ce forum sans chefs d'Etat qui se veut aux antipodes des sommets plus institutionnels et feutrés des dirigeants de la Francophonie. Les manifestations artistiques et les discussions s'articuleront autour de quatre grands thèmes : l'économie, l'industrie culturelle, la place occupée par le français dans l'univers numérique et la cohabitation entre les langues. "Nous voyons un monde nouveau qui émerge et ça c'est une chance pour la langue française et la francophonie. 700 millions de francophones en 2050
L'avenir d'une génération | Pierre Jury | Éditoriaux Dans les années 1980, un combat similaire a porté sur le réseau postsecondaire. Cela a mené à la création de La Cité collégiale, du Collège Boréal et du Collège des Grands Lacs. Ce dernier, pour des raisons qui lui sont propres, a fermé ses portes en 2002, après sept années. Mais la question de l'enseignement postsecondaire demeure d'actualité comme l'a démontré le commissaire ontarien des services en français avec la publication, hier, d'un rapport spécifique à la région géographique du Centre-Sud-Ouest de l'Ontario. En 1960 et 1980, les prévisions étaient nettes. Pour la province, il y a évidemment un risque : alors que tant de ministères crient famine, comment justifier l'investir dans un réseau où la clientèle est évanescente, presque invisible parce que divisée sur un large territoire, mal chiffrée en raison de procédures administratives, bigarrée. Là réside justement l'ampleur de la tâche à laquelle s'est livré le Commissariat aux services en français.
ACELF Préserver le français: Labeaume montera de nouveau aux barricades | Stéphanie Martin | Forum de la langue française «C'est certain qu'on s'est dit qu'il fallait ajouter un petit quelque chose sur l'importance de préserver le français.» L'attaché de presse du maire de Québec, Paul-Christian Nolin, a indiqué au Soleil que M. Labeaume profitera de la tribune qui lui sera offerte cet après-midi, en ouverture du Forum, pour réitérer ses inquiétudes sur l'état de la langue française à travers la francophonie. Ce ne sera pas la première fois que le premier magistrat de Québec exposera ses préoccupations à ce sujet. Lors d'un voyage en France en novembre dernier, M. Labeaume avait été stupéfié d'y constater l'omniprésence de l'anglais sur les affiches et sur les enseignes des commerces. Quelques mois plus tard, lors d'une visite à Bordeaux, le maire avait une fois de plus lancé son message, pimenté d'une légère remontrance aux cousins français. «Aidez-nous à conserver notre langue» «Au Québec, nous nous battons à tous les jours pour trouver le mot français juste. Un discours pour Harper Avec Samuel Auger
Abdou Diouf au Devoir - «La Francophonie a besoin du Québec» Le Québec champion de la Francophonie? Telle est bien l’image que cultive soigneusement le gouvernement québécois dans les pays francophones et les organisations internationales. Au moment où s’ouvre le premier Forum mondial de la langue française, rares sont les militants de la Francophonie, parmi le millier de francophones qui débarqueront lundi à Québec en provenance de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie, qui savent que, même au Québec, il arrive au français de battre de l’aile. Le premier surpris de ce constat semble d’ailleurs être le secrétaire général de la Francophonie lui-même, Abdou Diouf, qui, à quelques jours de son arrivée chez nous, semblait ne pas avoir vraiment eu vent de ces messages inquiétants qui se multiplient pourtant depuis quelques années : crise du français à Montréal, vent d’anglophonie au Festival d’été de Québec, progression de l’anglais dans l’affichage et au travail. Priorité au français Une nouvelle étape La trahison des clercs Serait-il perdu d’avance ?