
La mobilisation des femmes dans l'économie et au service de l'effort de guerre Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité, le taux d'activité féminin était déjà important au début du siècle (en 1906 le travail féminin représentait 37 % de la population active) et les femmes jouèrent un rôle essentiel lors des première et seconde révolutions industrielles. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes?
Histoire des droits de la femme Olympe de Gouges publie la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » septembre 1791 Le texte est présenté à l’Assemblée nationale le 28 octobre 1791. La « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », pastiche de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est un texte fondateur (Olympe de Gouges est considéré aujourd’hui comme la première féministe), prônant l’émancipation de la femme. Olympe de Gouges réclame l’égalité entre les sexes, la femme devant être considérée comme une citoyenne, à l’égal des hommes. « Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation, demandent à être constituées en Assemblée nationale. » Rejeté par la Convention, le texte demeurera lettre morte. Adoption de la première loi française sur le divorce 20 septembre 1792 L’Assemblée nationale déclare que désormais « le mariage est dissoluble par le divorce ». Cette loi marque les esprits. La nouvelle loi sur le divorce sera abrogée sous la Restauration, le 8 mai 1816.
Les femmes dans la Grande Guerre Cette carte postale produite par l'éditeur toulousain Laclau et cette photographie extraite de l'album de la poudrerie condensent l'essentiel des discours et des représentations sur les femmes pendant la Première Guerre mondiale : la première évoque des figures féminines rassurantes - l'infirmière, la fiancée, la mère ; la seconde montre le travail des femmes à la Poudrerie de Toulouse, activité traditionnellement dévolue aux hommes avant l'entrée en guerre. Mais derrière ces icônes, se profile une réalité nettement plus complexe... Le point sur... les femmes dans la Grande Guerre La guerre est d'abord une épreuve pour les femmes. Nombreuses sont les mères, les épouses, les filles ou les sœurs de soldats mobilisés à attendre des nouvelles de leur proche au front, à s'inquiéter de son silence, qui peut être synonyme de blessure ou de mort. Les femmes de soldats mobilisés assument désormais les fonctions de chef de famille. Documents commentés Témoignages de femmes à l'arrière C.
Celle qui osa briguer le baccalauréat en 1861 Il est certains droits qu’on n'obtient qu’en les arrachant. Dans la France du milieu du XIXe siècle, celui de passer le baccalauréat quand on était une femme en faisait partie. Julie-Victoire Daubié, fille de petits bourgeois, avait reçu une éducation ordinaire et obtenu son brevet élémentaire jusqu'au jour où elle dut donner des leçons pour vivre ; elle compléta alors elle-même son instruction, se prit de passion pour le latin et fut bientôt capable de traduire les auteurs les plus difficiles. Le jour où elle s’en sentit capable, elle décida de passer son baccalauréat, quand bien même aucune femme ne l'avait fait jusque-là. La manière dont elle procéda est rapportée dans quelques journaux, comme dans Le Petit Parisien en 1879. « Notre étudiante (en chambre) se rendit à la Faculté des lettres et pria qu'on voulut bien l'inscrire pour les examens. Et le journalise de commenter : Plusieurs lieux d'éducation portent aujourd'hui le nom de Julie-Victoire Daubié.
Les femmes dans la guerre L'histoire n'a pas voulu prendre en compte les mérites et les souffrances spécifiques des femmes gommées de la mémoire de la guerre de 1914-1918 en faveur des combats des « poilus» relatés dans de nombreux ouvrages et bibliographies. Tandis qu'en 1939-1945, au front, à l'arrière elles sont militantes au service du pouvoir, résistantes espionnes journalistes munitionnettes, infirmières héroïnes de la survie quotidienne : l'engagement des femmes durant ces deux guerres ouvre encore de vastes perspectives de recherches. La guerre de 1914-1918 Le déclenchement des hostilités de la première guerre mondiale provoque deux réactions majeures pour les femmes : servir à leur façon au plus près du front ou pallier le manque suscité par l'absence des hommes. La population rurale qui domine démographiquement la majeure partie de l'Europe oblige les femmes à faire face à la gestion du patrimoine familial. Le statut des femmes De cette façon le statut supérieur de l'homme est préservé. L'après guerre
L'Homme: "La seule espèce dont les mâles tuent les femelles" Françoise Héritier est anthropologue, professeure émérite au Collège de France. elle travaille notamment sur la parenté, les systèmes d'alliances et la question du genre. elle est l'auteure de Masculin/Féminin: dissoudre la hiérarchie. (Photo Xavier Romeder pour Sciences et Avenir) Que dit-on de l’Homme ? On répond spontanément à cette question qu’il est à la fois un animal comme les autres et unique en son genre. Le seul capable de transmettre de l’information sous forme de représentations. A ces caractéristiques et à d’autres que nous pouvons subsumer sous l’idée de conscience (de soi, des autres, du monde), j’en ajoute volontiers une nouvelle, qui me paraît à la fois irréductible et condensant en un point précis l’ensemble de ces différences: l’Homme est la seule espèce où les mâles tuent les femelles de leur espèce. On objectera qu’il arrive que des animaux tuent des bébés au sein. douce, acceptante et soumise.
Les femmes et la 1ère guerre mondiale Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 14-18. 2/ Les « munitionnettes » Elles ne sont pas toutes à Biarritz ou à Deauville. in J.
Recettes de salades de pâtes froides au basilic, comme en Italie A manger en entrée, en repas buffet ou encore en plat unique, ces salades fraîcheurs composées, mélangent audacieusement les saveurs méditerranéennes. Ces hors d'œuvres ont la faculté de transformer un repas simple en un feu d'artifice de saveurs, de goûts, de couleurs qui réjouira bien des gourmands. Recette de salade de pâtes aux tomates séchées, aubergine et parmesan Cette entrée fraîcheur est idéale pour garnir viandes, poissons grillés, ou autres grillades. Exempt de viandes ou poissons, c'est également un plat convenant aux végétariens. Ingrédients (pour 5 personnes): 400 g de pâtes (type rigatoni ou penne) 2 aubergines moyennes 1 poivron rouge coupé en deux (graines et queue éliminés) 40 g de pignons de pin 50 g de tomates séchées à l'huile 20 feuilles de basilic 2 oignons verts frais 1 gousse d'ail violet ou rose 20 pétales de parmesan 1 cube de bouillon de légumes huile d'olive, selon les goûts 2 c. à soupe de vinaigre balsamique sel poivrePréparation:
Les femmes et la Grande Guerre BD "Collaboration horizontale" : portraits de femmes sous l'Occupation Excellent portrait de femmes sous l’Occupation pendant la Seconde Guerre Mondiale dans Collaboration horizontale de Carole Maurel sur un scénario de Navie aux éditions Delcourt. Paris, 1942. Alors que la capitale est occupée par les soldats allemands, la vie tente tant bien que mal de se dérouler. Les habitants se débrouillent pour survivre. Dans un immeuble tenu par Andrée la concierge qui aime les ragots et ouvrir le courrier des locataires, vivent Joséphine qui aime porter des pantalons alors que le code vestimentaire en vigueur à l’époque est la robe ou la jupe pour les femmes et est attirée par le même sexe, madame Flament vieille femme qui semble acariâtre et qui aime plus que tout ses chats, Judith dont le mari la bat ou encore Rose dont le mari a été fait prisonnier. Un jour, Mark, officier allemand, est à la recherche de Sarah, une femme juive et ses enfants. Premier album de bande dessinée de Navie, Collaboration horizontale est une très belle histoire. Vous aimez cette page ?