
Actualité philosophique : Frédéric Lordon et Judith Bernard Judith Bernard23.02.2014 A noter : devant le succès, le spectacle Bienvenue dans l'angle Alpha, d'après Capitalisme, désir et servitude, est prolongé : outre les dates du 25 et 26 février, sur lesquelles il reste des places, des représentations supplémentaires sont programmées les 4,5 et 18 mars à 21h, au Théâtre de Ménilmontant. Réservations ici : resa@menilmontant.info Faites tourner l'information ! répondre alice24.01.2014 Ça va pas m'aider à supporter mon quotidien tout ça .... répondre boomerang24.01.2014 Cette émission, un vrai délice. répondre Charles Teissier24.01.2014 répondre Arkadia24.01.2014 À l'attention de Monsieur Teissier (et des autres auditeurs, bien sûr), cet extrait d'une conférence de H.R. Judith Bernard27.01.2014 Nous ne demandons pas mieux que de tourner en province ! AMuller24.01.2014 Le THEÂTRE n'est-il pas le LIEU par excellence de la REVOLUTION!? répondre luroluro24.01.2014 Spinoza démontre que l’individu n’est pas maître chez lui, il est déterminé du dehors. répondre
FUTURS NON CONFORMES #2 | Espace Virtuel #2 PASSAGES À L’ACTE Techno-critique, activisme et émancipation par le détournement de la technologie Une exposition proposée par Nicolas Maigret et Maria Roszkowska, artistes (disnovation.org) October 2016 – April 2017 FUTURS NON-CONFORMES émet l’hypothèse d’une « propagande de l’innovation » qui devient ici le point de convergence d’un ensemble de contre-stratégies artistiques de nature critique, expérimentale et spéculative. Faisant suite à une apologie du progrès en place depuis la Renaissance, le lexique de l’innovation est aujourd’hui l’instrument rhétorique par excellence. Dans ce contexte techno-positiviste ambiant, émergent en creux de multiples pratiques artistiques critiques, alternatives, déviantes ou encore spéculatives qui tentent de réinventer des chemins de traverse, d’autres possibles ainsi que divers détournements. #2 PASSAGES À L’ACTE Ce second cycle réunit des tentatives de passage à l’acte face à la “propagande de l’innovation”.
Qu'est-ce qu'une Scop ? Les Scop, Sociétés coopératives, désignent les entreprises à statut Scop (Société coopérative et participative) et à statut Scic (Société coopérative d’intérêt collectif). Soumises à l’impératif de profitabilité comme toute entreprise, elles bénéficient d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats prioritairement affectée à la pérennité des emplois et du projet d’entreprise. Les deux formes juridiques de Sociétés coopératives : La Scic Dans une Scic, les mécanismes coopératifs et participatifs sont identiques à ceux de la Scop. Toutefois, les membres associés au capital sont par définition de toutes natures : salariés mais aussi celles et ceux qui souhaitent s’impliquer dans le projet : clients, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés, etc. Pour mieux comprendre ce que sont les Scop, les Scic et même les CAE, découvrez le premier film d'animation sur les Sociétés coopératives :
L'Européisme a-t-il eu raison de l'Europe Poursuivant sa série sur l'Europe et dans l'attente des élections européennes, La Grande Table reçoit aujourd'hui Frédéric Lordon, philosophe et économiste, à l'occasion de la parution, aux Editions Les Liens qui Libèrent, de son dernier essai, La Malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique. Lordon y développe comment il a choisi de traiter de la sortie de l'euro, cela non pas d'un point de vue de stratégie économique (dévaluation) mais plutôt sous l'angle de la nécessaire restauration de la souveraineté démocratique. Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue Esprit, qui propose d'ailleurs dans son dernier numéro (mars-avril) un article d'Anne-Laure Delatte sur la question de la sortie ou non de l'euro, joindra ses questions et réflexions à celles de Caroline Broué et d'Antoine Mercier. Marc-Olivier Padis et Frédéric Lordon TM © Radio France
Crainte et vanité ? La soumission des universitaires à la gestion néolibérale – Mondes Sociaux CC Pixabay Bykst En 2014, Yves Dupont, socioanthropologue spécialiste du monde rural, a publié un essai qui mérite à nos yeux d’être présenté sous forme de tribune. Son questionnement essentiel est le suivant : comment se fait-il que les universitaires, disposant pourtant des outils intellectuels et de la protection statutaire pour résister aux sirènes néolibérales, acceptent presque silencieusement de se soumettre au processus de gestionnarisation de l’Université française, c’est-à-dire à une logique basée sur la productivité et la rentabilité contrôlées par des procédures normées et des indicateurs chiffrés de performance. Autrement dit, comment se fait-il que les chercheurs consacrent de moins en moins de temps à des questions proprement scientifiques et de plus en plus à la rédaction de « projets » dont beaucoup n’aboutissent jamais ? CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux Dupont Y., 2014, L’Université en miettes. CC Pixabay OpenClipart-Vectors CC Wikimedia Commons Wightmeth
Les architectes du social-libéralisme, par Vincent Laurent (Le Monde diplomatique, septembre 1998) Dans le sixième arrondissement de Paris, la Fondation Saint-Simon occupe un espace d’une centaine de mètres carrés au rez-de- chaussée d’un immeuble cossu situé au 91 bis de la rue du Cherche-Midi. Cette association loi 1901 (en dépit de ce que peut laisser penser son nom) a vu le jour en décembre 1982 dans l’un des salons de l’hôtel Lutétia, sous l’impulsion de François Furet et de MM. Pierre Rosanvallon, Alain Minc, Emmanuel Le Roy-Ladurie, Pierre Nora, Simon Nora et Roger Fauroux. Ce dernier raconte : « Nous avons pensé qu’il fallait que le monde de l’entreprise et celui de l’Université se rencontrent. (...) Ces confrontations auraient eu pour objet de surmonter « l’indifférence, l’incompréhension et même la défiance » entre ces deux planètes (Université, entreprise) et de favoriser « une fertilisation croisée », assise sur des « besoins » réciproques. A cette ouverture des espaces sociaux s’ajouta une volonté de désenclavement idéologique. Des réseaux d’amis et de connaissances
Thèmes des ~ 15 dernières minutes. Bernard Stiegler « Nous devons rendre aux gens le temps gagné par l’automatisation Nous sommes rentrés dans l’ère économique du big data. Cette explosion quantitative de la donnée numérique est-elle le signe d’une nouvelle révolution industrielle ? Bernard Stiegler Oui. Et elle est à nos portes. Cela signifie qu’à court terme une entreprise comme Amazon pourra se passer des salariés pour empaqueter les objets et envoyer les colis ? Bernard Stiegler Les manutentionnaires seront en effet remplacés par des robots. Cette automatisation va donc à moyen terme concerner tout le monde ? Bernard Stiegler Les camions sans chauffeur sont déjà sur des routes dans le Nevada et bientôt en Allemagne. On imagine que le territoire n’a pas été choisi par hasard. Bernard Stiegler Lorsque j’ai commencé à parler de ce projet avec Patrick Braouezec, président de Plaine Commune, 38 % des jeunes de moins de 25 ans étaient au chômage en Seine-Saint-Denis. Ce projet se propose-t-il de remettre l’humain au centre d’une société de plus en plus robotisée ?
Le revenu garanti et ses faux amis, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, juillet 2016) «Parler d’instaurer un revenu garanti sans préciser ce que l’on entend par là revient à discuter de l’adoption d’un félin sans dire si on pense à un chaton ou à un tigre », remarque M. Olli Kangas, directeur de recherche de Kela, l’institut finlandais de protection sociale (1). Or, depuis quelques mois, l’idée rencontre de plus en plus d’écho en Europe et au-delà ; et ses partisans de la première heure ne peuvent se défendre de l’impression de voir des chatons, des tigres et diverses créatures hybrides bondir en tous sens devant leurs yeux ahuris. Certes, sur une définition minimale du revenu de base, tout le monde s’entend. Alliances transpartisanes À l’autre extrémité du spectre, dans la version libérale — théorisée par l’économiste américain Milton Friedman (1912-2006) (6) —, le montant est trop faible pour que l’on puisse se passer d’emploi. Vers lequel de ces pôles le débat penche-t-il aujourd’hui ? Un mélange d’audace et de frilosité
Frédéric Lordon prône la suppression de la Bourse, conchie l'Union européenne et l'euro, défend la nation, la souveraineté populaire et leurs institutions Frédéric Lordon sur France Culture prône la suppression de la Bourse, conchie l'Union européenne et l'euro, défend la nation, la souveraineté populaire, la monnaie nationale et leurs institutions Article 4. - Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; - Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. Étienne. Et si on fermait la Bourse... C’était il y a un peu plus d’un an : les gouvernements secouraient les banques aux frais du contribuable. par Frédéric Lordon, février 2010 Or c’est peu dire que les promesses positives de la Bourse sont douteuses. Les investisseurs pompaient, pompaient ! La Bourse finance les entreprises ? Cupidité déboutonnée
Résister aux tentations, être en forme, réussir ne sont pas une question de volonté ! Sur Vox, le journaliste Brian Resnick revient sur le mythe, oh combien persistant, de la maîtrise de soi. Pourtant, rappelle-t-il, pour les psychologues il est clairement établi que notre volonté n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs que l’on se fixe. Cela ne nous empêche pas, depuis Adam et Eve, de baigner dans la culpabilisation de l’échec moral que produit la tentation qui surpasse la volonté. Nombre d’études montre que résister à la tentation est la plupart du temps un échec total voire au mieux apporte quelques rares gains à court terme. Le contrôle de soi n’est pas une question de volonté individuelle Les psychologues Marina Milyavskaya (@marinamilyav) du Laboratoire de la poursuite de ses objectifs et de l’auto-contrôle de l’université Carleton à Ottawa et Michael Inzlicht du Laboratoire des neurosciences sociales de l’université de Toronto ont récemment confirmé et développé cette idée. Le bien-être et la réussite individuelle non plus ! Hubert Guillaud
Revenu de base ou salaire à vie ? Revenu de base ou salaire à vie ? Les désaccords entre les défenseurs des deux projets ne sont pas que d’ordre sémantique. En effet, c’est deux visions de la société qui s’affrontent. Depuis plusieurs mois, j’entends, je lis, je vois des informations qui circulent autour du salaire à vie de Bernard Friot et de son « réseau Salariat ». En me référant à son livre L’enjeu du salaire (en particulier les pages 167 à 170), et à son interview vidéo en deux parties sur le site Actus Chômage, je voudrais remettre, entre revenu de base et salaire à vie, une perspective de choix civilisationnel afin de regarder si ces deux propositions sont si proches l’une de l’autre ou si leurs directions nous conduisent vers deux avenirs très différents. Un simple aménagement de la société de production Soyons d’accord au moins sur un point : je n’ai rien « contre » Bernard Friot que je n’ai pas le plaisir de le connaître. C’est ce choix qu’ont fait les défenseurs du revenu de base. 1. 2. 3. 4. 5. Oui et non !
Frédéric Lordon: J'ai dû louper un épisode Bonjour et merci de votre visite, Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers et que les prix étaient surestimés de 80% ? L'objectif de ce blog est de vous permettre de suivre l’actualité du marché immobilier et de vous aider à comprendre pourquoi les prix peuvent monter mais aussi descendre. N'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter, cela vous permettra d’être informé d'une nouvelle publication. La plupart des graphiques sont disponibles en version PDF par un simple clic sur l'image. Si de votre côté vous avez un article intéressant à me proposer, n'hésitez pas à me contacter à l'adresse suivante: bulle.immo160@free.fr Nombre de visites