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La sociologie de l'éducation en France - Vincent Troger, article Éducation

La sociologie de l'éducation en France - Vincent Troger, article Éducation
Après Émile Durkheim, ce sont Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont vraiment donné naissance à la sociologie de l'éducation. En diversifiant ses objets de recherches et en se recentrant sur les stratégies des acteurs, la sociologie contemporaine est aujourd'hui en recherche de nouveaux cadres théoriques. Genèse et objet Émile Durkheim (1858-1917) est le précurseur incontesté de la sociologie de l'éducation. Des processus de sélection sociale masqués Ce sont surtout Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron qui ont fait de la sociologie de l'éducation une préoccupation importante de la sociologie contemporaine en publiant Les Héritiers (1964) et La Reproduction (1970). Le travail des deux sociologues a atteint un niveau d'élaboration théorique qui lui a valu une large notoriété. Le postulat de l'acteur social rationnel Mais l'analyse de P. Recherches actuelles En introduisant la notion de stratégie des acteurs dans la sociologie de l'éducation, R. Subjectivation versus socialisation

Les nouvelles formes du travail sont-elles solubles dans le management Les nouvelles formes du travail (travail mobile, travail à distance, travail collaboratif…) peinent à se développer en France, estime Xavier de Mazenod (@xm), responsable de l’agence Adverbe et animateur de ZeVillage, un réseau social qui interroge les nouvelles formes du travail. Malgré l’enthousiasme des salariés pour un travail qui s’adapte à leurs modes de vies, ces nouvelles formes achoppent sur la difficulté du management à remettre en question les principes qui le fondent : la compétition, le caporalisme, la hiérarchie, le cloisonnement… Alors, oui, « à quand la révolution du management ? » Les réactions de peur dans le débat posé par Newsring sur la généralisation du télétravail sont très éclairantes sur la manière binaire d’aborder le sujet. Ces peurs, ce retard culturel expliquent en partie un certain retard du développement du télétravail en France. Pire, les entreprises sont peu intéressées voire hostiles. Côté syndicats, l’hostilité à priori a disparu. Xavier de Mazenod

Welcome to CCK11 ~ CCK11 Pour un savoir engagé, par Pierre Bourdieu S’il est aujourd’hui important, sinon nécessaire, qu’un certain nombre de chercheurs indépendants s’associent au mouvement social, c’est que nous sommes confrontés à une politique de mondialisation. (Je dis bien une « politique de mondialisation », je ne parle pas de « mondialisation » comme s’il s’agissait d’un processus naturel.) Cette politique est, pour une grande part, tenue secrète dans sa production et dans sa diffusion. Et c’est déjà tout un travail de recherche qui est nécessaire pour la découvrir avant qu’elle soit mise en œuvre. Ensuite, cette politique a des effets que l’on peut prévoir grâce aux ressources de la science sociale, mais qui, à court terme, sont encore invisibles pour la plupart des gens. Autre caractéristique de cette politique : elle est pour une part produite par des chercheurs. Maintenant, que va faire ce chercheur dans le mouvement social ? Pourquoi peut-on être optimiste ? Il faut prendre des risques.

Dossier - Pourquoi on pédale dans le vite ? D’où vient ce sentiment de vivre de plus en plus vite tout en faisant du surplace ? Entre mutation technique, économique et même métaphysique, quatre philosophes examinent les ressorts du temps nouveau. Hartmut Rosa Sociologue, professeur à l’université Friedrich-Schiller d’Iéna (en Allemagne), il est l’auteur d’Accélération. Bernard Stiegler Philosophe, Bernard Stiegler dirige l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) au sein du Centre Georges-Pompidou et préside l’association Ars industrialis. Françoise Dastur Professeur émérite à l’université de Nice Sophia-Antipolis, Françoise Dastur est spécialiste de phénoménologie. Etienne Klein Physicien et philosophe des sciences, il dirige le Laboratoire des recherches sur les sciences de la matière (Larsim) du Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Publié dans n°57 Mars 2012

Test Articulate storyline | Tice-pro Si la suite articulate studio9 m’avais bluffé, articulate storyline m’a » scotché ». Cette version n’est plus un « addon » de powerpoint mais une application complétement indépendante. Rassurez vous, il est toujours possible d’intégrer ses powerpoints, voire même de créer indépendamment de l’importation d’une slide, du texte « Wordart » , des graphiques « Smartart » puis de les copier/coller. L’ergonomie et l’utilisabilité sont au rendez vous, habitué à la suite Articulate cela ne m’a pris que quelques heures pour l’intégrer. D’un simple coup d’oeil la structure de votre module est visible ce qui est bien agréable. .Sur clic du bouton X ou sur « drop on » de l’élément Y, faire ceci où cela tout en vérifiant que tel élément ou telle variable à tel état ou telle valeur.

Commentaire de texte philo : Kant, la nature, l'homme et l'animal | La Philo facile Voici un commentaire de texte de philo complet, à partir d’un extrait de Kant sur la nature et ses dotations faites à l’homme. Rédigé par Nicolas Bogler, il permet de distinguer l’homme de l’animal et de comprendre le passage de la nature à la culture. Le texte “La nature a voulu que l’homme tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l’agencement mécanique de son existence animale et qu’il ne participe à aucun autre bonheur ou à aucune autre perfection que ceux qu’il s’est créés lui-même, libre de l’instinct, par sa propre raison. La nature, en effet, ne fait rien en vain et n’est pas prodigue dans l’usage des moyens qui lui permettent de parvenir à ses fins. Donner à l’homme la raison et la liberté du vouloir qui se fonde sur cette raison, c’est déjà une indication claire de son dessein en ce qui concerne la dotation de l’homme. Kant, Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique Explication détaillée Les mises en perspectives : Marx et Arendt

#lift12 : La fin de la maison On se souvient de la remarquable intervention de la chercheuse Stefana Broadbent à Lift France 2010et de son tout aussi remarquable livre, L’intimité au travail (voir notre interview). Après nous avoir parlé de nos espaces de travail, la chercheuse, responsable du laboratoire d’anthropologie numérique de l’University College de Londres revenait sur la scène de cette 7e édition de Lift pour évoquer ce que les technologies changent dans le coeur même de nos foyers : la maison. L’anthropologue Stefana Broadbent commence sa présentation par une image. Celle de trois petites filles, pieds nus, assises côte à côte sur un canapé, chacune l’attention rivée à son ordinateur portable. « Quand on montre cette image, beaucoup de gens la trouvent triste et à la fois représentative de notre époque ? Pour Stefana Broadbent, l’attention est éminemment une question sociale. L’environnement coercitif pour contrôler l’attention est aussi domestique L’intégration de la sociabilité dans l’habitat

Éduveille | Autour des recherches en éducation et formation » L'homme est par nature un animal politique. Aristote « La cité est au nombre des réalités qui existent naturellement, et (...) l'homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l'humanité. Il est comparable à l'homme traité ignominieusement par Homère de : Sans famille, sans loi, sans foyer, car, en même temps que naturellement apatride, il est aussi un brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de trictrac. Mais que l'homme soit un animal politique à un plus haut degré qu'une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l'état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l'homme seul de tous les animaux, possède la parole. ARISTOTE. (330 av. I) La Thèse : La cité est un fait de nature. Par là Aristote signifie que l'existence sociale ou politique est naturelle à l'homme. La cité n'est pas un état contre-nature. II) Les implications de la thèse. Il y a plus.

Entretiens du Nouveau Monde industriel 2011 (3/4) : sciences et technologies de la confiance Comment faire confiance en une source d’information, s’est interrogé l’informaticien Alain Mille ? La confiance consiste à pouvoir agir en fonction d’une information sans avoir préalablement à la vérifier. Ce qui signifie que, finalement, la question de la confiance revient à celle de la vérité. Ensuite, la question devient « comment dire le vrai à partir du vrai ». Comprendre cela est de l’ordre de la logique qui existe en de multiples systèmes et variations. Comment avoir confiance dans l’information ? Pour analyser un ensemble d’informations, il faut disposer d’un modèle. Image : Alain Mille au micro de l’édition 2011 des Entretiens du Nouveau Monde industriel, photographié par Samuel Huron. Mais aujourd’hui une telle connexion est battue en brèche par l’idée que l’interprétation est une production du vivant (il faut quelqu’un de vivant pour interpréter), un processus dynamique de construction individuelle et sociale. Comment établir la confiance numérique ? Rémi Sussan

L'homme est-il animal par nature ? Une question parcourt trois ouvrages récemment parus. Les animaux sont-ils de bons modèles pour étudier l'humain ? Si, comme il est difficile de le nier, il y a de l'animal en nous, à quel animal nous comparer ? On sait que les chimpanzés sont, parmi les primates, nos plus proches parents. Dans son livre Le Singe en nous, Frans de Waal donne un exemple probant de cette violence. S'il y a une constante dans l'organisation politique des sociétés humaines (ou de primates), ce sont les conflits des mâles pour le pouvoir. Car on peut trouver chez nos cousins primates un modèle opposé point pour point : les bonobos. Alors à qui comparer les humains ? Les chimpanzés manifestent aussi des comportements moraux. De sorte que l'on peut dire, et c'est la conclusion de F. Comparer les humains à leurs cousins primates pour retrouver le « singe en nous » : voilà exactement le type de thèse qui suscite l'aversion de Salvador Juan, auteur d'une Critique de la déraison évolutionniste.

La "génération Y" jugée ambitieuse et individualiste par ses aînés La "génération Y" des moins de trente ans n'est pas très bien perçue par les salariés plus âgés, qui jugent ses représentants plus ambitieux et individualistes, et moins efficaces et motivés, selon un sondage Ipsos rendu public lundi 16 janvier. Selon cette enquête réalisée pour le CESI en partenariat avec Le Figaro et BFM, 55 % des salariés de plus de trente ans jugent leurs nouveaux collègues plus "ambitieux" et 58 % plus "individualistes" qu'eux-mêmes. Ils sont aussi dépeints comme "moins efficaces" (48 %), "moins motivés" (46 %), "moins enthousiastes" et "moins polyvalents" (44 %). De leur côté, les "Y" (la lettre "y" pour symboliser la conjonction anglaise "why", "pourquoi", en français) se voient comme plus polyvalents, plus motivés, plus efficaces, plus enthousiastes mais admettent être plus individualistes et plus ambitieux. Malgré tout, plus de 70 % des patrons et salariés restent optimistes pour les six mois à venir sur le maintien de l'emploi.

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