Internet est-il bon pour l'environnement et la planète?
Faire ses courses assis devant son ordinateur, lire son magazine préféré sur une tablette, son polar sur une liseuse, se mettre à la visioconférence... La cause semble entendue : toutes ces activités seraient bonnes pour l'environnement, permettant d'économiser les transports, donc d'épargner les forêts et de réduire les émissions de CO2. Comme toujours, les choses ne sont pas si simples. On s'en doute un peu : nos joujoux high-tech consomment de l'électricité, les octets transitent par des data centers très énergivores, et les trajets des camionnettes des supermarchés en ligne ne sont pas toujours optimisés. Mais ce n'est pas tout. Dans un ouvrage(1) très détaillé, des chercheurs du CNRS passent en revue l'impact environnemental de nos ordinateurs, iPad, écrans plats et smartphones, mais aussi des réseaux nécessaires pour les faire communiquer. Tout commence avec les puces électroniques. Miniformat mais maxidégâts: l'impact écologique d'une puce électronique
L'Ademe se penche sur l'impact environnemental des TIC
A travers des analyses de cycle de vie de courriers électroniques, de requêtes web et de clés USB, l'Ademe a cherché à mesurer ce que représentent ces activités pour l'environnement, et comment améliorer les pratiques. "L'évolution de nos activités vers le numérique s'est opérée de manière transparente", note Alain Anglade, ingénieur en technologies de l'information et de la consommation (TIC) et en efficacité énergétique à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). En effet, rares sont ceux qui ont conscience, aujourd'hui, de l'impact environnemental que représentent quelques clics sur Internet. Pourtant, ces activités ne sont pas anodines : selon un rapport de l'agence d'études et de conseil en environnement Bio intelligence services datant de 2008, les TIC représentaient, en 2005, 2% des émissions de gaz à effet de serre (GES) en Europe. Un chiffre voué à augmenter, jusqu'à doubler d'ici 2020. Alors, facture électronique ou papier ?
Cadre juridique des administrateurs réseaux
Les administrateurs réseaux assurent le fonctionnement normal et la sécurité du système informatique de leur employeur. Ils sont susceptibles d’avoir accès, dans l’exercice de cette mission, à des informations personnelles relatives aux utilisateurs (messageries, logs de connexion, etc.). L’accès par les administrateurs aux données enregistrées par les salariés dans le système d’information est justifié par le bon fonctionnement dudit système, dès lors qu’aucun autre moyen moins intrusif ne peut être mis en place. Ils doivent dès lors s’abstenir de toute divulgation d’informations qu’ils auraient été amenés à connaître dans le cadre de l’exercice de leur mission, et en particulier les informations relevant de la vie privée des employés ou couvertes par le secret des correspondances, dès lors qu’elles ne remettent pas en cause le fonctionnement technique ou la sécurité des applications, ou encore l’intérêt de l’employeur.
Ce qu'il faut retenir de la victoire de Google sur Oracle
Jeudi, Google a gagné une nouvelle manche dans le cadre de son procès contre Oracle, qui l'accusait de violation de brevets et de copyright. Google a utilisé la technologie Java, détenue par Oracle, pour développer son système d'exploitation Android. Les enjeux étaient énormes. Déjà en termes de dommages et intérêts, puisque Oracle réclamait un milliard de dollars. Thomas Beaugrand, avocat du cabinet Staub & Associés, spécialiste du droit de l'informatique, décrypte la portée de ce jugement. Que retenir et comprendre de ce procès, qui a duré plusieurs mois? Ce procès est lié à la technologie Java, qui est constituée d'un ensemble de programmes et d'API (application programming interface), sachant que Google a développé son système d'exploitation Android à partir des API Java. Quels sont les grands enseignements de cette décision? Cela casse un peu la dynamique actuelle de renforcement de la propriété intellectuelle. Cela ne devrait ni booster Java, ni l'handicaper. Pas grand chose.