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Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances

Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances
1Durant les dernières années, on a assisté à une croissance exponentielle des dispositifs sociotechniques d’information et de communication qui ont envahi nos sociétés, colonisé notre quotidien et phagocyté notre temps libre. Plus rien, de nos jours, ne se fait sans l’intervention de l’un de ces outils technologiques dont les potentialités et les performances toujours plus impressionnantes ne font que rehausser l’incroyable attractivité. Si tous les individus peuvent présenter un attachement affectif fort pour ces outils, il est une partie de la population qui, plus particulièrement, se retrouve à consommer beaucoup plus que de raison — allant parfois jusqu’à commettre les pires excès — ces dispositifs ; il s’agit bien évidemment des jeunes adolescents, collégiens et lycéens principalement. 4Dans leur introduction, ils expliquent qu’en quelques années, les addictions n’ont pas cessé de se ramifier dans de multiples directions.

L'addiction au virtuel : une présence sans absence « Rien ne se perd plus facilement que le sens du jeu » « Pour entendre, pour dire, il faut tout à la fois que l’image, dans sa présence obnubilante, s’efface et qu’elle demeure dans son absence. L’invisible n’est pas la négation du visible : il est en lui, il le hante, il est son horizon et son commencement. Quand la perte est dans la vue, elle cesse d’être un deuil sans fin. » Nous nous sommes intéressés à une nouvelle forme de conduite de dépendance : l’addiction aux jeux vidéo en ligne et plus particulièrement aux Mmorpg, jeux de rôle en ligne qui semblent être préférentiellement choisis comme objet d’addiction. Jeux virtuels et Mmorpg sont avant tout des objets d’amusement, sources de plaisir et d’évasion passagère, qui peuvent être tout à fait positifs. Dans cet article, nous voulons comprendre ce qui pousse certains joueurs à aller chercher dans le jeu vidéo et dans Internet un objet d’addiction. Trois caractéristiques principales nous semblent le mieux décrire ce type de jeu. D. J.

Dépendance à Internet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance cyberaddiction usage problématique d'Internet (UPI) ou trouble de dépendance à Internet (TDI)) désigne un trouble psychologique entraînant un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne. Des activités en ligne, telles que l'achat en ligne, si faite en personne, peuvent être considérées comme problématiques si celles-ci sont compulsives. Signes et symptômes[modifier | modifier le code] D'après le spécialiste français Romain Cally « sur le web, la compulsion apparaît lorsque l'internaute ne juge plus son comportement normal, mais ne peut pour autant éviter de se connecter. Symptômes psychologiques allégués[9] : Symptômes physiques allégués[10] : yeux secs ;maux de tête migraineux ;maux de dos ;syndrome du tunnel carpien ;repas irréguliers ou sautés ;mauvaise hygiène personnelle ;insomnies ou changements dans le cycle du sommeil. D. Psychologie :

Notes Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. Par ailleurs, la dépendance aux jeux vidéo est bien analysée par l'ouvrage de Mme Christine Kerdellant et M. Notons en passant que les psychologues évoquent aussi des cas de dépendance au téléphone portable (Wilska, 2003). * 52 « There is three kinds of death in this world. * 56 Littéralement « sans vie ».

Comment faire attention au design de l’addiction En juin dernier, nous avions longuement rendu compte des propos du designer Tristan Harris (@tristanharris). Bianca Bosker pour The Atlantic l’a récemment rencontré à une soirée de désintoxication numérique à San Francisco, Unplug SF, organisé par le collectif Digital Detox. Une soirée qui montre bien que face à nos outils, nous n’avons pas vraiment le choix : soit nous devons subir les sollicitations insatiables de ceux-ci, soit complètement nous en déconnecter. Ce choix du tout ou rien, ce choix qui n’en est pas un, est pour Harris un échec de conception. Addiction : comment organiser la résistance ? Pour Bosker, Harris est en passe de devenir la conscience de la Silicon Valley. Chez Google, Harris était chargé d’améliorer la boîte de réception de Gmail. Harris partage quelque chose avec les participants de Unplug SF, estime Bianca Bosker : il appartient à cette élite de la technologie qui prend conscience des effets indésirables de ce qu’ils ont contribué à créer. Qui manipule qui ?

Psy et Geek ;-) :. La Cyberdépendance, cyberaddiction, Net addiction: une addiction aux effets néfastes? .: Pause digitale : 5 conseils d'un hyperconnecté pour se ressourcer La pause digitale ou « digital detox » est dans l’air du temps**. la raison en est simple. Avec la généralisation de l’utilisation des outils digitaux, y compris des SmartPhones, qui se mettent à sonner à n’importe quel moment, et même parfois au milieu de la nuit, le niveau de stress qui est ressenti par les utilisateurs va croissant. De fait, l’utilisation des outils électroniques juste avant le sommeil en est un élément perturbateur. [**au passage, je me permets d’utiliser un terme français pour éviter les foudres de ceux qui, à juste titre, essaient de nettoyer notre belle langue de ses américanismes] Conseils d’un hyper connecté pour bien réussir sa pause digitale En tant qu’hyper connecté on est toujours joignable. Conseil numéro un : garder un numéro d’urgence et fermer son téléphone principal Sauf si vous êtes capitaines des pompiers ou responsable de la cellule de crise de l’Élysée, ou encore manager de la campagne de Donald Trump ( bonne chance !) Yann Gourvennec

Notes Note sur les sites Web de référence Smartphone addicts : comment la technologie nous rend impatients, idiots et stressés Les journées mondiales sans portable (du 6 au 8 février) entendent mettre en lumière un mal étrange qui nous impact de plus en plus, l'addiction au "tout connecté, tout le temps et partout". Biberonné à nos smartphones, devenons-nous de plus en plus impatients, voire idiots ? Des parenthèses déconnectées pourront elles nous permettre de nous retrouver et réapprendre à nous ennuyer ? Dans le métro, devant la télévision, à table, dans votre lit… Pas un moment où vous ne regardez pas vos SMS, vos emails, vos notifications Facebook. Dur aussi de ne pas consulter Google sans arrêt, pour vérifier quelque chose. Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, alors c’est un fait : vous êtes addict au Web. “Nous sommes soumis à la tyrannie de l’immédiateté : nous nous sentons de plus en plus obligés de faire un certain nombre de choses, de regarder nos mails… ça nous manque”, confirme Bernard Stiegler, philosophe. Toujours plus impatients… et idiots ? Les machines font tout à notre place.

Psychologie et numérique | Psychanalyse et numérique ? Psychanalyse du numérique ? ou Psychanalyse numérique ? : découvrir, explorer et… comprendre le numérique

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