
Questionnaire sur la différenciation au sein des classes inversées Pour terminer notre Master en sciences de l'éducation, nous réalisons notre mémoire sur la place qu'occupe la pratique de la différenciation au sein des classes inversées. Pour ce faire, nous avons besoin de votre participation ! Tous les enseignants francophones qui pratiquent les classes inversées avec des étudiants jusqu'à 18 ans sont donc encouragés à répondre à ce questionnaire. Votre contribution nous permettra de progresser dans notre recherche. Si vous pensez avoir dans vos connaissances des personnes répondant à nos critères, nous vous serions reconnaissantes d'accepter de leur transmettre ce dernier. Afin que les informations soient valides, nous vous prions d'être le plus précis possible. Nous vous remercions pour votre aide et pour le temps que vous nous accordez. Coralie Gilson et Céline Goffinet, étudiantes en sciences de l'éducation à l'Université catholique de Louvain (Belgique). Promoteur : Marcel Lebrun Accompagnateurs : Stéphane Hoeben & Valérie Beguin
Mael Virat : Faut-il aimer les élèves ? "Monsieur, vous m'aimez pas". Mais faut-il marquer de l'affection aux élèves ? La tradition de l'école française serait à priori de dire non. Mael Virat n'est pas d'accord. Il existe une controverse au sujet de la dimension affective dans les métiers de l’éducation. Parler d’un tabou est tout à fait approprié. Ainsi, lorsque j’ai diffusé une enquête en ligne auprès d’enseignants du secondaire, dans laquelle on pouvait trouver différents instruments psychométriques sur les émotions des enseignants et la dimension affective de la relation aux élèves, nous avons recueilli un certain nombre de commentaires étonnés, voire franchement outrés. Il y a donc vraiment un malaise quand on parle des « sentiments » à l’école… Une première explication vient de la place absurde que tient encore aujourd’hui la controverse instruction / éducation à l’école et dans les débats de société. On invoque parfois une nécessaire distance professionnelle… Le lien affectif est-il systématiquement positif ?
Lutter contre les difficultés des élèves rapporte plus que ça ne coûte Plus d’un quart des élèves de 15 ans affichent de faibles résultats scolaires en mathématiques, en compréhension de l’écrit et/ou en sciences. Lutter contre ces déficiences est coûteux, mais se révélerait rentable à long terme, selon PISA, l’enquête phare de l’OCDE, parue mercredi 10 février. Le rapport se base sur des données recueillies à l’occasion de la dernière édition, en 2012, de cette enquête qui paraît tous les trois ans. D’après elle, ces faiblesses scolaires concernent 13 millions d’élèves dans au moins une matière dans 64 pays ; la proportion atteignant 50 % dans certains pays. Elles « ont des conséquences à long terme », avec « un risque élevé de décrochage complet » pour ces jeunes et une croissance économique amoindrie. Soutien ciblé et lutte contre les inégalités Lire : Collège : « Pourquoi tout réformer d’un coup et dans des délais si courts ? Plusieurs facteurs de risques
La réussite à l’école ne dépend pas que de l’école: voici la preuve en chiffres Temps de lecture: 8 min On savait que la journée type d’un élève de Clichy-sous-Bois n’était pas vraiment la même que celle d’un élève du centre de Paris, notamment à cause de conditions de vie différentes: parents plus souvent absents, famille plus nombreuse, niveau d’études des parents moins élevé, etc. Une étude de l’Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), rendue publique ce mercredi 24 septembre, et qui porte sur plus de 600 enfants de CM1 et CM2 scolarisés en réseau d’éducation prioritaire et dans des établissements de centre-ville, nous renseigne précisément sur l’étendue du gouffre qui sépare ces deux mondes. Elle dresse le portrait d’une école fortement marquée par une forme de «ségrégation spatiale», comme l’explique Nina Schmidt, chargée de misson à l’Observatoire des inégalités. Moins de vacances et moins d’activités culturelles Côté santé et vie quotidienne, c’est pas le top non plus Des parents moins présents dans le soutien scolaire Des solutions existent
Innovation pédagogique.fr, site contributif ouvert La proposition d’un site participatif à l’initiative de l’Institut Mines-Télécom Nous sommes dans un temps où l’idée d’un site participatif donnant à voir et mettant en réseau les innovations et initiatives pédagogiques dans l’enseignement supérieur francophone est mature. A côté des actes des conférences à diffusion limitée, voici la proposition d’une nouvelle forme de diffusion et de coopération où chacun peut tour à tour contribuer et réutiliser. Cet espace largement ouvert permet de donner à voir de relier et facilite la diffusion et la réappropriation des initiatives. Le recueil et la publication d’une quarantaine d’initiatives et d’innovations pédagogiques à Télécom Bretagne [1] a montré que celles-ci sont abondantes, encore faut-il les collecter. L’impact du numérique dans l’enseignement, le développement de pédagogies actives, l’innovation pédagogique accompagnant la diffusion de l’approche par compétences sont un terreau fertile d’innovations. L’outil site participatif
Comment expliquer la montée des écarts sociaux dans les acquis des élèves au collège ? Les écarts d'acquis scolaires se creusent au collège entre les enfants des milieux populaires et ceux des familles favorisées , affirme une nouvelle Note d'information de la Depp. Mais elle fait plus que le constater. S'appuyant sur une étude que le Café pédagogique avait signalé en mai 2015, la Note démonte les mécanismes de ces inégalités scolaires de telle sorte que les enseignants peuvent agir. Pauvres et riches comprennent également mais... " Les performances varient selon l’origine sociale et l’environnement culturel. Ainsi, environ un tiers des enfants d’origine sociale défavorisée ne dépassent pas le premier quartile de scores aux évaluations standardisées, c’est-à-dire figurent parmi le quart des élèves qui réussissent le moins bien. Ce qui est particulièrement intéressant c'est que la note s'intéresse précisement aux domaines où se construisent les écarts. Tous ne comprennent pas le langage scolaire François Jarraud La note d'information Etude Education et formations n°86
Philippe Meirieu : Leçon de Finlande Invités par l’Ambassade de France à Helsinki et l’Institut français de Finlande, Boris Cyrulnik, Philippe Duval et moi-même avons eu la chance d’effectuer un voyage d’étude dans ce que certains considèrent comme un « modèle éducatif » dont nous devrions nous inspirer. Certes, depuis le léger recul de la Finlande dans le classement PISA, les injonctions se font moins pressantes et la mode est un peu passée… Peut-être à tort, dans la mesure où les systèmes scolaires asiatiques qui caracolent en tête (la Corée du Sud, Shanghai, Taïwan, etc.) n’obtiennent d’excellents résultats aux tests internationaux qu’au prix d’une compétition scolaire acharnée, d’un redoublement de l’école par des entraînements intensifs périscolaires et de dégâts psychologiques et sociaux considérables. Des spécificités institutionnelles qui rendent le système finlandais difficilement transposable Mais on se tromperait lourdement en considérant cette position comme une démission éducative. Philippe Meirieu
Prévention de la difficulté scolaire à l'école primaire - Les stages de remise à niveau Des stages de réussite pendant les vacances scolaires Les élèves de cours moyen, notamment les élèves en classe de CM2, qui en ont besoin peuvent participer à des stages de remise à niveau. Ces stages sont organisés pendant les vacances scolaires : une semaine pendant les vacances de printemps,la première semaine de juillet ou la dernière semaine des vacances d'été. Les stages se déroulent en groupes restreints d'élèves, sur trois heures quotidiennes, pendant cinq jours, et ciblent les apprentissages en français et en mathématiques. Ils sont animés par des enseignants volontaires, qui sont rémunérés en heures supplémentaires. Ces stages, qui se déroulent jusqu'à présent le plus souvent dans les écoles élémentaires, en accord avec la municipalité concernée, peuvent dorénavant utilement être organisés dans les collèges chaque fois que les conditions locales le permettent et notamment durant les sessions d'été. Proposer un stage de réussite à un élève
Enseigner plus explicitement : l'essentiel en quatre pages Ce que dit le prescrit Le référentiel de l'Éducation prioritaire (« enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maitrise du socle commun »), comme les programmes 2015 des cycles 2, 3 et 4, avec de nombreuses occurrences du terme «explicite», s’accordent sur la nécessité « d’enseigner plus explicitement ». Nombre de modalités sont recommandées au fil des pages : expliciter des techniques, des pratiques, des attentes, des règles, des stratégies, des démarches, des savoir-faire, des implicites dans la compréhension des textes, des connaissances préalables aux apprentissages... Des cadres théoriques différents Depuis quelques années, le vocable « pédagogie explicite » est utilisé par plusieurs courants de recherche au risque de malentendus : Les savoirs scolaires ne sont pas une somme de connaissances à accumuler dans la tête des élèves. Expliciter : comment, pourquoi, quand ? En résumé Des outils pour la formation ? Lire la suite... Pour aller plus loin
Contrer le décrochage scolaire par l'accompagnement éducatif, par Danielle Desmarais Une critique de Contrer le décrochage scolaire par l’accompagnement éducatif: Une étude sur la contribution des organismes communautaires par Danielle Desmarais (éd.), collection « Problèmes sociaux et interventions sociales », Presses de l’Université du Québec, 2012. Sous la direction de Danielle Desmarais, professeure titulaire à l’école de travail social de l’Université du Québec à Montréal, cet ouvrage collectif regroupe les expériences de sept jeunes ayant côtoyé un organisme communautaire de lutte contre le décrochage scolaire (OCLD). En trois parties et huit chapitres, ce livre présente en détail les apports de l’accompagnement éducatif offert par ces organismes. Les enseignants et chercheurs soucieux de la réussite des élèves en difficultés au secondaire trouveront dans cet ouvrage certaines clés afin d’inciter les jeunes à continuer d’apprendre en contexte scolaire. 1. 2. 3. Photo: Dave Donald Première publication dans Éducation Canada, mai 2015