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Quelles technologies pour apprendre à apprendre

Quelles technologies pour apprendre à apprendre
Il n'y a pas de questions plus récurrentes (et plus lassante, il faut bien le dire) que celle de l’introduction des nouvelles technologies au sein de l'école. Quel peut être leur apport, et surtout, leur valeur pédagogique ? Nous permettront-elles d'apprendre différemment ? La réalité virtuelle pour comprendre les systèmes complexes Au fameux VHIL (Virtual Human interaction Lab) de Stanford (que nous avons plusieurs fois mentionné), on essaie d'utiliser la VR afin de stimuler l'empathie pour accroître la compréhension de phénomènes liés au développement durable. Le principal inconvénient de la réalité virtuelle est l'isolement qu'elle impose au corps, séparé par des lunettes de son environnement immédiat. Le "monde virtuel" est projeté sur les murs et les sols de la salle. A noter que dans les deux expériences mentionnées, le travail du VHIL et l'expo new-yorkaise, se consacrent toutes les deux à l’exploration de systèmes écologiques. Connected Worlds from Design I/O on Vimeo. Related:  Le débat sur le numérique à l'école

Anne Cordier : Culture numérique : L'enseignant reste un passeur Quelles modifications le numérique apporte-il au développement intellectuel et personnel de l'enfant ? Quel doit être le rôle de l'enseignant? Et quelle place pour le professeur documentaliste ? Anne Cordier, auteure de "Grandir connectés", répond... Peut-on dire qu'aujourd'hui l'usage du numérique fait partie des rites de passage des jeunes ? Un rite de passage peut-être pas, mais une modification de la vie sociale probablement. Que sait on des degrés de maitrise des outils numériques par les adolescents ? Il y a eu de nombreux travaux sur ce point. On croit souvent aussi, chez les enseignants, que les élèves savent déjà faire telle ou telle chose avec l'ordinateur. Ce qu'on sait en fait c'est que le degré de maitrise des jeunes est surtout très hétérogène. Vous décrivez les adolescents comme soumis à une "injonction sociétale" celle d'être compétents dans les usages du numérique. pourquoi ce terme ? Les élèves se sentent obligés de correspondre à cette norme. Sur "Grandir connectés"

« Comment le numérique bouleverse la pédagogie » : François Germinet (UCP) Président de l’université Cergy-Pontoise (UCP), François Germinet préside le Comité numérique de la Conférence des présidents d'université et a, à ce titre, largement participé à l’organisation en 2015 de son colloque intitulé Université 3.0 : nouveaux enjeux, nouvelles échelles à l’ère du numérique. Le cabinet de conseils spécialisé dans l'enseignement supérieur HEADway et Learn Assembly, l’« université des entrepreneurs et des professionnels du web », sont allés à sa rencontre. Il répond d'abord à nos questions sur le digital et la pédagogie, l'arrivée de nouvelles technologies, la classe inversée. Puis sur les MOOCs, ces fameux cours en ligne gratuits et ouverts à tous, et comment ils peuvent plus particulièrement être utiles aux entreprises. Share and Enjoy Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans MOOC, Orientation, Pédagogie, Universités.

Un défi pour le monde de l'enseignement : la diffusion d’une culture numérique Une idée (fausse) circule depuis (trop) longtemps à propos des technologies du numérique à l’école qu’il convient de défaire : selon certains, elles devraient nécessairement permettre à l’élève d’obtenir de meilleurs résultats et d’avoir plus de compétences. Cette conception, on a tendance à l’oublier, est en prise avec nos modes de raisonnement et de production intellectuelle qui sont eux-mêmes assujettis à la rationalité capitaliste. Comme la formation aux usages des technologies passe par un nécessaire investissement des établissements de l’enseignement et, par extension, des pouvoirs publics, on fantasme l’idée d’un retour sur investissement. Quelque part, on se met même à l’espérer. Mais à tort. En effet, en quoi un outil – aussi intelligent soit-il – pourrait-il améliorer les compétences intellectuelles des individus ? Un contexte de rupture technique et intellectuelle La lecture, l’écriture, l’accession au savoir n’étaient plus l’apanage d’une élite.

La Commission européenne veut développer l’école connectée Les experts de la Commission européenne livrent un rapport envisageant la situation de l’école face aux nouvelles technologies et leur apprentissage. Les défis restent nombreux. Une cinquantaine d’experts réunis, 22 pays représentés, la Commission européenne a investi d’importants moyens pour saisir les enjeux de l’école de demain. Le rapport qu’elle rend public ces jours-ci insiste particulièrement sur un de ces enjeux : le digital. Pour le dire autrement, comment apprendre aux futurs citoyens de l’UE les nouvelles technologies et les médias qui en découlent ? Les professeurs à la source du changement Un des premiers domaines à travailler pour les experts à l’origine du rapport reste la formation des enseignants. L’insurmontable challenge : mettre les élèves au centre Le rapport voit aussi plus loin.

Peut-on sortir des fractures numériques cognitives ? Les foyers à faibles revenus disposent d'équipements numériques parfois plus nombreux que ceux des foyers les plus favorisés. Ce fait est conforté par des travaux de recherche comme ceux du projet ANR INEDUC (2012 - 2015) et s'accompagne de l'identification d'une fracture cognitive importante. En d'autres termes, il est temps que l'école se préoccupe de cette inégalité qui se développe en dépassant les plans d'équipement pour passer à une échelle autre, celle de la prise en compte réelle des inégalités que génère actuellement l'usage du numérique et en particulier celles qui la concernent au premier plan, celles de l'apprentissage, les inégalités cognitives et plus largement culturelles. Le livre et l'écrit imprimé ont potentiellement permis d'accéder aux savoirs mais ils n'ont pas permis d'apprendre à lire. Face à ces faits, on voit apparaître des concepts qui méritent notre attention. Bruno Devauchelle Toutes les chroniques de B Devauchelle

Actualités du numérique - Retour sur.... La 2ème journée du numérique à l'École Numérique à l'École : les continuités éducatives et territoriales En décembre 2013, la première Journée du numérique à l'École avait permis de réunir tous les acteurs participant au service public du numérique éducatif : État, collectivités territoriales, Caisse des dépôts et consignations. L'objet de cette rencontre avait été de se concerter sur la mise en œuvre de la gouvernance partagée dans les territoires. Depuis, fort de la réussite de cette journée, le comité des partenaires du numérique pour l'éducation réunissant les associations d'élus, les ministères, la Caisse des dépôts et consignations, a vu le jour et se réunit régulièrement pour unir les réflexions sur les grands thèmes du numérique pour l'éducation et partager les analyses et problématiques. La deuxième Journée du numérique à l'École s'est inscrite dans cette dynamique et avait pour thème « Les continuités éducatives et territoriales ». Les tables rondes de la journée Conclusion de la journée Compte-rendu de la journée

Le numérique à l’école (fin) L’école devrait être le lieu de l’apprentissage du travail personnel, de l’utilisation de technique de travail et de recherches dont, justement, nos élèves n’ont pas l’habitude, non le lieu de l’apprentissage d’un usage informatique généralisé. Pour trouver des informations sur Internet, il faut tout d’abord que je sache chercher ces informations, puis que je sache les sélectionner en fonction de leur qualité et non de leur simple présence sur la première page affichée… Il faut donc que je possède déjà un certain nombre de réflexes de recherche et de connaissances (acquis biologiquement) avant même d’opérer une recherche numérique. Ne serait-il pas plus pertinent d’empêcher tout travail par le biais de l’informatique à l’école, plutôt que de le généraliser ? Sous prétexte que nos élèves ont besoin de cahiers et de manuels (pour l’instant…), devons-nous leur enseigner pour autant l’usage complet de presse, brochage et massicot trilame ?

Vers un bac HN, comme «humanités numériques» ? Le Conseil national du numérique (CNN) a publié vendredi plusieurs recommandations pour l’école, dont la création d’une nouvelle filière générale «humanités numériques» au baccalauréat, un mois après l’annonce par François Hollande d’un «grand plan numérique pour l’école». Composé de 12 membres, des chercheurs et des professionnels du secteur, le groupe de travail, qui planche depuis fin 2013, a dégagé dans un rapport quarante mesures «pour bâtir une école créative et juste dans un monde numérique», articulées autour de huit propositions phares. La plus marquante : l’introduction d’un nouveau cursus menant au baccalauréat général, baptisé «humanités numériques» (HN), au côté des filières scientifique (S), littéraire (L), et économique et sociale (ES). Le CNN propose une première expérimentation rapide en terminale, qui délivrerait un «double bac», associant la voie HN avec l’une des trois formations classiques, et la création d'un «diplôme national reconnu par tous».

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