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En 2016, luttons contre les clichés sexistes : No More Clichés

En 2016, luttons contre les clichés sexistes : No More Clichés
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Ecrire un article "genré": l'exemple proposé par Libération Les médias, Libération inclus malgré sa vigilance, n’échappent pas aux clichés sexistes lorsqu’ils écrivent sur les femmes politiques. Voici le portrait - volontairement outrancier - d’un homme politique, à la manière de ceux qu’on lit trop souvent sur ses homologues féminines. Précision : toutes les expressions utilisées ici sont tirées d’articles de la presse nationale décrivant des femmes au pouvoir. Elles ont seulement fait l’objet d’une adaptation masculine. À lire aussi notre enquête «Femmes en politique, un match contre les machos» C’est un vent de fraîcheur qui souffle au gouvernement. Ce jeune énarque, que personne ne connaissait il y a deux ans, a su croire à sa bonne étoile. Le ministre est sympathique et pro jusqu’au bout des boutons de manchettes de chemise, qu’il porte dorés. Quelques heures plus tard, on l’accompagne dans les couloirs de l’Assemblée, où Christiane Taubira déambule déjà, dossiers sous le bras. Sonya Faure , Johanna Luyssen Sonya Faure , Johanna Luyssen

Droits des femmes et FLE - Les dessins de Plantu et les femmes en cours de français Comme dit le poète : « La femme est l'avenir de l'homme. » S’interroger sur le rôle du dessinateur de presse à travers le thème de la condition féminine dans le monde. Le dessinateur, Plantu Dans ce dessin-là, alors évidemment, je reprends la phrase « Alors, heureuses ? ». Et c’est vrai que c’est la phrase un peu cliché qu’on donne en général sur les rapports hommes-femmes. Et pis, finalement, « Alors, heureuses ? », quand on voit qu’il y a d’autres pays où la femme est mieux traitée à l’Assemblée nationale. Le dessinateur, Plantu « Toi, plus tard à l’Assemblée nationale ? Le dessinateur, Plantu La fille, elle dit : « J’ai un BTS secrétariat, un diplôme de sténotypiste, une licence en droit, un DEUG d’allemand, une maîtrise d’anglais, et un doctorat de japonais… », « Parfait, allez me préparer un café ».

Représentation des femmes dans les vidéos les plus vues sur YouTube - 2018 Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de services proposés par des tiers : Hotjar, Facebook, Twitter, Calameo, Recaptcha, Youtube, et AT Internet. Si vous donnez votre accord (consentement), ces tiers déposent des cookies pour permettre de visualiser directement sur csa.fr, du contenu hébergé par des tiers ou de partager du contenu. Vous pouvez exprimer votre accord global à de telles opérations en cliquant sur « tout autoriser » ou, dans le cas contraire, cliquer sur « tout refuser ». En cliquant sur « tout refuser » nous considérons que vous vous opposez également au suivi de la mesure d’audience réalisée par l’Arcom par le biais de la technologie AT Internet, outil exempté de consentement préalable par la CNIL et donc activé par défaut sur ce site. Il vous est possible de cliquer sur « personnaliser » pour faire un choix plus précis. Ce paramétrage est accessible à tout moment en cliquant sur le lien de bas de page « gestion des cookies ».

Mesdames & Messieurs, webdocumentaire « Mesdames & Messieurs », un webdocumentaire pédagogique propose un voyage dans la vie des femmes sur quatre générations. Pour les enfants du numérique, née dans les années 90, l’égalité homme-femme est un acquis. Que connaissent les jeunes de vingt ans de cette conquête pourtant récente ? Conçoivent-ils que dans de nombreux domaines, il y a encore beaucoup à faire ? Voir la bande-annonce Cinq thématiques composent « Mesdames & Messieurs » pour permettre à l’internaute de naviguer dans des fresques chronologiques d’hier à aujourd’hui ou de passer de l’une à l’autre, au hasard de sa curiosité : la vie publique, La vie familiale , La vie professionnelle, La vie à l’école et La vie intime. Des intervenants et experts décryptent et conceptualisent les situations (historiens, sociologues, psychiatres..).

La représentation des femmes à la télévision et à la radio - Exercice 2018 Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de services proposés par des tiers : Hotjar, Facebook, Twitter, Calameo et Recaptcha. Si vous donnez votre accord (consentement), ces tiers déposent des cookies pour aider l'Arcom à lutter contre les spam, lui permettre de mesurer et comprendre l’audience sur le site csa.fr, et permettre de visualiser directement sur csa.fr des contenus animés et interactifs, du contenu hébergé par des tiers ou de partager du contenu. Vous pouvez exprimer votre accord global à de telles opérations en cliquant sur « Tout accepter » ou, dans le cas contraire, cliquer sur « Continuer sans accepter ». En cliquant sur « Continuer sans accepter » nous considérons que vous vous opposez également au suivi de la mesure d’audience réalisée par l’Arcom par le biais de la technologie AT Internet, outil exempté de consentement préalable par la CNIL et donc activé par défaut sur ce site.

«Nous, femmes journalistes politiques et victimes de sexisme...» Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express, première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques. Aux «Quatre-Colonnes», la petite salle où circulent députés et bons mots au cœur de l’Assemblée nationale, c’est un député qui nous accueille par un sonore : «Ah mais vous faites le tapin, vous attendez le client.» Les textos, classiques, récurrents, insistants Aucun droit à l’impunité

Les enfants féministes dans les pubs, c'est chouette Temps de lecture: 5 min Si elle arrive bien tard, l'inclusion récente de thématiques féministes dans la publicité est évidemment heureuse. La plupart du temps, il s'agit de publicités anglo-saxonnes, ou, quand elles concernent l'Europe, elles sont essentiellement destinées au net et plus rarement diffusées à la télévision, aux heures de grand audimat. Ce phénomène s'accompagne surtout d'une tendance à intégrer des enfants dans ces séquences, voire à en faire les principaux vecteurs de la pensée féministe (comme dans la dernière publicité Goldie Blox ci-dessus). De nombreuses associations européennes luttent contre le marketing genré adressé aux enfants ou contre les clichés sexistes. Mais nos écrans continuent à diffuser majoritairement des publicités dans lesquelles les petites filles fabriquent des mini bijoux, et des petits garçons jouent au foot (avec un maillot que seule la maman va devoir laver). Reste que l'utilisation d'enfants dans ces campagnes pose bien quelques questions.

Matilda Dépliants pour lutter contre les stéréotypes Comme promis, voici la version fille des dépliants d’autodéfense antisexiste. J’avais envie d’aborder teeeellement de thèmes, j’ai trouvé tant d’exemples géniaux, que je me suis retrouvée avec 22 dépliants à mettre en page ! La première partie inclut les thèmes suivants : les voitures, le foot, les poils, les cheveux courts et rasés, la couleur bleue, les vêtements d’homme, le lesbianisme, la bisexualité, les vagins et les utérus, les femmes sans enfant.Vous pouvez accéder au pdf à imprimer en cliquant sur ce lien. Dans la deuxième partie, vous retrouverez les mathématiciennes et autres scientifiques, les astronautes, les informaticiennes, les gameuses, les aventurières, les femmes pirates, les filles qui se battent et qui font la guerre, les cheffes d’État et de grandes entreprises. Petit rappel : j’ai commencé à créer ces mini dépliants pour que mon fils de 5 ans puisse clouer le bec aux enfants et aux adultes qui lui affirment que telle ou telle chose est pour les garçons/filles.

En France aussi, l'excision est une réalité Binta Diallo et Anita Traoré, deux jeunes Françaises d'origine guinéenne, militent pour que l'on parle de l'excision à l'école, pour briser le tabou et ainsi anéantir cette pratique qui touche encore 53.000 femmes et filles en France. Leur pétition a été signée par plus de 100.000 personnes, poussant la ministre de l'Education à leur répondre. C’est avec beaucoup de pudeur, surmontée par son engagement, qu’Anita Traoré nous a parlé de sa lutte contre l’excision, et de son expérience personnelle. Cette jeune femme de 24 ans, française originaire de Guinée, a elle-même été victime, à l’âge de 8 ans, de cette mutilation génitale féminine (MGF) qui touche quelque 53.000 femmes en France et 200 millions dans le monde. Tout comme ses sœurs, et ses cousines. Sa mère n’était pourtant pas pour. Anita Traoré a fondé, en avril 2014, l'Association Chance et Protection Pour Toutes. Les complications liées à l’excision sont quotidiennes Najat Vallaud-Belkacem a répondu à leur pétition

Écrire un article dénonçant les stéréotypes sexistes - CLEMI L'association française « Les Chiennes de garde » a créé des grilles permettant d'analyser les publicités (onglet « Ressources sur la publicité »). www.chiennesdegarde.com La Coalition nationale contre les publicités sexistes, organisme canadien, a élaboré elle aussi une grille d'analyse permettant de s'interroger sur la nature sexiste ou non d'une publicité. bit.ly/1v0KSUn Il existe de nombreux médias professionnels qui ont pour ligne éditoriale de dénoncer les stéréotypes sexistes (le magazine Causette, le pure player Les Nouvelles News, le site Terriennes de TV5Monde...). Faire lire aux élèves ce type d'articles leur permet de prendre conscience du rôle politique et social des médias. Une fois le sujet trouvé, identifier le genre journalistique qui correspond le mieux à la rédaction de l'article. Un article journalistique doit clairement faire apparaître l'angle choisi, c'est-à-dire le fil rouge : en l'occurrence ici la dénonciation du stéréotype visé.

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