
L’immunité innée | Immunologie et Diabète de type 1 Cette immunité est génétiquement héritée et présente dès la naissance, elle ne nécessite donc pas d’apprentissage préalable. Elle est composée de mécanismes de reconnaissance et d’action qui ont été très conservés au cours de l’évolution. Induite par un signal de danger, elle est rapidement mise en œuvre et stéréotypée. 1. La peau et les muqueuses constituent une barrière physique qui protège efficacement l’organisme des agressions externes (cf. Lorsque la barrière de la peau est franchie, les corps étrangers sont détectés par les cellules sentinelles de l’immunité, les globules blancs qu’on appelle leucocytes, qui circulent dans le sang ou la lymphe ou résident dans les tissus. Certains médiateurs chimiques, tels que l’histamine sécrétée par les mastocytes, augmentent la vasodilatation et la perméabilité des vaisseaux à proximité de la zone lésée. Schéma bilan de la réaction inflammatoire 2. Les modules constitutifs : Les modules induits : 3. Les médiateurs de l’inflammation : Les PRR :
Un vaccin, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo Manuel Rosa-Calatrava du Laboratoire de virologie et pathologie humaine (Equipe Vir-Cell, Inserm, Lyon), explique en quoi consiste la vaccination. La vaccination consiste à inoculer un microbe inactivé (par la chaleur, des molécules chimiques...) ou bien un morceau de microbe, ce qui n'induit pas une maladie mais par contre prépare et stimule le système immunitaire de la personne vaccinée, ce qui fait que son système immunitaire sera prêt et pourra répondre très vite lorsque cette personne sera confrontée au vrai pathogène dans sa vie future. Cela permettra d'atténuer la maladie ou même d'empêcher qu'elle se développe. Il y a une limite, en particulier dans le cas de la grippe : un anticorps va reconnaître un antigène bien particulier, donc si celui-ci a petit peu muté entre temps, l'anticorps ne va pas bien fonctionner et le vaccin ne sera pas efficace à 100%. © science frontières production / Inserm Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux
Vers la fin des mythes sur le fonctionnement du cerveau en éducation Tenir compte de la science dans les approches éducatives, oui, mais d’abord s’assurer que cette science est véritable! Le Dr Steve Masson défait 6 mythes répandus en éducation, parfois très tenaces, dont celui qui propose d’adapter l’enseignement aux styles d’apprentissage pour favoriser la réussite des élèves. L’École branchée assistait, le 5 novembre dernier, au Symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE). Chose certaine, la présentation qui a le plus fait jaser a été celle du Dr Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQÀM, qui a défait devant la centaine de participants les six « neuromythes » les plus répandus en éducation, dont certains sont très tenaces! Six mythes sur le cerveau en éducation Quand à la prédominance d’un hémisphère du cerveau chez les individus, 80 % des enseignants y croiraient. Répandre la bonne nouvelle avec prudence
La vaccination La vaccination est l'un des grands succès de la santé publique. Des millions de vies ont pu être sauvées grâce à ce geste de prévention. En France, l'arrêt de la transmission, voire l'élimination de certaines maladies infectieuses est possible si chacun recourt à la vaccination pour se protéger mais aussi pour protéger les autres, enfants et adultes plus fragiles du fait de leur âge ou de leur état de santé et qui ne peuvent être vaccinés. Être à jour dans ses vaccinations, c’est être protégé toute la vie. 1. Lorsque nous rencontrons un microbe et que nous tombons malade, notre système immunitaire se défend en fabriquant des anticorps destinés à neutraliser et éliminer ce microbe. 2. Les vaccins sont des médicaments d’une importance capitale pour la santé de tous, car ils permettent d’éviter un très grand nombre de maladies et d’épidémies. Plusieurs millions de personnes sont vaccinées chaque année en France. Se protéger et protéger les autres 3. 4. 5. 6. 7. 8. > Voir le dossier Rougeole
Pasteur et Koch : un duel de géants dans le monde des microbes Légendes de la science, le Français Louis Pasteur et l’Allemand Robert Koch se sont affrontés à l'heure de la découverte de la transmission des maladies par les microbes. Un tournant essentiel dans l’histoire de la médecine. À la fin du XIXe siècle, le chimiste Louis Pasteur, déjà célèbre pour ses travaux sur la fermentation, a l’intuition que des micro-organismes pourraient être à l’origine des maladies infectieuses. Mais c’est à un total inconnu que l’on en doit la démonstration scientifique : médecin de campagne, Robert Koch est parvenu à identifier la bactérie responsable de la fièvre charbonneuse, qui décime les troupeaux. Ego salutaire À l’aide de reconstitutions de qualité et des explications limpides de scientifiques français et allemands, ce documentaire retrace les grandes étapes de la compétition entre le découvreur du vaccin contre la rage et celui du bacille de la tuberculose, combat qui se prolongera par le biais de leurs disciples et de leurs instituts respectifs.
Ces microbes qui nous gouvernent Médecine. La richesse et la diversité des bactéries qui peuplent notre intestin nous protègent en partie des effets délétères de l'inflammation liée au diabète et à l'obésité. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Florence Rosier Nous sommes, à notre insu, le terreau fertile d'une bien étrange "forêt tropicale" : les cent mille milliards de bactéries qui prospèrent en silence dans nos entrailles. Cette jungle intestine, les scientifiques la nomment "flore microbienne" ou "microbiote intestinal". Pesant en moyenne 1,5 kilogramme chez un adulte, notre microbiote intestinal abrite une population de bactéries dont le nombre est dix fois plus élevé que celui de nos propres cellules. Surtout, les personnes à la flore appauvrie ont plus de risque de diabète, de maladies cardiovasculaires et de troubles hépatiques. Chez 49 adultes français obèses ou en surpoids, les chercheurs ont analysé les effets d'un régime riche en protéines et en fibres, pauvre en calories.
Cerveau et pédagogie : Des principes réellement soutenus par la science En seconde partie de sa présentation lors du symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE) », le Dr Steve Masson a énoncé des principes neurologiques aux réelles retombées positives en éducation. Après avoir secoué les conceptions et défait les neuromythes en éducation (voir notre article d’hier), Steve Masson a énuméré des principes pédagogiques en lien avec le fonctionnement du cerveau qui, pour leur part, sont effectivement soutenus par la science. Activer ses neurones de façon régulière Le premier se nomme « l’activation neuronale répétée ». « Lorsqu’on apprend, le cerveau change », résume le chercheur, en faisant référence à la plasticité du cerveau. Il illustre le tout avec l’analogie de la forêt. « Si on emprunte souvent le même sentier dans la forêt, un chemin se développe et on y circule plus facilement. Étudier plus souvent, moins longtemps D’autres principes validés
Espace jeunes - Le système immunitaire Les missions du système immunitaire Le système immunitaire a une double fonction pour permettre à l’organisme de fonctionner correctement : reconnaître et contrôler ce qui appartient à l’organisme (le « soi ») ;lutter contre les agressions extérieures (le « non soi »). Il est constitué d’un ensemble de cellules et de molécules capables d’une part de détecter et de reconnaître des anomalies, et d’autre part, de réagir. Ainsi, lorsqu’un corps étranger pénètre notre organisme, le système immunitaire peut le détecter et déclencher une série de processus qui nous permettra de le détruire. Principes généraux Soi et non-soi Le premier principe du système immunitaire est de distinguer le « soi » du « non-soi ». On peut retenir de grands principes qui régissent le fonctionnement du système immunitaire : Immunité innée et acquise Les principaux agents, dits « effecteurs » du système immunitaire Zoom sur... Les lymphocytes Les lymphocytes sont les agents de l’immunité adaptatrice. Les défis de la recherche