
Tantra, Tantrisme Le Tantrisme Très connu par son nom mais incompris dans son contenu, le tantrisme est une voie mystique hindouiste qui vient du fond des âges. Si la légende rapporte que le tantrisme fut enseigné par Shiva à son épouse Parvati, la réalité laisse penser que cette voie provient de la rencontre de divers courants taoïstes chinois et d’anciennes pratiques védantiques et chamaniques de l’Inde. Le tantrisme utilise les outils habituels des différents yogas, c'est-à-dire les asanas (postures), mudras (sceau), mantras, visualisations, méditations etc. Cependant la philosophie et les expérimentations sont différentes de celles du courant védantique. A contrario le tantrisme prône une voie dans un esprit guerrier, ou tout est utilisé pour appuyer l’évolution. Le tantrisme a connu une mauvaise réputation parce qu’il encourage à briser de nombreux tabous pour favoriser la libération intérieure. Incompréhension du tantrisme en occident Kundalini Shakti Dakshina-Marga et Vama-Marga Exu Dragon.
Fête de la Saint-Étienne Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans le monde[modifier | modifier le code] Elle se fait ressemblance au Boxing Day dans les pays anglicans. Italie[modifier | modifier le code] En Italie, la Saint-Étienne appelée Santo Stefano est fériée depuis 1947 et est célébrée par l'Église catholique. C'est une journée spéciale qui est généralement réservée aux visites familiales. Royaume-Uni[modifier | modifier le code] Au Royaume-Uni et dans d'autres pays du Commonwealth, on célèbre le Boxing Day (ou le lendemain de Noël) le 26 décembre. Irlande[modifier | modifier le code] En Irlande, ce jour est appelé Lá Fhéile Stiofán o Lá an Dreoilín en gaélique, c'est l'occasion pour les Irlandais de passer un jour de plus en famille. Catalogne[modifier | modifier le code] En Espagne, la Saint-Étienne (ou Sant Esteve) est fériée uniquement en Catalogne et dans les Îles Baléares. Serbie-et-Monténégro[modifier | modifier le code] Saint-Étienne est le saint patron de la Serbie-et-Monténégro.
Tibet Cette page est peut-être trop longue. Sa lecture et la navigation peuvent poser des problèmes, ainsi que son chargement. Vous pouvez la raccourcir en résumant le contenu de certaines sections et en déplaçant leur contenu original vers des articles détaillés, ou en discuter. Sous l'appellation « Tibet historique », cette aire, revendiquée par le gouvernement tibétain en exil, est composée de trois régions traditionnelles : l'Ü-Tsang (dont la plus grande partie du territoire est comprise dans la région autonome du Tibet), l'Amdo (éclaté entre les provinces du Qinghai, du Gansu et du Sichuan) et le Kham (dont le territoire est partagé entre les provinces du Sichuan et du Yunnan et la région autonome du Tibet)[2]. La superficie du Tibet varie de 1 221 600 km2 pour la Région autonome du Tibet à 2 500 000 km2 pour le « Tibet historique »[3] ou « Grand Tibet »[2]. Nomenclature[modifier | modifier le code] La question « Qu'est-ce que le Tibet ? Étymologie[modifier | modifier le code] Selon Jack D.
Théologie de la libération La théologie de la libération est un courant de pensée théologique chrétienne inspiré du marxisme issu d'Allemagne et importé en Amérique latine, suivi d’un mouvement socio-politique, visant à rendre dignité et espoir aux pauvres et aux exclus et les libérant d’intolérables conditions de vie. Enracinée dans l’expérience biblique du peuple juif guidé par Dieu au-delà de la mer Rouge et à travers le désert — d’une terre d’esclavage (Égypte) à la Terre promise (Exode, ch. 12 et suivants) — elle est un « cri » prophétique pour plus de justice et pour un engagement en faveur d’un « Règne de Dieu » commençant déjà sur terre. La réflexion théologique part de la base : le peuple rassemblé lit la Bible et y trouve ressources et inspiration pour prendre en main son destin. L’expression « théologie de la libération » fut utilisée une première fois par le prêtre péruvien Gustavo Gutiérrez lors du congrès de Medellín du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), en 1968[1].
Expédition militaire britannique au Tibet (1903-1904) Expédition militaire britannique au Tibet (1903–1904) L'expédition militaire britannique au Tibet entre 1903 et 1904 est une invasion du Tibet par l'Armée des Indes britanniques, dont la mission était d'établir des relations diplomatiques et commerciales entre le Raj britannique et le Tibet. Au XIXe siècle, les Britanniques vainquent la Birmanie, le Bhoutan, et le Sikkim, occupant tout le flanc sud du Tibet, qui demeure la seule région de l'Himalaya libre de l'influence britannique. En outre, le gouvernement britannique tentait de traiter directement avec le Tibet malgré l'invasion chinoise du Tibet; bien que les efforts répétés visant à établir des relations et des liens commerciaux avec le Tibet aient échoué. Le motif de l'expédition britannique au Tibet découle des ordres de Lord George Curzon, gouverneur général des Indes. L'expédition devait étouffer une possible influence russe au Tibet. Les Tibétains étaient au courant de l'expédition.
Table d'émeraude Planche représentant une version latine de la Table d’émeraude gravée sur un rocher dans une édition de l’Amphitheatrum Sapientiae Eternae (1610) de l’alchimiste allemandHeinrich Khunrath. La Table d’émeraude (Tabula Smaragdina en latin) est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. C’est un texte très court, composé d'une douzaine de formules allégoriques et obscures, dont la plus célèbre : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Selon la légende, elle présente l’enseignement d'Hermès Trismégiste, fondateur mythique de l'alchimie, et aurait été retrouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude. La plus ancienne version connue se trouve en appendice d’un traité arabe datant au plus tard du début du IXe siècle. Elle a été largement commentée au Moyen Âge et surtout à la Renaissance. Historique[modifier | modifier le code] Les versions arabes[modifier | modifier le code]
Shambhala (mythe) Le Shambhala (en sanskrit शम्भल « lieu du bonheur paisible »), Shambhalla, Shambala ou Shamballa, est un mythe hindo-bouddhiste qui a été intégré, à l'époque moderne, dans divers récits syncrétiques et/ou initiatiques dans lesquels d'autres croyances de l'humanité, et en particulier la théosophie, se sont exprimées[1]. Shambhala (tibétain bde byung) est un pays mythique, dépositaire de l'enseignement du kalachakra qui fut transmis par le Bouddha à la demande de son roi Suchandra. Il est décrit dans le Tantra Kalachakra et ses commentaires. Selon le 14e Dalai Lama[2], c'est une terre pure qui, bien qu'étant terrestre, ne peut cependant pas être située sur une carte ; seuls y ont accès ceux qui ont acquis le karma convenable. Selon le tantra, le 25e roi de Shambhala reviendra dans le monde[3] pour en chasser les forces obscures et établir un âge d'or. Il existe une prière pour renaître à Shambhala, rédigée par le 6e panchen-lama[4]. On retrouve Shambhala dans des titres musicaux comme :
Paul de Tarse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Selon le livre des Actes des Apôtres et certaines de ses épîtres, Paul revendique la qualité d'« apôtre » de Jésus-Christ qui lui serait apparu quelque temps après sa crucifixion et l'aurait converti. Le mot « apôtre » désigne alors un envoyé de la communauté de Jérusalem, il ne prendra le sens de membre du groupe des douze qu'aux siècles suivants. La Vie de Paul selon les textes antiques[modifier | modifier le code] Les épîtres pauliniennes donnent quelques renseignements sur leur auteur : « Moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l'Église ; irréprochable, à l'égard de la justice de la Loi. » — (Phil. 3:5). « Je suis juif, reprit Paul, de Tarse en Cilicie, citoyen d'une ville qui n'est pas sans importance. » — (Ac. 21, 39). Il serait né autour de l'an 8. La conversion[modifier | modifier le code]
Mandéisme La mise en forme de cet article est à améliorer (juillet 2023). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Le drabsha (mandaïque classique: ࡃࡓࡀࡁࡔࡀ , Néo-mandaique: drafšā) ou darfash (arabe: درفش) est le symbole de la foi mandéenne. Il est généralement traduit par «bannière». Les rapports d'influence entre le mandéisme et le christianisme ont été fort débattus depuis le début du XXe siècle sans que la question soit tranchée[1]. Les plus anciens des manuscrits mandéens datent du XVIe siècle[2], mais l'analyse de leurs textes et notamment des listes de scribes les ayant recopiés permet de remonter jusqu'au IIe siècle. Le terme mandéisme vient du mandéen classique mandaiia et apparaît en néo-mandéen comme mandeyānā. C'est aussi le dernier mouvement héritier des « Baptistes », dont l'existence est attestée dès la fin du Ier siècle dans de nombreux textes chrétiens et chez Flavius Josèphe. La théologie mandéenne n'est pas systématique. H.
Elohim Le nom Elohim, de l'hébreu אֱלֹהִים ('ēlohîm), est un terme qu'on traduit généralement par « Dieu » (au singulier ou au pluriel) dans la Torah (Bible hébraïque). Les voyelles du nom « elohim » (e-o-i) sont parfois attribuées au Tétragramme, « YHWH », dans le texte massorétique, moins souvent toutefois que celles du nom « Adonaï ». Dans la tradition juive, le choix du nom « Elohim » insiste sur l'idée de puissance de Dieu. Usages[modifier | modifier le code] La forme Elohim est cependant le plus souvent utilisée pour désigner le Dieu d'Israël, avec plus de 2 000 occurrences dans la Bible hébraïque. Dans la Genèse, « Elohim » est plus fréquent que « YHWH » : 139 occurrences contre 118, 167 contre 143, si on compte les mots composés. Problématiques du pluriel[modifier | modifier le code] Linguistique[modifier | modifier le code] La terminaison en « -im » d'« Elohim » qui, en hébreu, s'applique à un nom pluriel, a fait l'objet de nombreuses interprétations. Notes[modifier | modifier le code]
Marie de Magdala Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres[1]. L'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 80[2], en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin ajoutée au IVe siècle à l'Évangile selon Marc. L'Église de Rome considéra, à partir de Grégoire Ier au VIe siècle, que Marie de Magdala ne faisait qu'une avec Marie de Béthanie ainsi qu'avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum[n 1]. Le nom[modifier | modifier le code] Le nom de Magdala vient de Magdal en araméen ou Migdal en hébreu et désigne une construction en forme de tour[3]. La plus ancienne mention de la ville de Magdala semble se trouver dans le Talmud où elle est appelée Migdal Zab'ayya (Pesachim 4, 30d)[6] ou Migdal Nunia (Pesachim 46a)[5]. Dans les Évangiles[modifier | modifier le code] Selon les Évangiles canoniques[modifier | modifier le code] Marie Madeleine pénitente par Titien.
Camarde Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Son nom est issu de l'adjectif camard qui signifie : « qui a le nez plat ». La Camarde était donc la représentation squelettique de la Mort, puisque le crâne ne possède pas de nez. Dans la culture populaire[modifier | modifier le code] La Camarde est citée notamment dans : Littérature, poésie et théâtre[modifier | modifier le code] « Nous devions poursuivre notre chemin au côté des autres et apprendre à nous considérer comme favorisés tant que demeurait un seul être cher que la Camarde ait épargné. » — Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne, 1818. « – Croireriez-vous, mon chérubin, dit la Cibot au malade en le voyant inquiet, que, dans mon agonie, car j'ai vu la camarde de bien près !... — Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, chapitre XLI : « Où le nœud se resserre », 1847. Chanson[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :
Cyrille d'Alexandrie Histoire et tradition[modifier | modifier le code] Vers 440, l'historiographe chrétien Socrate le Scolastique relate comment Cyrille a cautionné le meurtre d'Hypatie : « Comme en effet elle commençait à rencontrer assez souvent Oreste, cela déclencha contre elle une calomnie chez le peuple des chrétiens, selon laquelle elle était bien celle qui empêchait des relations amicales entre Oreste et l’évêque. Et donc des hommes excités, à la tête desquels se trouvait un certain Pierre le lecteur, montent un complot contre elle et guettent Hypatie qui rentrait chez elle : la jetant hors de son siège, ils la traînent à l’église qu’on appelait le Césareum, et l’ayant dépouillée de son vêtement, ils la frappèrent à coups de tessons ; l’ayant systématiquement mise en pièces, ils chargèrent ses membres jusqu’en haut du Cinarôn et les anéantirent par le feu. Théologie[modifier | modifier le code] Vénération[modifier | modifier le code] Œuvre[modifier | modifier le code] Méfiez-vous des faux prophètes
Jean Chrysostome Jean Chrysostome (en grec ancien : Ἰωάννης ὁ Χρυσόστομος), né à Antioche (aujourd'hui Antakya en Turquie) entre 344 et 349[1], et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des Pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son épithète grecque χρυσόστομος (chrysóstomos), qui signifie littéralement « à la bouche d'or ». L'anaphore qui constitue le cœur de la plus célébrée des Divines Liturgies dans les Églises de rite byzantin lui est attribuée. Sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort[2]. À la fois saint et docteur de l'Église catholique, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte, Jean Chrysostome est fêté le 13 septembre en Occident et le 30 janvier en Orient. Biographie[modifier | modifier le code] À 18 ans, il demande le baptême, après avoir rencontré l'évêque Mélèce. En 397, Nectaire, archevêque de Constantinople, perd la vie. Jean Chrysostome, icône en stéatite byzantine du XIe siècle, musée du Louvre. Sur Dieu