
Le serment du Jeu de Paume le 20 juin 1789 L'esprit conservateur des ordres privilégiés faisait piétiner les états généraux. De leur côté, les délégués progressistes demandaient le vote par tête, et non par ordre, seul capable d'obtenir des réformes. La situation était encore bloquée le 17 juin 1789, lorsque le tiers état, bientôt rejoint par une partie du clergé, se proclama « Assemblée nationale ».
L'ère nouvelle de la presse au début de la Révolution | L'histoire par l'image La liberté d’expression au début de la Révolution À partir de 1789, les événements suscitent une insatiable soif de nouvelles. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, en instituant la liberté d’expression, déclenche une exceptionnelle floraison de journaux qui est immédiatement perçue comme l’une des grandes nouveautés de la période. Alors que la censure royale n’autorisait que 60 feuilles dans le royaume en 1788, elles seront 500 en 1792 à Paris. Publier un journal est rentable au début de la Révolution. Les gazettes à plus fort tirage ne dépassent pas une diffusion de quelques milliers d’exemplaires, mais elles touchent cependant les grandes masses populaires car la lecture à haute voix dans de petits cercles se développe spontanément. Les « papiers-nouvelles » Située au bas de l’Almanach mural gravé et vendu par Philippe Louis Debucourt pour l’année 1791, cette petite scène constitue l’un des plus précieux témoignages sur la vie quotidienne au début de la Révolution.
La prise de la bastille (juillet 1789) 1° Le comportement de Louis XVI alimente le feu de la révolte – Au début du mois de juillet 1789, les Parisiens étaient inquiets. En effet, non seulement Louis XVI avait convoqué des troupes sous les murs de la capitale ; en outre, il avait décidé de renvoyer Necker et plusieurs ministres le 11 juillet. L’éviction du contrôleur général des finances, particulièrement apprécié du peuple, entraîna le déclenchement de plusieurs émeutes. Camille Desmoulins, jeune avocat parisien, haranguant la foule se trouvant dans les jardins du Palais Royal, appela à la révolte, craignant que le roi ne lance une Saint Barthelemy contre les Parisiens. Il invita ses interlocuteurs à arracher les feuilles des marronniers afin de les arborer en guise de cocarde. Buste de Camille Desmoulins, par François MARTIN, fin du XVIII° siècle, musée Carnavalet, Paris. Le 13 juillet, les émeutiers s’attaquèrent aux Tuileries. Pendant la nuit, 40 postes de douane sur 54 furent attaqués et incendiés. Mais c’est une révolte ?
Napoléon (1769 - 1821) - Ombres et lumières d'un destin d'exception Aucun homme n'a connu dans l'Histoire moderne une gloire comparable à celle de Napoléon 1er. L'historien Jean Tulard rappelle qu'il se publie à son sujet, depuis sa mort, dans le monde, en moyenne un livre par jour ! Suivez sur notre vidéo commentée le destin hors du commun de Napoléon. [cliquez sur la frise et suivez les événements de la période] Le nouvel Alexandre Le destin de Napoléon 1er, aussi foudroyant que celui d'Alexandre le Grand, s'est accompli en moins de vingt ans, de son départ pour l'armée d'Italie (1796) à celui pour Sainte-Hélène (1815). De même qu'Alexandre a fondé un nouveau monde sur les dépouilles de la Grèce classique, Napoléon 1er, en vidant la France de sa force vitale, a déclenché des secousses telluriques qui ont donné naissance à notre monde. Issu de la petite noblesse corse, le futur Empereur des Français a vingt ans quand débute la Révolution française. Il renverse le vieil empire germanique et prépare l'unification de l'Allemagne du Nord. Les ailes du destin
Portail:Révolution française Lumière sur... Il s'agit d'une période où tout l'effort des révolutionnaires était de faire face à l'invasion de la France par les armées des rois européens hostiles à la Révolution. Il leur fallait également faire face à une guerre civile surtout en Vendée mais aussi dans d'autres parties de la France. Des mesures énergiques sont prises dans différents domaines. Dans le domaine social, le gouvernement décide la fixation d'un maximum des prix et des salaires, ainsi que la réquisition de grains chez les paysans, afin de trouver un appui parmi les couches les plus en difficultés économiques de la population. Dans le domaine politique, les révolutionnaires mènent une lutte sans pitié contre leurs adversaires intérieurs (républicains modérés, royalistes, prêtres réfractaires...). La Terreur est mise en cause dès que la situation militaire est rétablie (fin de 1793). Besoin d'aide ? Un doute ? Vous pouvez aussi ajouter votre nom (si vous êtes actif et prêt à répondre aux questions).
L’événement du dossier « Le 14 Juillet, naissance d’une fête nationale » - Pour mémoire - CNDP L’histoire de France est riche d’événements suscitant des débats animés. Son élévation au rang d’événement fondateur dans le cadre d’un conflit sur la Révolution française, les faits, l’héritage, la mémoire donnent au 14 juillet 1789 la place singulière d’un événement qui ne peut laisser indifférent. Que s’est-il vraiment passé en ce mardi si particulier ? L’effet sur la France mais aussi sur les cours européennes correspond-il à la profondeur du fait ? Au matin du 14, la foule se rend aux Invalides pour exiger l’accès aux armes. Sans entrer dans le débat sur l’interprétation des événements du 14 Juillet, il peut être intéressant avec des élèves d’expliquer les regards de certains contemporains, hommes de plume conservateurs, comme Chateaubriand, pour ensuite expliquer la prise en main de cette histoire par les historiens du XIXe siècle et la transformation de cette journée en mythe national, en fête nationale : montrer ce que l’on en fait.
2 décembre 1804 - Sacre de Napoléon 1er Le 2 décembre 1804 (11 Frimaire An XIII selon le calendrier républicain), Napoléon Bonaparte est sacré empereur des Français dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du pape Pie VII. Natif de Corse et simple général de la Révolution française, à peine âgé de 35 ans, il reconstitue à son profit l'Empire de Charlemagne ! Beaucoup de Français se plient à ce surprenant archaïsme. Parmi ces Français qui craignent la restauration de l'Ancien Régime figurent les anciens députés de la Convention qui ont condamné à mort le roi Louis XVI et tous ceux qui ont acheté des biens nationaux ou se sont enrichis pendant la Révolution. Le sacre leur offrira un répit de dix ans avant le retour de la monarchie. De la Révolution à l'Empire Le 25 mars 1802, à Amiens, l'Angleterre et la France ont signé un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France. «Article premier. L'établissement de l'Empire coïncide avec le retour de la guerre. Le pape réquisitionné
Journées d'octobre 1789 Les 5 et 6 octobre 1789, les Parisiens, et surtout les Parisiennes, qui ont de grandes difficultés à trouver le pain nécessaire et à prix raisonnable, se rendent à Versailles, pour demander au roi Louis XVI de procurer du pain au peuple. Le 6, la famille royale quitte de force Versailles pour venir s'installer à Paris au palais des Tuileries. Les députés de l'Assemblée constituante suivent le roi. Désormais le pouvoir politique est sous le contrôle permanent des Parisiens. Les difficultés politiques[modifier | modifier le wikicode] Le roi Louis XVI refuse de signer les décrets des 5 et 11 août sur l'abolition des privilèges et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août, deux textes fondamentaux votés par l'Assemblée constituante. Au même moment, le camp des députés « patriotes » se divise sur l'organisation politique de la France nouvelle. La division de ses adversaires politiques encourage le roi à la résistance aux changements. À Versailles, le 5 octobre 1789
La Bastille : le 14 juillet 1789. Le 14 juillet 1789 C'est peu de dire que la Bastille était impopulaire : elle était odieuse et exécrée quand de Launay en prit le gouvernement. Plus on avance vers la Révolution, plus on constate la répulsion qu'inspirait la sinistre forteresse, aux murailles impénétrables, aux canons braqués toujours sur la ville. On a trop répété que le peuple, en la jetant bas, a fait une besogne qui ne le regardait pas et que la Bastille n'était pas faite pour lui. Il nous semble qu'il y a là plus qu'un lieu commun : c'est encore trop méconnaître l'esprit de la population parisienne; pendant les années qui précédèrent la Révolution, chaque jour fut marqué par l'éclosion d'une idée généreuse, d'une aspiration nouvelle au progrès et à la liberté, et ces idées, ces aspirations trouvèrent aussitôt l'écho le plus spontané chez les Parisiens. Le gouvernement lui-même le comprenait et nous en avons la plus certaine des preuves, qu'on n'a pas assez signalée. et à l'École militaire , à Charenton ».
Les signataires du serment du Jeu de paume Contexte historique Un acte de courage politique accompli dans des conditions de fortune 17 juin 1789, face à l’inertie générale, les députés du Tiers Etat aux Etats généraux se constituent, en Assemblée nationale. La situation n’est pas alors sans danger pour les députés qui bravent la volonté royale à quelques pas du fastueux palais de Versailles. La réunion suivante de l’Assemblée nationale qui se tient deux jours plus tard dans l’église Saint-Louis de Versailles voit l’amorce du rassemblement des trois ordres : une députation de la majorité du Clergé et deux nobles viennent se joindre au Tiers. Analyse des images Des députés unis et solidaires au-delà de leurs différences Les gestes des participants convergent vers Bailly, en une composition symétrique. En avant-scène, à droite, Mirabeau et Barnave les deux plus grands orateurs de l’Assemblée Constituante en 1790-1791, lèvent le bras côte-à-côte. Au centre, trois personnages s’étreignent.
la Bastille Forteresse parisienne qui servit longtemps de prison d'État. De la forteresse… La Bastille était le principal ouvrage défensif de l'enceinte de Charles V, à l'Est de Paris. Commencée par Étienne Marcel, agrandie par Hugues Aubriot (première pierre le 22 avril 1370), la forteresse fut terminée en 1382. Élevée sur un vaste rectangle (66 m sur 30), entourée de fossés, elle comportait quatre tours, puis huit, hautes de 23 m. Des bastions furent ajoutés sous Henri II et un corps de logis en 1761. …à la prison d'État Citadelle militaire (en 1652, la Grande Mademoiselle utilisa ses canons pour protéger la retraite de Condé dans Paris), la Bastille devint prison d'État sous Louis XIII. Elle pouvait recevoir 42 prisonniers, logés séparément et fort bien traités (citons Bassompierre, Nicolas Fouquet, la marquise de Brinvilliers, Lally-Tollendal, Voltaire, Latude, Sade). La prise de la Bastille La Bastille fut rasée en 1790. Pour en savoir plus, voir l'article Révolution française. La place de la Bastille
1789 Serment du Jeu de Paume Le Serment du Jeu de Paume Le Serment du Jeu de Paume : l'acte fondateur de la démocratie française Afin de résoudre la grave crise financière que traverse son gouvernement, Louis XVI convoque au printemps 1789 les Etats Généraux, c’est-à-dire la réunion des trois ordres, noblesse, clergé et tiers état. Refusant de siéger par ordre, ils s'allient avec quelques députés du clergé et se constituent solennellement en Assemblée nationale le 17 juin 1789. « Nous jurons de ne jamais nous sépareret de nous réunir partout où les circonstances l’exigeraient, jusqu’à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides. » Evénement fondateur de la démocratie française, le Serment du Jeu de Paume est à l’origine de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale. La statue de Sylvain Bailly La salle du Jeu de Paume : du gymnase royal au musée de la Révolution française Construite en 1686, cette salle de jeu est une propriété privée.
Musée de l'histoire de France // Chronologie détaillée de la prise de la Bastille Les prémices de la prise de la Bastille : les émeutes des 12 et 13 juillet 1789 Le peuple de Paris était inquiet depuis plusieurs jours, craignant que les troupes étrangères stationnant autour de Paris ne finissent par être utilisées pour réprimer la révolution. Une milice de 48 000 hommes avait été constituée, mais sans armes. Dimanche 12 juillet 1789 Le matin du dimanche 12 juillet 1789, les Parisiens sont informés du renvoi de Necker, la nouvelle se répand dans Paris. Lundi 13 juillet 1789 À une heure du matin, quarante des cinquante barrières (postes d’octroi) qui permettent l’entrée dans Paris sont incendiées. Deux heures plus tard, une réunion des "électeurs" de la capitale se tient à l’Hôtel de Ville (ceux qui, au deuxième degré, ont élu les députés des États généraux). À 17 heures, une délégation des électeurs parisiens se rend aux Invalides pour réclamer les armes de guerre qui y sont entreposées. Mardi 14 juillet 1789
La Révolution française Loin de croire qu’il serait nécessaire de « tout » balayer pour bâtir à neuf, Rousseau au contraire ne cesse de montrer que la vie des corps politiques et des institutions repose sur les mœurs, sur la « loi, gravée dans le cœur des citoyens ». Quand un penseur est persuadé comme il l’est, que les relations sont indissolubles entre politique et éducation, il ne saurait prêcher révolution et guerre civile. Il y a plus : aucune philosophie politique n’est programmatique. Penser la nature du politique ne consiste pas à élaborer des propositions de changements. Or, la notion de contrat social, comme celle de volonté générale, ne désignent aucun phénomène réel, passé ou à venir ; rappelons qu’aucun penseur du « pacte social » à l’âge classique ne songe à une situation primitive qui aurait existé, mais tous cherchent à cerner les principes sur lesquels se fonde toute société politique. Cela signifie que la volonté générale est la volonté de chacun et non une fictive volonté collective.