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Concurrence : amende record de 350 millions d’euros pour Orange

Concurrence : amende record de 350 millions d’euros pour Orange
L’Autorité de la concurrence accuse l’opérateur d’abus de position dominante sur le marché aux entreprises. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sarah Belouezzane et Sandrine Cassini Abus de position dominante, discrimination, fidélisation abusive. Grief le plus grave, Orange a profité de son statut d’ancien monopole public, en faisant profiter ses commerciaux d’informations privilégiées Les faits reprochés à Orange sont importants. Lire aussi L’Europe au cœur d’un grand Monopoly des télécoms Grief le plus grave, Orange a profité de son statut d’ancien monopole public, en faisant profiter ses commerciaux d’informations privilégiées. L’Autorité donne dix-huit mois à l’opérateur pour garantir le même niveau d’informations à tous les acteurs Sur le terrain, le commercial appelle son camarade de la boucle locale en lui demandant toutes les données dont il a besoin avant d’aller démarcher un client. Spectaculaires perquisitions Related:  8 - Concurrence

Orange confirme son ambition bancaire en rachetant Groupama Banque Stéphane Richard, PDG d'Orange, confirme les ambitions de son groupe dans la banque mobile en France, avec le rachat de Groupama Banque. L'opérateur mobile Orange va acquérir 65% de Groupama Banque pour lancer en France début 2017 son service bancaire, incluant l'épargne, les crédits et les contrats d'assurance. Le groupe propose déjà plusieurs services financiers mobiles : Money en Afrique/Moyen-Orient, Finanse en Pologne et Cash en France, avec Visa. Comme il l’avait annoncé en mars dernier en présentant son plan Essentiels2020, Orange confirme sa volonté de développement sur la banque mobile en France, une stratégie déjà engagée depuis plusieurs années en Afrique et Moyen-Orient avec Orange Money. Après le lancement généralisé sur l’Hexagone de son service de paiement mobile Cash, en octobre dernier, l’opérateur de télécommunications a annoncé hier être entré en négociations exclusives pour acquérir 65% de Groupama Banque.

L'UE ouvre une enquête sur le traitement fiscal de McDonald's BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête formelle sur un accord fiscal conclu entre McDonald's et le Luxembourg qui, selon l'exécutif européen, a permis au géant américain d'échapper à la taxation de ses redevances européennes tant au Luxembourg qu'aux Etats-Unis. Il s'agit d'une nouvelle étape dans l'offensive de l'Union européenne contre les tentatives de contournement du fisc. En octobre, la CE avait ordonné au gouvernement néerlandais de récupérer une trentaine de millions d'euros d'arriérés d'impôt auprès de Starbucks et au Luxembourg de faire de même avec Fiat Chrysler Automobiles. La CE relève que, depuis 2009, en vertu de son accord fiscal avec le Grand-Duché, McDonald's n'a pas payé d'impôt sur les sociétés au Luxembourg ou aux Etats-Unis sur les redevances qui lui versent ses franchisés en Europe et en Russie en contrepartie du droit d'utiliser la marque. (Foo Yun Chee, Véronique Tison pour le service français)

La FTC veut empêcher la fusion Staples-Office Depot WASHINGTON (Reuters) - La Commission fédérale du commerce des Etats-Unis (FTC) a annoncé lundi avoir déposé un recours contre le projet d'acquisition d'Office Depot par son concurrent Staples. Staples, leader américain des fournitures de bureau, et son plus proche concurrent Office Depot ont fait savoir qu'ils déposeraient un recours, arguant qu'ils sont soumis à une rude concurrence de la part de producteurs qui vendent en direct, de vendeurs sur internet et d'autres intervenants. L'autorité américaine de la concurrence estime que l'opération portera préjudice aux gros clients qui veulent souscrire des contrats sur l'ensemble du territoire pour leurs fournitures de bureau. "Le recours de la FTC affirme que Staples et Office Depot sont souvent les deux premiers candidats retenus pour les grands clients professionnels". Le Bureau de la concurrence du Canada a également dit lundi qu'il contesterait la transaction. (Diane Bartz, Patrick Vignal et Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Uberisation: le temps de la contre-attaque Les chauffeurs de taxis ne sont donc pas les seuls à avoir perdu le sommeil. Les grandes entreprises s’inquiètent elles aussi, du moins si l’on en croit Maurice Lévy, pour qui « se faire uberiser » est devenu la hantise numéro un des dirigeants! Au-delà du cas particulier des plateformes de la prétendue sharing economy, cette panique renvoie au sentiment d’une accélération brutale des transformations engagées depuis l’essor d’Internet il y a plus de deux décennies. Il est plutôt normal que les chauffeurs de taxi n’aient pas vu venir le phénomène puisque leur profession est régulée donc protégée, en théorie, des attaques extérieures. Cette impression d’impuissance dépasse les seuls dirigeants. Chronique d’une désintermédiation annoncéeContrairement à une idée répandue, Uber ne veut pas prendre la place des chauffeurs de taxis indépendants, mais seulement celle des centrales de réservation. L’intermédiation électronique est une intermédiation comme une autre. La guerre n’est pas perdue !

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