
«La décroissance, ce n'est pas l'austérité» Les réactions inquiètes à la croissance zéro mesurée par l'Insee pour 2012 le montrent : l'augmentation du PIB, censée entraîner l'emploi et les salaires, reste l'objectif indépassable des politiques économiques. Dans un tel contexte, les partisans de la «décroissance», qui contestent l'idée d'une augmentation infinie de la production, ont bien du mal à se faire entendre. Directeur du bimestriel La vie est à nous/Le sarkophage, auteur(1), Paul Ariès reconnaît le marasme actuel des milieux décroissants, et appelle à l'expérimentation concrète de solutions alternatives. Le retour de la croissance fait figure de principal horizon politico-économique. La crise n'a donc rien changé à cet égard ? Une crise est rarement profitable à l’imagination collective. Les partisans de la décroissance ont-ils une responsabilité dans ce reflux ? Il faut reconnaître que oui, pour avoir laissé confondre décroissance et récession, serrage de ceinture. L’emploi ne dépend-il pas d’une croissance soutenue ?
decroissance.info Revue S!lence- Accueil Décroissance - Le Monde diplomatique Depuis le 1er avril 2014, le vote blanc est comptabilisé (loi du 21 février 2014). A cet égard, les prochaines élections européennes seront une première. D’aucuns s’étonneront qu’il ait fallu si (...) Depuis vingt ans, de hauts responsables politiques et militaires français sont accusés en France, mais aussi au Rwanda, en Europe, en Afrique d’avoir été impliqués dans le soutien ou la préparation, (...) C’est cette semaine que sort la traduction en français des Basses œuvres, un roman contemporain du Saoudien Abduh Khal (Books, Paris, 430 pages, 23 euros). Ci-dessous, la préface que j’ai rédigée.
Jacques Ellul Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jacques Ellul dans sa maison à Pessac, en 1990. Jacques Ellul (né le à Bordeaux et mort le à Pessac) est un professeur d'histoire du droit, sociologue, théologien protestant et libertaire[1] français. Surtout connu comme penseur de la technique et de l'aliénation au XXe siècle, il est l’auteur d’une soixantaine de livres (la plupart traduits à l’étranger, notamment aux États-Unis et en Corée du Sud) et de plusieurs centaines d’articles. Ayant adopté comme devise « exister, c’est résister »[4], il disait lui-même de son œuvre qu'elle est entièrement centrée sur la notion de liberté[5] : « plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l'individu, c'est-à-dire de l'homme »[6]. Biographie[modifier | modifier le code] Origines familiales et jeunesse[modifier | modifier le code] Il réussit le concours d’agrégation de droit romain et d’histoire du droit en 1943.
En finir, une fois pour toutes, avec le développement, par Serge Latouche Les mirages de l’occidentalisation du monde Présenté comme la solution aux problèmes du Sud, le développement n’est souvent qu’un autre visage de l’occidentalisation du monde. Qu’il soit « durable », « soutenable » ou « endogène », il s’inscrit toujours, de manière plus ou moins violente, dans la logique destructrice de l’accumulation capitaliste. Il signifie inégalités, destruction de l’environnement et des cultures. Pourtant, des solutions peuvent être imaginées, qui prennent en compte la diversité du monde et s’appuient sur les expériences, menées ici ou là, d’économie non marchande. par Serge Latouche, mai 2001 Aperçu Voici un peu plus de trente ans est née une espérance. Les jeunes Etats ont tenté l’aventure. Le pouvoir des nouveaux Etats indépendants était pris dans d’insolubles contradictions. Le concept de développement est piégé dans un dilemme : soit il désigne tout et son contraire, en particulier l’ensemble des expériences (...) Taille de l’article complet : 2 827 mots.
Les amis de Pierre Rabhi : « Nous, décroissants ? » | Rue89 Planète Erik (Terre et humanisme) explique aux visiteurs le principe de la phytoépuration, Ardèche, juillet 2010 (Audrey Cerdan/Rue89). (De Lablachère) Dans l’Ardèche de Pierre Rabhi , on vient se cultiver bio et échanger sur la « sobriété heureuse » auprès des membres de l’association Terre et humanisme . Mais décroissants ? « Non, ce serait de la provocation... » Reportage. Le petit homme, flottant dans son pantalon à bretelles, entre dans la salle commune, rafraîchie par un puits canadien. « Je ne vais pas encore vous raconter ma vie. » Il est là, à l’aise dans ses sandales, pour parler de « sobriété heureuse », le titre-concept de son dernier livre , « Vers la sobriété heureuse », récemment publié chez Actes Sud. « Nous préférons parler d’humanisme » C’était en juillet au Mas de Beaulieu, où l’association Terre et humanisme a établi ses quartiers il y a une douzaine d’années. Ici, on travaille, on pense, on mange, on se lave, on va aux toilettes à la mode écolo. mensuel
Bernard Charbonneau Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Toute son œuvre est marquée par l'idée que « le lien qui attache l'individu à la société est tellement puissant que, même dans la soi-disant “société des individus”, ces derniers sont si peu capables de prendre leurs distances avec les entraînements collectifs que, spontanément, ils consentent à l'anéantissement de ce à quoi ils tiennent le plus : la liberté. »[1] Durant les années 1930, il dénonce la dictature de l'économie et du développement[2] et s'impose comme pionnier de l'écologie politique [3]. Se méfiant toutefois de l'écologie partidaire, il propose de concevoir une forme d'organisation de la société, radicalement différente des idéologies du XXe siècle, solidement ancrée sur l'expérience personnelle. Bernard Charbonneau est par ailleurs le père de Simon Charbonneau, universitaire, spécialiste de l'environnement[4] et militant associatif. Biographie[modifier | modifier le code] Engagement[modifier | modifier le code]
com | Accueil Rabhi : « C'est la civilisation la plus fragile de l'Histoire » | Rue89 Planète Pierre Rabhi chez lui (Audrey Cerdan/Rue89). Le grand public a un peu entendu parler de lui lors de sa pré-campagne présidentielle de 2002, ou dans le dernier film de Coline Serreau. Chez les écolos convaincus, il est un des penseurs qui comptent le plus. Lui n’a pas « fait le Larzac », car la communauté ce n’est pas son truc. Son « mouvement des oasis en tous lieux » a donné naissance à des oasis réelles, dont l’association Terre et humanisme est le principal fer de lance. Rue89 : Jamais la consommation bio, le développement durable ou le vote vert ne se sont aussi bien portés. Pierre Rabhi : Tant que l’écologie restera une question subsidiaire qu’on traite par des « Grenelle », tout cela ne sera que diversion et amusement. Les Etats ne sont pas assez honnêtes pour considérer cette question comme absolument essentielle, ils préfèrent perfectionner ce qui sert la mort (comme les armes) que ce qui sert la vie. Qu’appelez-vous la « toute puissance du lucre » exactement ?
Aliénation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La notion d'aliénation (du latin : alienus, qui signifie « autre », « étranger ») est généralement comprise, en philosophie, comme la dépossession de l'individu, c'est-à-dire sa perte de maîtrise, de ses forces propres au profit d'un autre (individu, groupe ou société en général). Il renvoie ainsi fréquemment à l'idée d'une inauthenticité de l'existence vécue par l'individu aliéné. Ce terme est à l'origine un terme juridique, se rapportant à un transfert de propriété. Présentation générale[modifier | modifier le code] Le terme d'aliénation est particulièrement polysémique, tant et si bien qu'il est régulièrement considéré comme un concept vague car trop englobant. Au-delà de l'usage juridique ou psychiatrique du terme, la notion d'aliénation se rattache aussi à d'autres concepts, comme la réification ou l'hétéronomie – termes qui visent généralement à donner un sens plus précis à cette notion d'aliénation. Médecine[modifier | modifier le code]
Institut d'Etudes Economiques et Sociales pour la Décroissance Soutenable