
Hétaïre Une hétaïre (du grec ancien ἑταῖρα / hétaíra) est en Grèce antique une femme éduquée et de haut niveau social qui offre compagnie, services sexuels, souvent de manière non ponctuelle. Elle peut s'apparenter à une courtisane. Histoire[modifier | modifier le code] « Visite aux hétaïres ». De manière littérale, hétaíra (ἑταίρα) signifie « bonne amie », « compagnonne ». Aspasie, maîtresse de Périclès, est ainsi la femme la plus célèbre du Ve siècle av. Il est parfois difficile de distinguer les hétaïres des simples prostituées : dans les deux cas, la femme peut être libre ou esclave, autonome ou protégée par un souteneur[7]. Liste d'hétaïres[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Hetaïre, sur Wikimedia Commonshétaïre, sur le Wiktionnaire Bibliographie[modifier | modifier le code] Xénophon (trad. Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
Les salons littéraires de l’Ancien Régime : Des espaces critiques atypiques Sous l’impulsion de Mme de Rambouillet – qui ouvre sa célèbre Chambre bleue en 1620 –, les salons littéraires s’instaurent au XVIIe siècle en centres de rassemblement incontournables de l’aristocratie française. Lieux de convivialité où l’on s’adonne aux plaisirs des lettres, des arts et des sciences – avec plus ou moins de sérieux selon le ton donné par la maîtresse de maison –, ils ont une influence non négligeable sur la littérature. S’ils sont surtout connus en tant que lieux de création littéraire, dont La Guirlande de Julie sera le symbole, ils donnent également une large place aux débats sur les productions des novices comme des plus experts. Ils se hissent ainsi en passages obligés des auteurs qui veulent se faire une idée de la réception de leurs œuvres. Lecture de la tragédie de « l’Orphelin de la Chine » de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin, Anicet Lemonnier. Les salons littéraires et leurs rituels : émergence d’une critique littéraire atypique Corpus primaire
Odalisque Une odalisque (en turc ottoman : اوطهلق, en turc : odalık) était une femme de chambre dans un sérail turc, au service des dames de la cour de la maison du sultan ottoman. Dans l'usage occidental, le terme en est arrivé à désigner une concubine dans un harem et fait référence au genre artistique érotisé dans lequel une femme est représentée principalement ou complètement nue dans une position allongée, souvent dans le cadre d'un harem[1]. Cette représentation est celle d'un fantasme, les artistes qui l'ont diffusée n'ayant pas été autorisés à entrer dans un harem. Le mot vient du turc odalık[2] ou odalk, qui signifie « ce qui appartient à la chambre » et par extension « concubine », d'oda, « chambre »[3]. Il peut également être translittéré odahlic, odalisk et odaliq[réf. nécessaire]. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (juillet 2023).
Mémoires de Mlle de Montpensier These are the Mémoires of Anne-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier (Mlle de Montpensier, usually called "la grande Mademoiselle"), one of the more endearing and beloved members of the French royal family. I am entering the memoires from the 19th century edition of Adolphe Chéreul. The books, alas, are printed on the muck that passed for paper in that otherwise illustrious century and they are crumbling to dust even as I type. The notes by and large are biographical, so that if you know who someone is (or don't care), you won't want to look at the note. Avertissement de l'Éditeur (Chéruel) Première Partie Deuxième Partie « Dix-sept-ans de discontinuation et tout ce qui s'est passé pendant cette interruption peuvent m'avoir fait oublier beaucoup de choses; mais comme ce n'est que pour moi que j'écris, il n'importe. Troisième Partie Cette troisième partie des Mémoires de Mademoiselle a été écrite vers 1689 ou 1690. Fin des Mémoires de Mademoiselle de Montpensier
Onna-bugeisha Dans le Japon médiéval, une onna-bugeisha (女武芸者?) est une femme combattante issue de la haute société. De nombreuses épouses, veuves, filles et rebelles répondaient à l'appel du devoir en s'engageant dans la bataille, généralement aux côtés de samouraïs. Elles étaient membres de la classe bushi et étaient formées aux armes dans le but de protéger leur maison, leur famille et leur honneur en temps de guerre. Histoire[modifier | modifier le code] Premières apparitions des filles samourai[modifier | modifier le code] Bien avant l'émergence de la classe des samouraïs, les guerriers japonais étaient formés au maniement de l'épée et de la lance. Durant l'époque de Heian et l'époque de Kamakura, les femmes présentes sur les champs de bataille étaient des exceptions plutôt que la règle. Époque de Kamakura[modifier | modifier le code] La guerre de Genpei (1180–1185) opposa les Taira aux Minamoto, deux puissants et importants clans japonais de la fin de l'époque Heian. Szczepanski, K. (2009).
Le cardinal de Retz et les femmes 1« Je ne pouvais me passer de galanterie [1][1]Cardinal de Retz, Mémoires, Paris, Gallimard, « Folio », 2003,…. » Courroucée ou amusée, la critique rapporte souvent cette phrase, traitée dès lors comme un véritable aveu. Mais si les femmes ont joué un rôle important dans la vie du cardinal de Retz, comme on sait, ou comme on le dit, en revanche elles semblent jouer dans les Mémoires un rôle plus effacé, notamment dans la partie du récit qui nous occupe ici, jusqu’au 1er avril 1649 [2][2]Dans la mesure du possible nous nous cantonnerons à ce…, réserve faite bien entendu de la figure de la destinataire. 2Revenons donc à l’aveu de Retz concernant son incapacité à résister à la tentation de la chair, et citons la suite de la phrase incriminée : 5Et il en va au fond de même de tous les épisodes que l’on rencontre, que l’on peut aisément détailler en trois étapes, qui n’épousent nullement un catalogue à la Leporello, mais celles que suit Gondi dans sa quête de grandeur.
Bacchantes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Leur fête, appelée bacchanales, se célébrait autrefois en Grèce, en Égypte, et principalement à Rome. Euripide, dans la tragédie des Bacchantes[3], a laissé une description détaillée des servantes de Dionysos, au moment où elles vont célébrer les mystères de ce dieu, en proie à l'extase furieuse qu'il leur inspire. À la fin de cette pièce, Penthée est puni pour avoir résisté à Dionysos : les Bacchantes le déchirent avec un acharnement sauvage, y compris Agavé, la propre mère du jeune homme, qui dans son délire, brandit la tête de son fils qu'elle prend pour une tête de lion[4]. Évocations artistiques[modifier | modifier le code] Cet article contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture. Bibliographie[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :
Braver Mazarin. La duchesse de Bouillon dans la Fronde 1 Voltaire 1751. 2 Michelet 1858. 3 Carrier 1997. 4 Cuénin 1987, Haase-Dubosc & Viennot 1991, Godineau 2003, Viennot 1991 et 2008, Viennot & Wilson-Che (...) 5 Éléonore-Catherine-Fébronie de Bergh est née en 1615 au château de Boxmeer, aux Pays-Bas espagnols. (...) 6 Marand-Fouquet 1997 et Riot-Sarcey 1991. 1La participation des femmes à la Fronde a été depuis longtemps soulignée. Mais, de Voltaire1 à Michelet2, cette intrusion du féminin sur la scène politique a surtout servi à discréditer un mouvement de contestation qui n’aurait été entrepris qu’au profit des intérêts particuliers de quelques privilégiés. Cependant, la dérision ne saurait tenir lieu d’analyse et ne permet en rien d’expliquer le caractère à la fois massif et divers de l’implication des femmes de l’aristocratie dans la Fronde3. 7 Sur les circonstances et les enjeux de cette arrestation, Pernot 1994 : 160-166. 8 Béguin 1999. 9 Pernot 1994 : 104. 10 Voir Mazarin, Carnet xiv transcrit par V. 15 Lettre de Mazarin à M.
Ménades Dans la mythologie grecque, les Ménades (en grec ancien Μαινάδες / Mainádes, de μαίνομαι / maínomai, « délirer, être furieux »), ou Bacchantes chez les Romains, sont les adoratrices de Dionysos et de Bacchus. La tragédie Les Bacchantes d'Euripide est considérée par certains comme le texte fondateur du mythe littéraire. Le mot français ménade dérive du latin maenas, maenadis qui vient du grec ancien Μαινάδες / Mainádes ou μαινάς / mainás, « délirant »[1]. Le mot français bacchante dérive du latin bacchans, participe présent substantivé de bacchor, bacchari « délirer », lui-même dérivé de Bacchus[2].Les Grecs utilisaient le mot Βάκχαι / Bákkhai (comme dans la pièce d'Euripide)[3]. Le mot français thyade (ou thyiade) dérive du latin Thyas, Thyadis qui vient du grec ancien Θυάς / thuás ou Θυιάς / thuiás[4], « transporté de délire bachique, inspiré ». Les textes anciens ont transmis un certain nombre de mots désignant les femmes qui s'adonnaient aux rites de la transe bachique. Sources antiques
Les dernières Amazones : réflexions sur la contestation de l’ordre politique masculin pendant la Fronde Voir Éliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir, t. II Les résistances de la société (XVIIe-XVIIIe siècles), Paris, Perrin, 2008. Sarah Hanley, « La loi salique », dans Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes, Paris, P.U. F., 1997, p 11-30. Aristote, Politique, éd. Sarah Hanley, “Engendering the state : Family formation and State building in Early Modern France”, French Historical Studies, vol. 16, n° 1, 1989, p. 4‑27, traduit en français dans Politix. Jean Bodin, Les Six Livres de la République, éd. Ibid., t. 1, p. 52. Ibid., t. 6, p. 232-33. Ibid., t. 6, p. 233. Fanny Cosandey, La reine de France, symbole et pouvoir, Paris, Gallimard, 2000, p. 271. Cardin Le Bret, De la Souveraineté du Roi, dans Œuvres, Paris, 1642, p. 16. Roland Mousnier, La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, Paris, P.U. Sarah Hanley, “The monarchic state in early modern France : marital regime government and male right, 1500-1800”, dans Adrianna E. Haut de page