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Séisme et tsunami à Sumatra, 2004 - 2010 : de la catastrophe environnementale et humaine de décembre 2004 à la reconstruction

Séisme et tsunami à Sumatra, 2004 - 2010 : de la catastrophe environnementale et humaine de décembre 2004 à la reconstruction
Bibliographie | citer cet article 1. 26 décembre 2004 : chronique d'un tsunami dévastateur et meurtrier en Indonésie 2. Les facteurs humains de la catastrophe 3. Le 26 décembre 2004, le tsunami le plus puissant et le plus meurtrier que l'homme ait enregistré à ce jour a balayé l'ensemble des côtes de l'océan Indien avec des vagues atteignant localement 35 m de haut. Partant d'une situation de dévastation les sociétés touchées de plein fouet doivent panser leurs plaies puis s'adapter. Le tsunami : un aléa fréquent mais un risque d'ampleur inégale 26 décembre 2004 : chronique d'un tsunami dévastateur et meurtrier en Indonésie Le tsunami du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien a été engendré par un tremblement de terre d'une magnitude (Mw) de 9,2 qui a eu lieu à 7h58 heure locale. À la suite à ce tremblement de terre, le signe annonciateur de tsunami le plus caractéristique a été le retrait de la mer. La particularité du tsunami de 2004 au nord de Sumatra est sa progression dans les terres.

Transformation des agricultures en Asie du Sud-Est : la paysannerie face aux défis de la mondialisation Bibliographie | citer cet article L’agriculture et les territoires ruraux d’Asie du Sud-Est sont en pleine mutation à cause d’une mondialisation accélérée et d’un essor rapide des villes. Grâce à la révolution verte et à l’agriculture familiale, les campagnes assurent la sécurité alimentaire de la région et exportent de nombreuses denrées agricoles à travers le monde. Cependant, à son apogée démographique, la ruralité d’Asie du Sud-Est doit faire face à une transformation inédite de ses conditions d’existence à cause d’une accélération des pressions et des risques liés au changement global. Jusqu’au début des années 1990, la population d’Asie du Sud-Est était très majoritairement rurale et vivait en grande partie de l’agriculture. Ce modèle asiatique, mêlant petite paysannerie en décroissance et fermes agro-industrielles en émergence, doit faire face à de nombreux défis, souvent résumés au changement global, dont l’origine peut être endogène ou exogène selon les systèmes étudiés. 1. 2.

Vivre avec le volcan : un modèle de résilience menacé en Indonésie Les carrières aménagées dans les rivières du volcan Merapi en Indonésie, où se répandent les blocs et les sables volcaniques, ont depuis longtemps assuré la résilience des communautés de la région aux éruptions volcaniques. Alternant entre une agriculture régulière et une extraction périodique, les populations ont ainsi construit depuis des siècles un modèle d’habitation en milieu à risques. Cependant, depuis plusieurs années, de plus en plus de personnes dépendent de l’extraction de façon permanente. Au sud du volcan, notamment, les transformations particulièrement rapides de l’activité depuis l’éruption de 2010 ont remis en question le fonctionnement traditionnel des carrières, qui apparaît de plus en plus industriel et inadapté à l’environnement volcanique. Figure 1. Les travailleurs s’exposent aux coulées de boue qui apportent le matériel volcanique loin en aval. Un modèle traditionnel de résilience sur les flancs d’un volcan en activité Figure 2. Figure 3. Figure 4a. Figure 4b.

L’industrialisation de l’élevage au Vietnam, entre marginalisation et spécialisation de la paysannerie Bibliographie | citer cet article En trente ans, le secteur de l’élevage vietnamien s’est profondément restructuré autour d’un tissu industriel, pourvoyeur d’intrants et de services, qui tente d’imposer sa domination sur les filières de commercialisation. L’élevage vivrier, fait d’une petite paysannerie, s’effondre, entraînant avec lui toute une forme d’agriculture intensive basée sur l’intégration agriculture-élevage. La complémentarité entre exploitations spécialisées devient une nouvelle norme. L’étude géographique de l’industrialisation de l’élevage prend ses racines en Europe et en Amérique du Nord lors de la grande révolution agricole post-seconde guerre mondiale (Frémont, 1967 ; Diry, 1985). La géographie rurale s’interroge à l’époque sur la manière de qualifier ces changements et leurs possibles implications dans les pays de ce qu’on appelle alors le Tiers-Monde (Diry, 1988). 1. 1.1.1954-1980 : de l’économie de guerre à l’effondrement du collectivisme 2. 2.1. 2.2. 3. 3.1. 3.2.

Perception et gestion des risques en Asie du Sud-Est : une introduction 1Nous vivons en ce début de xxie siècle dans un monde à hauts risques. D’un côté, rien ne prouve que l’humanité, prise dans sa globalité, soit aujourd’hui plus exposée aux désastres et à la mort que celle de Néandertal ou de l’Europe du milieu du xive siècle ravagée par la peste noire. De l’autre, le surdéveloppement des forces de production qui marque la phase actuelle de modernisation libère de plus en plus de forces de destruction, ainsi que le remarque le sociologue allemand Ulrich Beck (2008 : 38). En parallèle, notre perception du monde est de manière croissante envahie d’informations touchant tous les aspects de la vie et qui véhiculent l’idée que le danger se niche dans le moindre de nos choix et dans la plus banale de nos activités. L’effet en est l’essor d’une pensée occidentale de plus en plus hantée par le doute, le souci de l’anticipation et les calculs de probabilité en préalable à l’action. 1 Parmi eux citons Diamond (2009) ou encore Servigne & Stevens (2015).

Le volcan Merapi (Indonésie) : espaces et temporalités du risque sur un volcan indonésien singulier Bibliographie | citer cet article | français | Deutsch Un peu avant l’été 2004, un groupe de villageois vivant aux alentours de Jurangjero, au milieu des pins et des bambous poussant sur les hauts versants occidentaux du volcan Merapi, se rendit dans le fond de la vallée de la Putih. Accompagnés d’un imam et d’un guérisseur que l’on appelle un dukun, suivis par quelques journalistes et une poignée de curieux, ils commencèrent une série de prières et d’incantations destinées à faire revenir les lahars qui s’étaient raréfiés depuis quelques saisons. Ces coulées de débris volcaniques se déclenchent lorsque de l’eau liquide se mélange à du matériel volcanique peu consolidé, généralement des téphras cendreux (diamètre inférieur à 2 mm). Dès lors, comment expliquer que la petite procession informelle de 2004 semblait réclamer le retour de ces événements dangereux au Merapi ? Figure 1a. Figure 1b. 1. 1.1. Figure 2. 1.2. Figure 3. Figure 4. Figure 5. Figure 8. 2. 2.1. Figure 9. Figure 10. 2.2.

Aménager les zones côtières à la hauteur des risques et des enjeux environnementaux : le cas du Timor oriental Bibliographie | glossaire | citer cet article | français | English Cet article est issu du programme de recherche « Coastal areas governance in the context of a rapid tourism urbanization and climate change in Southeast Asia » (RFCC, 2016-2019 ) réalisé au travers de neuf études de cas dans trois pays – Indonésie, Thaïlande et Timor oriental. Le thème était né du constat de la forte dégradation environnementale des stations touristiques littorales dans la région : l’amoncellement de déchets – souvent plastiques – sur les plages ou en mer, les déversements d’eaux usées dans la mer, ou les risques induits par l’érosion côtière dans les lieux fortement urbanisés, dont les photos et vidéos sont régulièrement postées par les touristes sur les réseaux sociaux, en sont quelques-uns des signes les plus flagrants (Cabasset, 2019). 1. De forts enjeux de développement national Document 1. Document 2. Document 3. L’île d’Atauro est réputée pour son activité de pêche locale, y compris sous-marine.

Les défis sociaux et environnementaux du capitalisme agraire. Le cas des plantations de palmier à huile - Archive ouverte HAL Résumé : Les plantations de palmier à huile qui se développent depuis les années 1970 en Asie du Sud-Est s’inscrivent dans une filiation complexe avec les anciennes plantations de type colonial. Les étudier permet de cerner les caractéristiques d’un capitalisme agraire en expansion sur l’ensemble de la planète. Le recours au salariat en constitue un élément central, les stratégies mondiales des firmes dépendant de leur capacité à mobiliser localement des milliers d’ouvriers sur des milliers d’hectares.

Cadrage épistémologique de la notion de transition en sciences humaines et en géographie  Des DOI sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions qui sont abonnées à un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lequelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible aux institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : contact@openedition.org Bourg, D., Kauffmann, A. & Meda, D. (dir.) (2016) – L’âge de la transition : En routeour la reconversion écologique, Paris, Les Petits Matins, 240 p. Chabot, P. (2015) – L’Age des transitions, Paris, PUF, 192 p.DOI : 10.3917/puf.chabo.2015.01 Deshaies, M. (2016) – « La transition énergétique offre-t-elle de nouvelles potentialités aux bassins d’exploitation du charbon et du lignite en Allemagne ? Steck, J.

De la visibilité à la lisibilité : le tourisme domestique en Asie 1 On définira le tourisme domestique comme le tourisme pratiqué par les habitants d’un pays au sein d (...) 1La mondialisation s’est accompagnée d’une intensification des mobilités touristiques. Sous le coup d’une forte croissance économique accompagnée de changements sociaux et culturels, la région Asie-Pacifique est devenue en 2003 le deuxième bassin récepteur mais aussi émetteur de touristes dans le monde. 2Choisies et non plus contraintes par la recherche d’un travail ou par les conflits et les persécutions, ces mobilités touristiques sont un indicateur des changements socioéconomiques et culturels que connaissent un certain nombre de pays asiatiques. 3Au-delà, c’est la lisibilité de ces mobilités qui fait encore défaut, en partie parce qu’elles révèlent les limites des outils statistiques, des théories et des modèles que nous utilisons pour les appréhender. 6Ce retard dans l’appréhension du phénomène ne s’explique pas seulement par l’insuffisance des sources. 1.1. 1.2. 1. 2.1.

Indonésie - Java. Le Mont Merapi : un volcan actif aux nombreux alé Légende de l’image Cette image du Merapi, volcan indonésien situé sur l'île de Java, au nord de la ville de Yogyakarta a été prise le 11 septembre 2019 par le satellite Sentinel 2B. Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution à 10m. Contient des informations © COPERNICUS SENTINEL 2019, tous droits réservés. L'image ci-contre indique quelques repères géographiques de la région du volcan indonésien Présentation de l'image globale Le Mont Merapi : un des volcans actifs en Indonésie et au monde parmi les plus peuplés et les plus mise en valeur Un volcan actif aux nombreux aléas : nuées ardentes, coulées pyroclastiques et lahars L’image représente l’alignement volcanique des édifices du Merbabu (3.145 m) et du Merapi (2.965 m) le long d’une faille nord-sud qui traverse l’île de Java en son centre. L’aspect ocre du dôme sommital du Merbabu, au nord, est lié à l’altération de la lave qui le compose, le volcan n’ayant plus été actif depuis le XVIIIe siècle. Zooms d’étude Indonésie.

De Bangkok à Bali : géographie du tourisme en Asie du Sud-Est Café Géo de Montpellier – Mardi 28 janvier 2020 De Bangkok à Bali : géographie du tourisme en Asie du Sud-Est. Emmanuelle Peyvel, maître de conférences en géographie à l’université de Brest (UBO), EA Géoarchitecture. Pour entrer dans le sujet, nous pourrions partir de l’actualité : le nouvel an lunaire. La première que l’on peut observer est que les villes se vident à ce moment-là. La deuxième grande dynamique touristique que l’on peut observer à l’occasion du Nouvel An lunaire concerne les montagnes. Les mobilités touristiques en Asie du Sud-Est relèvent donc d’imaginaires et de représentations qui sont propre à ces pays et qui nécessitent un certain décentrement du regard pour les occidentaux. La place croissante de l’Asie du Sud-Est dans la mondialisation touristique 1.1. A l’échelle mondiale, le tourisme est un secteur qui ne connaît pas la crise. 1.2. Parti d’Europe et d’Amérique du Nord, le tourisme a progressivement concerné d’autres espaces, et en particulier l’Asie. 1.3. 2.1. 2.2.

stop disaster - Recherche Google This online game teaches adults and children how to build safer villages and cities against disasters. Users learn through playing how the location and the construction materials of houses make a difference when disasters strike and how early warning systems, evacuation plans and education save lives. The lessons learned from major disasters have emphasized the need of capacity development to reducing disaster risk. The Sendai Framework for Disaster Risk Reduction 2015-2030 (SFDRR) encourages improvements in how nations manage disaster information before, during, and after disasters occur, and highlights the importance of risk communication. Priority 1 of the Sendai Framework specifically emphasizes the need for policies and practices for disaster risk management to be founded on the understanding of disaster risk. At UNDRR, we envision a world where disasters no longer threaten the well-being of people and the future of the planet. Learn about disasters Stop Disasters in the classroom

Angkor, cité perdue ou site habité ? Comprendre le processus de construction des imaginaires touristiques A partir du cas d’Angkor au Cambodge, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992, ce texte explore la coexistence de représentations décalées du patrimoine entre deux groupes sociaux formés par les visiteurs d’une part et les habitants d’autre part. Après avoir exposé leurs représentations d’Angkor à partir d’entretiens et de cartes mentales réalisés in situ, cet article interroge le processus de construction des imaginaires touristiques. Cette approche montre comment les interactions entre images et imaginaires touristiques participent à faire d’Angkor une cité perdue niant son caractère vivant. 1 UNESCO, 1Les visiteurs qui se rendent à Angkor au Cambodge témoignent d’une méconnaissance du caractère vivant du patrimoine. 2Le « patrimoine culturel immatériel », tel qu’il est désigné dans la convention de l’UNESCO de 20032 est, parmi d’autres critères, « traditionnel, contemporain et vivant à la fois » (UNESCO, 2008). Figure 1.

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