
Réduire sa consommation de viande: pourquoi? Les faits sur la viande et le cancer Les preuves scientifiques probantes s'accumulent quant au lien entre la consommation de viande rouge et le cancer colorectal. On estime que consommer 100 g de viande rouge quotidiennement accroît le risque de 29 %. D'autres études suggèrent également une augmentation des risques du cancer de l'oesophage, du pancréas, des poumons, de l'estomac, de l'endomètre et de la prostate. Les viandes transformées - la charcuterie par exemple - augmentent aussi le risque de cancer. Par viande rouge, on entend la viande de boeuf, de veau, d'agneau, de porc, de canard, d'oie, de lapin, de cheval ainsi que les abats. Les explications sur les méfaits de la viande rouge ou transformée Trois éléments seraient ici en cause : le fer contenu dans les viandes rouges, la présence de nitrosamines et le mode de cuisson. Les méthodes de conservation de la viande sont également accusées. Les nitrites empêchent la formation de la bactérie qui provoque le botulisme.
Quand une jarre vieille de 800 ans ressuscite un légume disparu Drôle de découverte sur les terres des indiens d’Amérique du Nord où une jarre millénaire conservait en son cœur d’étrange graines de vie… Cette histoire unique débute par de simples fouilles archéologiques sur des territoires indiens Nord Américains. C’est dans la réserve de Menominee située dans le nord du Wisconsin que des chercheurs vont mettre la main sur des vestiges d’anciennes tribus aborigènes dont un petit pot d’argile estimé au 13eme siècle. Mais ce n’est pas la jarre elle-même qui va intéresser les scientifiques, mais ce qu’elle contient. À l’intérieur du récipient, qui fait la taille d’une balle de tennis, les archéologues vont mettre la main sur des petites graines qui semblent avoir été parfaitement conservées. Des étudiants de l’Université Canadienne Mennonite, structure locale aux fouilles, vont avoir l’opportunité d’étudier ces graines. Image : igmur.com Quand ces graines furent placées dans leur jarre, l’humanité n’avait pas le même visage. Image : cmufarm.wordpress.com
Pourquoi les végétariens nous rebattent les oreilles Il était une fois au pays merveilleux du boudin blanc, des animaux aux joues roses qui se prélassaient gaiement dans des prairies bien grasses. Ils se nourrissaient de grain qui croustille sous la dent et d’herbe qui fond sous la langue. Ce serait donc ça, la recette secrète de beaux jambons lisses et soyeux. Ça, c’est ce que les publicités pour la viande aiment bien nous raconter, enfin à peu de choses près. Elles nous parlent d’une viande authentique et saine, digne représentante de nos terroirs, qu’il s’agisse ici de viande normande ou ici de viande limousine. On peut au moins leur reconnaître une chose, c’est qu’à défaut d’être parfaitement honnêtes sur la manière dont la viande est produite, ces publicités tapent dans le mille. Bref, la viande c’est super important pour les Français. On n’y pense pas tous les jours, mais il y a beaucoup de symboles dans la nourriture. Du coup, je le fais pour elle. Mais parler des problèmes liés à la viande ne gène pas que l’industrie.
La permaculture, au cœur du potager du futur Nourrir les hommes tout en guérissant la terre ? C’est le dessein de la permaculture. Grâce à cette technique, les potagers produisent en abondance sur de tout petits espaces, de concert avec la nature. De la ville à la campagne Fabian Féraux est designer de projets de permaculture au sein de la coopérative Les Petits Mondes. D’autres citoyens surfent sur la vague en proposant de la permaculture semi-urbaine. Ce concept fraîchement sorti de l’œuf, c’est une histoire de famille.
Dissonance cognitive et paradoxe de la viande Vous avez peut-être déjà entendu parler de ce terme qui désigne un mal très répandu dans nos styles de vie actuels. Alors voyons un peu de quoi il s’agit: Il y a dissonance cognitive lorsque les faits et la réalité sont en contradiction avec nos croyances. Cela crée un inconfort psychologique que nous cherchons à réduire. Lorsque les croyances sont profondément ancrées, la plupart d’entre nous vise à les conserver intactes face à une réalité dérangeante. Les croyances collectivement partagées sont prises pour des vérités indiscutables par tous, donc elles sont indiscutées. Pour illustrer cette définition, rien de mieux qu’un exemple parlant: » le paradoxe de la viande » : Ne pas vouloir de mal aux animaux et cependant s’en nourrir, jouir des avantages que cela procure (bénéfices gustatifs, bénéfices en termes d’intégration sociale… ), causant de la sorte leur souffrance et leur mort. Je hais la cruauté animale. C’est là qu’interviennent les marketeurs des industries de la viande. J'aime :
Le Salvador bannit le Roundup de Monsanto et connaît des récoltes records Le Salvador a tourné le dos aux grandes multinationales semencières et aux phytosanitaires pour favoriser la culture de graines locales. Depuis, le système agricole du pays aurait gagné en durabilité et en productivité. En septembre 2013, le Salvador votait l’interdiction de 53 produits phytosanitaires à usage agricole. Pour protéger le patrimoine semencier salvadorien et assurer la production agricole, le gouvernement de l’ancien président Mauricio Funes lançait en 2011 le Plan pour l’agriculture familiale (FAP). En crise, le système agricole était majoritairement dépendant des semences hybrides commercialisées par Monsanto, Pioneer et consort. Et les plantes cultivées sur le territoire étaient majoritairement issues de graines OGM stériles, non adaptées aux territoires et à leurs particularités, forçant le recours aux intrants chimiques. Selon le site Natural Society, l’agriculture du Salvador serait en pleine expansion. Auteur : Manon Laplace Bio à la Une
Végés, flexis, viandards, voici 5 raisons de vous réconcilier Sur les réseaux sociaux, la guerre est déclarée. Les vegans ne manquent pas une occasion d’empaler les viandards. Et réciproquement. Votre magazine joue les médiateurs, et donne 5 raisons d’enterrer la hache de guerre. Dans les forums, sur des pages Facebook et bien sûr aussi dans les commentaires de nos articles, le combat est rude. D’un côte du ring, ceux qui ne touchent jamais à un produit issu d’un animal voire se refusent à toute forme d’exploitation animale. 1- Parce personne n’a le monopole du cœur S’il fallait lister les points communs entre végés, pesco-végés, flexis et autres carnivores éthiques, le premier serait sans doute celui-ci. Les deux groupes osent faire face à ce qu’on appelle parfois le « paradoxe de la viande », une « dissonance cognitive » répandue. Prenons, pour vous en convaincre, l’exemple de deux grandes chercheuses qui ont permis chacune à leur manière de véritables révolutions dans notre compréhension et notre relation avec les animaux.
Sécurité alimentaire : l’agence européenne minée par les conflits d’intérêts, selon une ONG Près de la moitié des scientifiques siégeant à l’Autorité européenne de sécurité des aliments sont en conflit d’intérêts, selon une analyse de l’association CEO. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Près de la moitié des experts siégeant dans les panels de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) sont en situation de conflit d’intérêts financiers avec les secteurs industriels régulés par l’agence. C’est la conclusion majeure d’un rapport publié mercredi 14 juin par l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory (CEO), spécialiste des stratégies d’influence qui s’exercent dans les institutions européennes. L’ONG a analysé les déclarations publiques d’intérêts de plus de deux cents scientifiques répartis dans les dix groupes d’experts de l’agence européenne. Détention d’actions et contrats de consultance « La dernière analyse, que nous avions menée en 2013, indiquait un taux de conflits d’intérêts de 59 %, poursuit M.
Manger des animaux ou pas ? Oui, je le confesse, je travaille dans la génétique. L’augmentation de 70% de la production alimentaire mondiale dans les quelques très courtes années qui nous séparent de 2050 est une absolue nécessité. Parce qu’à cette date, notre toute petite planète portera plus de 9 milliards d’humains, dont vous et moi probablement, et nos enfants certainement, qui voudront légitimement manger à leur faim. L’amélioration génétique des végétaux et des animaux est l’un des principaux leviers pour relever cet immense défi. Dois-je être fier de ma minuscule contribution à cette œuvre si gigantesque et si pressante, et dont l’objectif me paraît si noble ? Ou, au contraire, dois-je me sentir coupable de participer à la vulgarisation de techniques issues des dernières connaissances sur le génome ? J’ai choisi. BP – 9 fév. 2014 (*) Lee H. Ce texte interpelle, bien entendu. Commençons donc par le commencement … Parmi ces espèces dont l'homme se nourrit, il y a des espèces végétales et des espèces animales.
La logique tordue derrière les « superaliments » Si je gagnais un centime à chaque fois que j’entends un chef étoilé dire qu'il base sa cuisine sur des ingrédients de saison, je pourrais manger dans un restaurant gastronomique tous les soirs. Ces dernières années, la durabilité est devenue le mantra de nombreux établissements. L'époque des homards et du foie gras importés du Maine est révolue. Aujourd'hui, tout est question de cuisine locale et de saison. Et bien sûr, là où les grands chefs mènent, les autres suivent. Ce changement a des effets positifs évidents sur la planète. Selon Eleonora Lano, diététicienne et coordinatrice du projet « Food and Health » de Slow Food International, une ONG qui protège les traditions alimentaires locales, les produits de saison sont également bons pour nous. « La nature nous offre les bons nutriments quand nous en avons besoin, dit-elle. « Les produits locaux peuvent facilement couvrir tous vos besoins nutritionnels, poursuit Lano. « Nos choix alimentaires ont une face cachée, dit Lano.
Le réchauffement climatique peut-il entraîner une pénurie de pâtes ? Les pâtes sont fabriquées à partir de blé dur, une variété de blé particulièrement vulnérable aux variations climatiques et dont la production est concentrée sur quelques régions du monde. Une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes, comme les sécheresses ou les pluies intenses, pourrait facilement anéantir la filière. Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Alimentation moderne : les grandes avancées et les échecs depuis un demi-siècle L'industrie alimentaire nous nourrit-elle mal ? À chaque menace de confinement, on voit les consommateurs dévaliser les rayons pâtes des supermarchés. « Ce qui est intéressant dans l'épisode récent, c'est le fait que ces événements météo soient concomitants dans deux zones productrices très importantes, explique Stéphane de Cara, directeur de recherche à l'Inrae dans Le Parisien. Un choc de production sans précédent Le blé dur, une culture bien particulière De plus, l'enracinement du blé dur est moins dense que celui du blé tendre.
À Dijon, le succès d’un quartier autogéré et agricole - Actualisation : Mardi 26 novembre 2019, le maire PS François Rebsamen de Dijon a déclaré abandonner le projet immobilier qui allait détruire les dernières terres maraîchères de la ville. Il propose de développer plutôt un système de jardin partagé. Dijon (Côte-d’Or), reportage. Article initialement publié le 27 septembre 2018 Le portail bleu s’ouvre sur un sentier bordé de plates-bandes sauvageonnes. Arbres et lianes taillés forment une tonnelle verdoyante, à travers laquelle on entraperçoit cabanes et caravanes. « L’occupation a commencé en mars 2010, à la suite d’une manifestation organisée par des étudiants, des membres de squats et des personnes engagées dans la défense de l’agriculture bio, raconte Madeleine. Le Pot’co’le’, le Potager collectif des Lentillères, le premier espace défriché du site. « Le projet d’écoquartier de la mairie aurait pu paraître cohérent s’il n’avait pas ignoré l’existant » Très vite, l’occupation jardinière a pris la forme d’une lutte locale. S’abonner
Des vaches apprennent à aller aux toilettes. Voici pourquoi c'est important Comme les jeunes enfants, les vaches ont pu apprendre à se retenir pour aller déféquer dans un petit coin dédié. Une expérience pas si anecdotique que ça, puisque cela pourrait avoir un effet sur le climat et la pollution des sols. C'est une expérience assez inhabituelle à laquelle se sont livrés des chercheurs de l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande et du Farm Animal Biology au Leibniz Institute en Allemagne : ils ont appris à 11 veaux à se « retenir » quand ils ont envie d'uriner, pour se rendre dans un local spécifique dédié à cet effet. Les veaux ont été placés plusieurs fois par jour dans des latrines (un espace clos revêtu de gazon synthétique) jusqu'à ce qu'ils urinent, après quoi ils recevaient une récompense (boisson sucrée ou bâton d'orge). Lorsque les veaux urinaient dans l'allée, ils étaient à l'inverse aspergés d'eau. L’urine de vache, une source de pollution majeure Plus d’urine capturée, plus de viande à manger ! Le rendez-vous audio de l'intelligence animale !