Pathos
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pathos est un mot grec (πάθος) qui signifie « souffrance, passion ». Chez Aristote[modifier | modifier le code] Le pathos désigne un des trois moyens de persuasion du discours dans la rhétorique classique depuis Aristote[1], quelques siècles avant Jésus Christ. Tandis que le pathos est une méthode de persuasion par l'appel à l'émotion du public, l'ethos renvoie sa force de persuasion à l'intégrité de l'orateur. C’est souvent par les passions que triomphe l’éloquence ; pour les maîtriser, l’orateur doit connaître les ressorts et les moyens qui servent à les exciter ou à les calmer. Chez Nietzsche[modifier | modifier le code] Nietzsche insiste fortement sur l'opposition entre le pathos de la distance ou de la noblesse (sentiment ou pulsion qui commande l’axiologie du type noble) au point de vue de l’utilité : La vision de Nietzsche sur le pathos comme pensée plus riche et plus structurante que le pragmatisme lié au nihilisme de notre époque.
Éloquence
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : éloquence, sur le Wiktionnaireéloquence, sur Wikisource Le terme d’éloquence renvoie à deux significations principales [1] : L'art, le talent de bien parler, l'aptitude à s'exprimer avec aisance, capacité d'émouvoir, de persuader par la parole.Le caractère de ce qui -sans paroles- est expressif, significatif, probant : Comme dans l'expression « l'éloquence des chiffres ». Le père Louis Bourdaloue est considéré comme l'un des fondateurs de l'éloquence française. Cicéron est lui compter comme le meilleur orateur de l'antiquité ! Représentation allégorique[modifier | modifier le code] Politique[modifier | modifier le code] Les discours politiques, notamment ceux prononcés devant le parlement, peuvent être l'occasion de manifester une éloquence : Voir en particulier le site | de l'Assemblée Nationale française où sont proposés quelques uns de ces textes qui ont laissé une trace dans les mémoires.
Pensée unique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « pensée unique » est généralement utilisée dans le monde politico-médiatique européen pour accuser de conformisme les idées considérées comme majoritaires dans leurs pays respectifs et dans l'Europe communautaire, surtout depuis le dernier quart du XXe siècle. Elle vise à dénoncer : pour les uns ce qu'ils considèrent comme une domination idéologique qui promeut certains choix de société, présentés comme seuls légitimes, concernant l'économie, l'intégration européenne, la libéralisation des mœurs, l'immigration, etc.pour les autres ce qu'ils voient comme la permanence d'un esprit étatique, collectiviste, centralisateur et nationaliste promu comme seule voie respectable pour servir l'intérêt général et devant primer les libertés et responsabilités individuelles ainsi que l'ouverture sur le monde. Des groupes ayant chacun une pensée déterminée peuvent s'accuser mutuellement d'avoir une « pensée unique ». Qui la diffuserait ?
Critique des médias
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La critique des médias (presse écrite, télévision, radio et Internet) est un concept aux formes multiples dont la définition ne fait pas consensus. Au sens large, toute analyse ou commentaire portant sur le fonctionnement industriel des médias, sur la sociologie des journalistes ou encore sur le traitement de l'information entre dans le champ de la critique des médias. La critique des médias français est généralement effectuée selon des angles d'attaque très divers par trois corps sociaux distincts : les journalistes eux-mêmes, les hommes politiques et enfin la société civile (intellectuels, universitaires ou encore associations). La critique des médias est un sujet polémique. Genèse de la critique des médias[modifier | modifier le code] S'il est difficile de dater la genèse d'une telle critique, le chercheur Stéphane Arpin considère que son essor va de pair avec l'industrialisation de la presse dans la deuxième moitié du XIXe siècle :
Médias de masse
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance du concept[modifier | modifier le code] Le terme a été créé dans les années 1920. Dans un premier temps, du fait des techniques employées, les médias de masse se caractérisent par une logique "push" c'est-à-dire que l'information est poussée par un émetteur vers des destinataires, à grande échelle, d'où un coût par contact très faible pour l'annonceur. Le sociologue Marshall McLuhan[1], présente le phénomène « des médias de masse » sous quatre caractéristiques principales : la communication de un vers plusieurs.l’uni-latéralité du message : le public n'interagit pas avec le véhicule du message.l'information est indifférenciée : tout le monde reçoit la même information au même moment.l'information est linéaire et présentée selon des séquences pré-définies. Publicité et propagande[modifier | modifier le code] La puissance de pénétration dans les foyers par les médias de masse va intéresser : Voir aussi[modifier | modifier le code]
Désinformation
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. §Définitions[modifier | modifier le code] La manipulation de l'opinion publique a fait l'objet de livres dès le début du XXe siècle. Le journaliste américain Walter Lippmann en parle dans son livre Public Opinion (1922), ainsi qu'Edward Bernays dans Propaganda (1928). Alors que Lippmann emploie le terme fabrication du consentement, Bernays emploie le terme de propagande. Une désinformation est un simple transfert d'information qui comporte en lui-même une transformation de l'information initiale. Kevin Bronstein donne une définition "faible" parce que générale du concept : la désinformation consiste en une inversion du trajet de la communication défini par Adrian Mc Donough dans Information Economics. François-Bernard Huyghe en donne une définition plus restrictive dans L'Ennemi à l'ère numérique. §Cas d'espèces[modifier | modifier le code] Une désinformation n'implique pas nécessairement un complot ni même une visée consciente.