
Benito Mussolini Benito Mussolini (en français : /benito mysɔlini/[N 2] ; en italien : /beˈniːto mussoˈliːni/[N 3]), né le 29 juillet 1883 à Predappio et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra, est un journaliste, idéologue et homme d'État italien, fondateur du fascisme. Une fois la guerre déclarée, Mussolini devient caporal dans les Bersagliers. Le 23 mars 1919, il fonde les Faisceaux de combat avec un programme révolutionnaire, nationaliste et anticlérical. À l'apogée du régime, il bénéficie du soutien au moins passif de la population à qui il apporte l'ordre et des satisfactions à la fois matérielles et de prestige (législation sociale, grands travaux de Rome, assainissement des Marais pontins). Après la défaite des armées italo-allemandes face aux Alliés lors de la campagne de Tunisie et le débarquement allié en Sicile, une conjuration impliquant le roi, l'ancienne classe dirigeante et le Grand Conseil du fascisme entraîne la chute de Mussolini et son incarcération. Propagande Censure Il ajoute :
Incitation à la haine raciale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'incitation à la haine raciale est le fait, par des discours, des écrits ou par tout autre moyen, de pousser d'autres personnes à modifier leur comportement vers du racisme. Application légale[modifier | modifier le code] En France[modifier | modifier le code] En droit français, l'incitation à la haine raciale est une infraction publique ou non publique. Le délit de « provocation publique » à la haine raciale est défini par l'article 24 alinéa 5 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881[1]. En Allemagne[modifier | modifier le code] Le concept s'appelle « Volksverhetzung » dans le droit allemand. Extrait de paragraphe § 130, alinéa 1 du Code pénal allemand[3]: « Qui, d'une manière qui est susceptible de troubler l'ordre public, 1. incite à la haine contre une partie de la population, ou appelle à la violence ou à des mesures arbitraires contre elle ou sera puni d'une peine de prison entre trois mois et cinq ans. »
Totalitarisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le totalitarisme est l'un des trois grands types de systèmes politiques avec la démocratie et l'autoritarisme. C'est un régime à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée et dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société. C'est un concept forgé au XXe siècle, durant l'entre-deux-guerres, avec une apparition concomitante en Allemagne et en URSS. Le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité[1]. » L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Les origines du concept[modifier | modifier le code] L' adjectif « totalitaire » (« totalitario ») apparut en Italie dès le mois de mai 1923 (on prête parfois son invention à Giovanni Amendola[4],[5], opposant et victime du fascisme). Des définitions diverses[modifier | modifier le code] Définition selon Hannah Arendt[modifier | modifier le code]
Fascisme Le terme fascisme s'applique au sens strict à la période mussolinienne de l'histoire italienne et au sens large à un système politique aux caractéristiques inspirées par l'exemple italien et allemand mais qui a pu prendre des aspects différents selon les pays. Des débats existent entre les historiens quant à la qualification de certains régimes (France de Vichy, Espagne franquiste[7]…). La différence entre fascisme et totalitarisme fait l'objet de nombreux débats[8]. Opposé à l'individualisme[note 1] et repoussant l'idéologie démocratique au nom de la masse incarnée dans un chef providentiel, le fascisme embrigade les groupes sociaux (jeunesse, milices) et justifie la violence d'État menée contre les opposants, assimilés à des ennemis intérieurs, l'unité de la nation devant dépasser et résoudre les antagonismes des classes sociales dans un parti unique. Dans son acception la plus large, le terme est employé pour qualifier l'ensemble de l'extrême droite. Prononciation et étymologie France
Liberté d'expression La liberté d'expression est un droit fondamental qui permet à tout individu de communiquer librement ses opinions, idées ou créations intellectuelles à autrui[1]. Issue de la faculté naturelle des êtres humains à communiquer, elle a longtemps été perçue comme un simple phénomène social avant d'être consacrée comme une liberté publique. Aujourd'hui, elle est juridiquement garantie dans de nombreux systèmes juridiques, mais demeure encadrée par la loi afin de concilier son exercice avec d'autres droits et intérêts protégés. De tout temps, l'expression des idées, principalement sous sa forme verbale, mais aussi par l'écrit, a suscité l'intérêt des penseurs. À l'origine, elle était avant tout considérée comme un élément essentiel du processus de structuration sociale permettant d'atteindre les idéaux suprêmes de vérité, de perfection et de justice. Dans la pensée kantienne, la liberté n'est cependant pas sans limites. « 1.
Marronnier (journalisme) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un marronnier en journalisme est un article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un évènement récurrent et prévisible. Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits, le marronnier journalistique reproduit les mêmes sujets avec plus ou moins d'originalité. La qualité première du marronnier est qu'il n'est jamais rédigé dans l'urgence, puisque sa parution est programmée d'une année sur l'autre. Tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier rose fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s'en faire l'écho[2]. Certains sujets, sans être réellement saisonniers, peuvent être « resservis » chaque année pour améliorer le tirage en période d'actualité creuse.
Axe Rome-Berlin-Tokyo Contrairement aux opérations militaires alliées, celles de l'Axe n'impliquèrent pas d'opérations majeures communes aux trois principaux pays le composant : l'Allemagne et l'Italie intervinrent très peu sur les théâtres d'Océanie et d'Asie du Sud-Est du conflit mondial — bien que des opérations allemandes eussent eu lieu en Océanie avant l'entrée en guerre du Japon — tandis que le Japon n'intervint pas militairement sur les théâtres européen et moyen-oriental. À son apogée, l'Axe contrôlait de vastes territoires en Europe, en Afrique du Nord et en Asie. La Seconde Guerre mondiale se termina par la défaite totale des membres restants et par la dissolution de l'organisation. Il semble que le terme d'Axe fut utilisé pour la première fois par le Premier ministre fasciste hongrois Gyula Gömbös qui soutenait l'idée d'une alliance entre l'Allemagne, l'Italie et la Hongrie et servit d'intermédiaire pour apaiser les tensions entre les deux pays en vue de former une telle association[1]. (en) D.
Affaire Dieudonné : le Conseil d'Etat réplique aux critiques Après les deux ordonnances confirmant l'interdiction des spectacles de Dieudonné à Nantes et Tours, le vice-président du Conseil d'Etat, Jean-Marc Sauvé, répond aux critiques sur la limitation de la liberté d'expression. La rapidité de l'intervention du Conseil d'Etat, quelques heures après la décision du tribunal administratif de Nantes, jeudi 9 janvier, a semblé à beaucoup étonnante. Le Conseil d'Etat s'est prononcé dans ces affaires en appel, dans le cadre d'une procédure d'extrême urgence, le référé-liberté, où il doit statuer en moins de quarante-huit heures lorsqu'est invoquée une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. Si le juge laisse passer l'événement à l'occasion duquel cette atteinte est alléguée, il ne peut que conclure à un non-lieu, c'est-à-dire renoncer à se prononcer et à exercer son office. Le Conseil d'Etat, comme les tribunaux administratifs, refuse par principe de consentir à cette mutilation. Evidemment !
La Belgique épinglée pour ses propos racistes sur internet | Belgique La Commission contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe a exprimé sa préoccupation à l’égard des discours de haine qui fleurissent sur internet en Belgique. Des pages web et forums de discussions racistes « La situation concernant le discours de haine sur internet est extrêmement préoccupante avec une forte augmentation des pages web et forums de discussion racistes sur les sites belges », note la Commission dans son 5e rapport sur la Belgique. Elle recommande à la Belgique d’intensifier ses efforts pour combattre l’expression du racisme sur internet et de coopérer au niveau international avec les autres États pour combler tout vide juridique permettant la diffusion de tels messages. Discrimination envers les musulmans Le rapport épingle aussi certains aspects des programmes d’intégration mis en en oeuvre dans les entités fédérées qu’elle juge « discutables, voire discriminatoires ». Discrimination fondée sur la langue Le rapport n’omet pas la question linguistique.
Pacte tripartite Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Version en japonais du pacte tripartite. Le pacte tripartite est un pacte militaire signé à Berlin le qui a établi l'Axe Rome-Berlin-Tokyo de la Seconde Guerre mondiale. Dans les mois qui suivent, le pacte est également signé par : Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ a, b et c Royal Institute of International Affairs, Chronology and Index of the Second World War, 1938-45, Greenwood, 1947 (ISBN 0-88736-568-X), p. 40.↑ Chronology and Index of the Second World War, 1938-45, p. 48.↑ Chronology and Index of the Second World War, 1938-45, p. 51. Annexes[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Axe Rome-Berlin-Tokyo
Descripteur : LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS Di Rupo, Demotte, Reynders: le trio favori des électeurs | Politiclub Ce vendredi, la Belgique sera très exactement à cent jours de la triple élection (fédérale, régionale et européenne) du 25 mai. A l’occasion notre traditionnel «Grand Baromètre» politique Le Soir et RTL qui donne le classement des personnalités politiques les plus populaires, nous avons demandé aux électeurs qui ils voulaient voir comme Premier ministre et ministres-présidents. Voici ce que cela donne. Fédéral : Di Rupo II plutôt que De Wever Ier Quel Premier ministre souhaitez-vous, pour la prochaine législature ? Elio Di Rupo coupe le pays en deux. Maggie De Block, au Nord comme au Sud. Bart De Wever, préféré des Flamands. Kris Peeters, plutôt place des Martyrs. Didier Reynders, de préférence à Bruxelles. Ministre-président bruxellois ? Quel(le) ministre-président(e) pour Bruxelles ? Précisons que le sondage a été effectué alors que le chef de file du MR présentait dans Le Soir son ouvrage « Bruxelles pour tous ». Mais ceci n’explique assurément pas tout.
Anticommunisme Le terme d'anticommunisme englobe, au sens large, l'ensemble des attitudes d'opposition ou d'hostilité envers les aspects théoriques ou pratiques du communisme : l'anticommunisme peut se traduire sous forme de simple prise de position, de discours politique structuré, d'action ou de propagande. Son sens est cependant différent en fonction de celui du « communisme », mot qui recouvre lui-même un ensemble de réalités très diversifiées en fonction des contextes sociaux, culturels et politiques. Les facteurs distinguant les différents types d'anticommunisme sont notamment la forme de communisme explicitement critiquée ou combattue, et les motivations qui poussent à s'y opposer. Le terme « anticommunisme » est employé, selon les époques et les contextes, pour qualifier l'opposition aux théories marxistes ou communistes elles-mêmes, ou aux mouvances et partis politiques s'en réclamant, ou bien à la pratique politique des régimes communistes. Historique[modifier | modifier le code]
Pourquoi Dieudonné ne peut plus être considéré comme un humoriste Dieudonné M'bala M'bala lors d'une conférence de presse au théâtre de la Main d'Or, le 11 janvier 2014 (DESSONS/SIPA). Fallait-il interdire Dieudonné ? Est-ce là une atteinte à la liberté d'expression ? Peut-on rire de tout ? Ces questions qui ont agité la semaine passée les médias appellent à une réflexion sur l'humour, l'engagement et la liberté d'expression. Deux grandes catégories d'humour Il est banal de dire qu'il en existe différentes formes d'humour. L'humour critique est un humour instrument, c'est un moyen utilisé au service d'un but critique. L'humour ludique, en revanche, n'est pas un instrument, c'est l'humour en tant que tel qui est la finalité du propos. Des prises de position identifiées En tant qu'humoriste, Dieudonné se situe clairement du côté de l'humour critique. Bedos, Coluche et Desproges ont aussi manié l'humour sur des identités ethniques ou religieuses mais c'est, dans ce cas, la nature de l'engagement qui diffère. L'humour permet-il alors de rire de tout ?