
Travail-Emploi - Le coût horaire de la main-d'œuvre en France Antoine Luciani, division Salaires et revenus d’activité, Insee Résumé En 2012, en France métropolitaine, un salarié coûte en moyenne 51 839 euros par an à son employeur dans les entreprises de dix salariés ou plus. Rapporté au nombre d’heures effectivement travaillées, le coût du travail est légèrement inférieur à 34 euros de l’heure. L’essentiel du coût provient des salaires et traitements bruts (65 %) et des cotisations sociales patronales (31 %). Sommaire Publication Un coût horaire un peu plus élevé dans le secteur privé En 2012, en France métropolitaine, hors agriculture, le coût annuel en équivalent temps plein (EQTP) d’un salarié dans les établissements dépendant d’entreprises de dix salariés ou plus est en moyenne de 51 839 euros. Retour au sommaire Le coût horaire moyen varie fortement selon le secteur Le coût du travail augmente avec la taille de l’entreprise Cependant, l’ampleur de la relation entre le coût horaire et la taille de l’entreprise dépend du secteur d’activité.
Suicides, absentéisme, alertes de cabinets spécialisés : trois signes que ça va mal à La Poste Certains font un parallèle avec France Télécom, touché par une vague de suicides en 2008 et 2009, mais la direction le conteste. Des syndicats, experts et salariés dénoncent l'existence d'un profond mal-être à La Poste. Face aux critiques, la direction du groupe, qui compte 260 000 salariés, a annoncé des négociations sur les conditions de travail des facteurs et de leurs encadrants. Elles ont débuté mercredi 26 octobre. Dès leur ouverture, la direction a accepté de suspendre tous ses projets de réorganisation des métiers du courrier jusqu'à mi-décembre, date de fin envisagée des discussions. En attendant les conclusions, franceinfo liste les symptômes de ce malaise. 1Des suicides ou tentatives de suicide qui posent question C'est le syndicat SUD-PTT qui a tiré la sonnette d'alarme fin septembre en faisant témoigner des salariés victimes d'accidents au travail et des proches de ceux qui se sont suicidés. 2L'alerte lancée par huit cabinets d'experts 3L'absentéisme en augmentation
La qualité de vie au travail, une démarche innovante qui peine à s’imposer Pour Aurore Blaschek, psychologue du travail et des organisations, "la QVT est un état d'esprit, un mode de vie de l'entreprise, qui interroge constamment les conditions de travail, la nature du travail, la santé au travail, la valorisation du travail, les relations de travail et le climat social, les perspectives d’avenir et enfin l’équité et l’égalité au travail". Même son de cloche chez Julien Pelletier, responsable Veille, propsective et international au sein de l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travai) : "La qualité de vie au travail est avant tout une démarche d’entreprise. Ce que nous évaluons, ce n’est pas la qualité du travail mais l’organisation du travail". Un défi qui peut apparaître difficile à relever, à l’heure où les entreprises opèrent des changements quasi incessants : nouvelles fonctions, nouveaux outils informatiques, nouveaux horaires, nouvelles méthodologies, etc. Tester, évaluer, améliorer Concrètement, qu'implique une telle démarche ?
L’intergénérationnel, levier de croissance inexploité Beaucoup d’entreprises ignorent encore la question de l’intergénérationnel. Ou ne l’abordent que sous l’angle des générations, juniors et seniors, pour se conformer à la loi dite du contrat de génération. Le management des âges est surtout évoqué comme un facteur de complexité supplémentaire alors que la connexion des générations, attendue des français, constitue un levier de croissance largement inexploité aujourd’hui. Facteur de cohésion sociale dans la société, le management intergénérationnel révèle des gisements de performance inattendus dans les organisations. Nous appelons management intergénérationnel l’art de faire travailler ensemble les différentes générations en tirant le meilleur parti de leurs forces. Le grand tournant générationnel Avec cinq millions de seniors qui vont quitter le marché du travail d’ici 2020 en France et six millions de jeunes qui vont y entrer (1), le remplacement des générations s’accélère à rythme qu’aucun DRH n’a jamais connu dans sa carrière.
Emploi : les étudiants préfèrent une bonne ambiance à une bonne rémunération Recevez nos newsletters : Une étude Ipsos menée auprès de 134 grandes écoles françaises dévoilent que les étudiants privilégient le contenu et l’ambiance de leur futur emploi aux conditions matérielles. Dans leur travail, les jeunes veulent s’engager socialement et ne considèrent pas que la rémunération est une priorité dans leur choix de carrière. C’est le constat d’une étude de l’institut Ipsos et du cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) publiée ce lundi 25 janvier 2016, en partenariat avec la Conférence des grandes écoles (CGE) auprès de 134 écoles, soit 2 111 étudiants et 1 193 alumni (anciens élèves). Près de 80% des étudiants des grandes écoles ont une idée du métier qu’il veulent exercer une fois diplômés. Les perspectives d’évolution et la fierté que le travail procure sont également des critères mis en avant par les étudiants de grandes écoles, devant les responsabilités et l’utilité du travail. Seul un étudiant sur deux serait fier «d’avoir gagné beaucoup d’argent»
Quand croissance rime avec confiance. Par Véronique Plessier-Chauveau Burn-out, bore-out, scepticisme ambiant : ces concepts sont plus que jamais sur le devant de la scène. Les employés ne sont plus spécialement fiers d’appartenir à leur entreprise. Pourtant, il existe des sociétés, des rassemblements d’individus, heureux de travailler pour leurs clients, qui savent stimuler la confiance en soi et en les autres. Et détiennent ainsi un puissant vecteur de performance et de croissance. Recréer de la confiance en soi pour donner confiance aux autres Il n’y a pas de secret véritable. Ce gain de temps dans l’opérationnalité est essentiel. Un écosystème gagnant grâce au travail en meute Le travail en meute est une autre façon d’aborder le changement, avec sérénité et efficacité. Comme chacun a confiance en soi, il donne confiance aux autres et est accélérateur de business. Une communauté d’experts travaillant « en meute » Pour que cela fonctionne, il ne suffit pas de constituer un vivier de personnes. Les bénéfices pour l’entreprise sont de plusieurs natures.
Pour recruter la génération Z, les entreprises devront changer d'outils Ultra connectés et en attente de relations plus humaines, la nouvelle génération pousse les ressources humaines à se réinventer. Les jeunes nés à partir des années 90 commencent à entrer en force sur le marché du travail. Pour trouver un emploi, ils n'ont nullement l'intention de se limiter à l'envoi massif de CV et de lettres de motivation sur des sites Internet sans âme. Pour eux, l'entreprise ne doit pas être en position de force et sélectionner les candidats sur des motifs qu'ils jugent futiles. Les employeurs ont donc intérêt à revoir entièrement leurs outils de recrutement. "La génération Z recherche un recrutement agile, mobile, digital et humain" François Geuze, maitre de conférences en ressources humaines à l'université de Lille est catégorique : "La génération Z a un nouveau rapport au travail. D'après le spécialiste, cette nouvelle génération changera à court terme le secteur du recrutement. "Chez Carrefour, 60% de nos recrutements a lieu chez les moins de 26 ans"
Conditions de travail dans les entreprises et développement durable Dans tous les pays, qu'ils soient en voie de développement ou développés, les entreprises ont la responsabilité des conditions de travail de leurs salariés. Elles ont l'obligation de procurer à leurs employés des conditions de travail décentes et propices à un bien-être physique et mental, ainsi qu'à une meilleure productivité qui bénéficiera à l'entreprise. Les conditions de travail regroupent beaucoup de paramètres : matériels, physiques, moraux, en termes de risques... la pénibilité du travail, les risques et accidents au travail, les pathologies relevant du travail, l’hygiène et la sécurité, le bruit, la chaleur ou le froid, l’exposition à des produits toxiques, le harcèlement moral, le harcèlement sexuel, le type de contrat de travail, la rémunération, l’accès à la formation, la possibilité d'expression et d'initiative, etc.
Les dangers du manque de savoir-vivre au travail Quel est le coût de l’incivilité? Dans un article intitulé «No time to be nice at work», Christine Porath, professeure associée à la McDonough School of Business de l’Université de Georgetown, s’interroge sur ce mal endémique qui ne cesse de croître. «En 1998, 25% des employés sondés dans le cadre d’une étude s’estimaient victimes d’incivilités de la part d’un supérieur hiérarchique, explique-t-elle. Pourtant, la muflerie coûte cher. Les employés qui évoluent dans un climat de travail hostile ont par ailleurs tendance à ne pas voir certaines informations essentielles qui se trouvent pourtant sous leurs yeux. L’irrespect nuit également aux relations avec la clientèle. Quelles différentes formes peut revêtir l’irrespect? Malgré ses répercussions négatives, l’impolitesse reste difficile à éradiquer des environnements de travail. L’écrivain Amy Reitner soutient quant à elle que certaines règles de courtoisie élémentaires sont contre-productives.