
In hoc signo vinces La locution In hoc signo vinces apparaît sur une ancienne pièce de monnaie portugaise de l'année 1721. In hoc signo vinces est une locution latine traduite du grec ancien « ἐν τούτῳ νίκα », qui peut se traduire ainsi : « Par ce signe, tu vaincras ». La vision de Constantin[modifier | modifier le code] Lactance (vers 250 - vers 325) rapporte que Constantin Ier eut une vision du chrisme (☧) dans le ciel peu avant la bataille du pont Milvius, qui s'est déroulée en 312[1]. Eusèbe décrit alors le labarum[3], étendard militaire qui sera utilisé par Constantin dans sa guerre contre Licinius et comportant le chrisme. Selon l'idée généralement reçue, le monogramme du Christ comporterait les deux premières lettres du nom du Christ en grec : « Χριστός ». Utilisations postérieures[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (en) The Works of Lactantius. Articles connexes[modifier | modifier le code]
Drang nach Osten La colonisation germanique du Haut Moyen Âge (carte propagandiste de 1893). Le Drang nach Osten (« la marche vers l'Est ») ou Ostkolonisation (« la colonisation de l’Est ») était à l'origine un mouvement de colonisation germanique vers l'est, depuis la première moitié du XIIe jusqu'au XIXe siècle. Ce nom désigne aussi, dans les livres d'histoire, la politique expansionniste de la Prusse et de l'Autriche en Pologne ou dans les Balkans, à la fin du XVIIIe et au XIXe siècle. Définition[modifier | modifier le code] Soit en 1919, soit en 1945, les noms allemands des villes ont été remplacés par les noms locaux antérieurs à la colonisation germanique : Presbourg (par Bratislava), Lemberg (par Lvov), Brünn (par Brno), Karlsbad (par Karlovy Vary), Pilsen (par Plzeň), Schlackenwerth (par Ostrov nad Ohří), Stettin (par Szczecin), Breslau (par Wroclaw), Posen (par Poznań), Dantzig (par Gdansk), Klausenbourg (par Cluj), Hermannstadt (par Sibiu), Kronstadt (par Brașov), Memel (par Klaipėda).
Lampégie Lampégie ou Lampegia[1] est une aristocrate aquitaine, épouse de Munuza, gouverneur de Catalogne au milieu du VIIIe siècle. Fille du duc Eudes d'Aquitaine, elle épouse en 725 Munuza, gouverneur berbère et musulman de Catalogne[2]. Lampegia scelle ainsi l'alliance entre l'Aquitaine et la Catalogne musulmane alors en révolte vis-à-vis du pouvoir central omeyyade[3]. Son mariage a aussi déclenché la guerre entre son père Eudes, le duc d'Aquitaine et Charles Martel et les francs qui profitent de ce mariage interconfessionnel pour en faire un casus belli et envahir l'Aquitaine[6]. Elle serait enterrée avec son époux sous l'actuelle église de Notre-Dame de Planés - « la mesquita » en catalan - qui aurait été une mosquée à l'époque[7].
Bataille de Schéveningue La bataille de Schéveningue (bataille de Ter Heijde, parfois aussi appelée bataille de Texel) se déroula du 8 au 10 août 1653 (29 au 31 juillet selon le calendrier julien alors en usage en Angleterre). Ce fut la dernière bataille de la Première guerre anglo-néerlandaise entre la flotte du Commonwealth d'Angleterre et celle des Provinces-Unies. Le contexte[modifier | modifier le code] La bataille[modifier | modifier le code] Les Anglais rattrapèrent la flotte combinée néerlandaise aux alentours du 10 août et l'attaquèrent. La bataille fit rage, les deux flottes se rencontrant par quatre fois. Le peintre anglais William Turner en 1831, commémore l'évènement dans un tableau intitulé Barge de l'amiral van Tromp entrant dans le Texel en 1645. Les conséquences[modifier | modifier le code] Les deux côtés clamèrent leur victoire : les Anglais célèbrent leur supériorité tactique et les Néerlandais sont satisfaits de leur succès stratégique, c'est-à-dire de lever le blocus de la mer du Nord.
Juan Ginés de Sepúlveda Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Juan Ginés de Sepúlveda Juan Ginés de Sepúlveda (Pozoblanco, 1490 - Pozoblanco, 17 décembre 1573) est un homme d'Église espagnol du XVIe siècle. Il est avant tout connu pour avoir été au cœur de la Controverse de Valladolid, opposé à Bartolomé de Las Casas qui considérait comme immorale la conquête militaire du Nouveau Monde, il considère comme justes la souveraineté et la conquête par les armes de l'Amérique par l'Espagne. Il a également écrit sur Charles Quint et sur les guerres qu'il a entreprises en Europe. Biographie[modifier | modifier le code] Epistolarum libri septem (1557). Après le sac de Rome en 1527, Sepúlveda part pour Naples aux côtés du cardinal Cajetan qui le charge de la révision du texte grec du Nouveau Testament. Revenu en Espagne, Sepulveda est nommé précepteur du prince Philippe, futur Philippe II d'Espagne. Son œuvre[modifier | modifier le code] En 1548, des théologiens sont chargés d'examiner le traité de Sepúlveda.
Bérenger Saunière Biographie[modifier | modifier le code] Famille et enfance[modifier | modifier le code] Château de Montazels dont Joseph Saunière, père du futur abbé, est le régisseur au service du marquis de Cazermajou Le grand-père de Bérenger se dénomme François Saunière et il exerce la profession de charpentier dans ce même village de Montazels. Avec son épouse, ils ont six enfants, dont le père du futur abbé, dénommé Joseph Saunière et un oncle dénommé Jean-Baptiste qui est également prêtre dans une paroisse située dans le Pays de la haute vallée de l'Aude à 10 km au nord-ouest de Couiza[2]. Joseph et Margueritte ont onze enfants, dont quatre décèdent en bas âge. Formations et débuts professionnels (1874 - 1885)[modifier | modifier le code] Bérenger Saunière entre en 1874 au Grand séminaire de Carcassonne où il apprend le latin, le grec ancien et, expérience plus exceptionnelle à ce niveau, des notions d'hébreu. Les vingt premières années à Rennes-le-Château (1885 - 1905)[modifier | modifier le code]
Siège de Béziers Croisade des albigeois Batailles Croisade des barons (1209) Guerre du Languedoc (1209-1213) Révolte du Languedoc (1216-1223) Intervention royale (1226-1229) Coordonnées 43° 21′ nord, 3° 13′ est Plaque commémorant le siège de Béziers devant l'église de la Madeleine à Béziers Le siège de Béziers, ayant eu lieu en 1209, est une opération militaire marquante de la croisade des albigeois et de l'histoire de France. Le siège[modifier | modifier le code] Quand la croisade arrive à Montpellier, Raimond-Roger se présente et demande une entrevue avec Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux et légat du pape. La croisade est forte d'environ 20 000 hommes. La croisade atteint la ville le 22 juillet. Pertes humaines[modifier | modifier le code] Dans le rapport que les légats adressent au Pape Innocent III, le chiffre de 20 000 morts est cité[6]. Le massacre de la ville de Béziers est entré dans la mémoire locale sous le nom de grand masèl (« grande boucherie » en occitan). Annexes[modifier | modifier le code]
Robert van Gulik Van Gulik (1945) Œuvres principales Il est connu en chinois sous le nom de Gao Luopei (高罗佩). Biographie[modifier | modifier le code] En 1948, il traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An[1], trois affaires criminelles résolues par Di Renjie (plus connu en France sous le nom de Juge Ti), fonctionnaire de l'époque T'ang (VIIe siècle de notre ère). Sinologue réputé et intellectuel distingué, Robert van Gulik joue du luth chinois, et dessine lui-même les illustrations ornant ses romans. Il s'éteint en 1967, victime d'un cancer du poumon, probablement causé par sa grande consommation de cigares. Le personnage du juge Ti a été repris d'abord par Eleanor Cooney et Daniel Altieri[4], puis par Frédéric Lenormand et par Sven Roussel, auteur du site de référence français sur l'œuvre de Van Gulik. Approche de l'écriture par Van Gulik[modifier | modifier le code] Dans chaque roman, le juge Ti résout trois énigmes différentes suivant la tradition du roman policier chinois. (en) John M.
Royaume de Numidie Royaume de Numidie(la) Regnum Numidiae(ber) ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵏ ⵉⵏⵓⵎⵉⴷⵏ IVe siècle av. J.-C. – 46 av. J. Carte du royaume de Numidie à son apogée territoriale vers 150 av. La Numidie (berbère: ⵉⵏⵓⵎⵉⴷⵏ ; latin : Numidae) ou royaume de Numidie (en berbère : ⵜⴰⴳⵍⴷⵉⵜ ⵏ ⵉⵏⵓⵎⵉⴷⵏ ; en latin : Regnum Numidae) est un royaume berbère, situé dans un territoire localisé principalement sur l'Algérie (Nord) ; mais également une petite partie de la Tunisie (Est et Sud), de la Libye (Nord-Ouest) et marginalement sur le Maroc (Nord-Est) au Maghreb. La Numidie a eu plusieurs rois, des « agellid », les plus célèbres étant Syphax, Massinissa, Micipsa, Jugurtha, Juba Ier. La Numidie devient prospère après son unification, comporte plusieurs villes et une civilisation originale. Cependant les querelles de succession affaiblissent les Numides, et provoquant l'intervention des Romains. Étymologie[modifier | modifier le code] Le nom apparaît d'abord chez Polybe (IIe siècle av. Histoire[modifier | modifier le code]
Bernard Palissy La majeure partie de son œuvre est exposée au musée national de la Renaissance du château d'Écouen. Biographie[modifier | modifier le code] Autodidacte issu d'une famille modeste – son père était peintre sur verre – il se vantait de ne parler « ni grec, ni latin ». En 1539, après avoir appris le métier de son père et voyagé, il s'établit à Saintes, se marie, et entame ses célèbres recherches sur l'émail blanc, qu'il arrive à mettre au point progressivement à partir de 1545. Vers 1555, il séjourne à Fontenay-le-Comte et se lie avec le sénéchal Michel Tiraqueau, fils du juriste[4]. En 1559, l'édit contre les protestants, signé à Écouen par Henri II, auquel Palissy avait offert de nombreuses œuvres, le mène en prison à Saintes. À partir de fin 1566 il travaille à la réalisation d'une « grotte rustique » à Paris, d'abord pour le Connétable, puis pour Catherine de Médicis, aux Tuileries. En 1572, protégé de Catherine de Médicis, il ne survit à la Saint-Barthélemy qu'en se réfugiant à Sedan. M.
De Dion-Bouton De Dion-Bouton au Salon de Paris en 1901. Charles-Armand Trépardoux. Vis-à-vis De Dion-Bouton type G. De Dion-Bouton type K1 de 1902. La De Dion-Bouton GP de 1908. De Dion-Bouton est un constructeur français d'automobiles de qualité, d'autorails et de moteurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle fondé en 1883 par Jules-Albert de Dion, Georges Bouton et Charles-Armand Trépardoux (de). Histoire[modifier | modifier le code] Georges Bouton meurt en 1938 ; Albert de Dion en 1946. Véhicules routiers[modifier | modifier le code] En 1900, De Dion-Bouton est le plus grand fabricant d'automobiles du monde. Comme Michelin à qui elle vend le brevet du fameux Guide au début du vingtième siècle, De Dion-Bouton publie des cartes routières, activité qui débute en 1900 et qui est cédée à l'imprimeur Vermot en 1908[8]. En 1902, la marque lance la Populaire — type K1 ou K2[9] — à moteur avant en deux places 6 CV ou quatre places 8 CV. En 1904, production de la type V. Liste non exhaustive.
Félix Mora Il a laissé un souvenir marquant dans le Sud marocain surtout parmi les populations berbères — des chansons lui sont consacrées[2],[4] — et chez les milliers de Marocains qu'il a recrutés[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] La Mémoire confisquée, Marie Cegarra, éd. Notes[modifier | modifier le code] ↑ Mora indique avoir « regardé dans le blanc des yeux au moins un million de candidats marocain » et en avoir recruté 66 000, la démographe Marie Cegarra dans La Mémoire confisquée (1999) parle de 78 000 Marocains et le géographe Mohamed Charef, spécialiste des immigrations, évoque lui de « 80 000 et 120 000 recrues » en additionnant les embauches des bassins miniers du Nord, durant les années 1960, et celles de Lorraine, dans les années 1970. Références[modifier | modifier le code] Lien externe[modifier | modifier le code]
Place de sûreté protestante L'édit de Nantes accorde les places de sûreté pour une durée de 8 ans. Face à l'antagonisme qui perdure entre catholiques et protestants, ces derniers demandent un renouvellement de ce privilège. Henri IV le renouvèle donc en 1606 et 1609. Marie de Médicis le fait au nom de Louis XIII en 1615. La rébellion des protestants en 1620 créant un quasi-État protestant amène Louis XIII à leur faire la guerre entre 1621 et 1629, jusqu'à la paix d'Alès qui supprime tout pouvoir politique aux protestants ainsi que leurs places de sûreté. Liste des places de sûreté données par l'édit de Saint-Germain[modifier | modifier le code] Places de sûreté accordées aux protestants par l'édit de Beaulieu[modifier | modifier le code] L'édit de Beaulieu laisse aux protestants toutes les places dont ils sont maîtres. Places de sûreté accordées aux protestants par la paix de Bergerac et l'édit de Poitiers[modifier | modifier le code] Les protestants refusent de rendre ces places aux dates prévues.
Union latine (monnaie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le traité de 1865 Étendue de l'union monétaire (rouge) et des états associés (autres couleurs) entre 1866 et 1914. L’Union latine a été constituée par une Convention monétaire du 23 décembre 1865, unissant quatre pays signataires européens (France, Belgique, Suisse, Italie), rejoint par la Grèce dès 1868. L’objet de ce traité était d’instituer une organisation monétaire commune fondée sur le régime de bimétallisme or-argent. La France avait institué un système monétaire, dit du franc germinal, en référence aux Lois fondatrices des 18 germinal an III (7 avril 1795) et 7 germinal an XI (27 mars 1803) instituant : un système de monnaie de compte décimal (1 franc = 100 centimes)un système de monnaie de règlement bimétalliste, où l’or et l’argent avaient cours légal : L'adoption partielle ou complète du système du franc germinal à l'extérieur des frontières françaises avait créé un embryon de système monétaire international. Belgique, 20 francs