
Un métissage tardif entre sapiens et néandertal en Europe La mandibule de la grotte roumaine Pestera cu Oase, qui a livré le génome de OASE 1. L'auteur Francois Savatier est journaliste à Pour la Science. Du même auteur À lire aussi Pour en savoir plus Qiaomei Fu, et al., An early modern human from Romania with a recent Neanderthal ancestor, Nature, en ligne le 22 juin 2015. Des gènes néandertaliens inégalement répartis, Pourlascience.fr, 2014. Un néandertalien métis, Pourlascience.fr, 2013. L'ADN de l'homme d'Ust' Ishim date le métissage Néandertal-Sapiens, Pourlascience.fr, 2012. Ceci aussi peut vous intéresser Il y a entre 45 000 et 30 000 ans, Homo sapiens se répand en Europe, tandis que la lignée néandertalienne, présente depuis 300 000 ans, disparaît. L'individu en question, OASE 1, n'est connu que par une mandibule découverte dans la grotte roumaine de Pestera cu Oase. Le séquençage de l'ADN d'OASE 1 apporte plus de précisions sur cette question du métissage entre les hommes modernes et les néandertaliens. Comment interpréter ces constatations ?
L'arbre généalogique des Homininés Étude des fossiles Les fossiles ont semblé un temps confirmer la théorie de l'évolutionnisme. La découverte de Lucy, cette jeune Australopithèque âgée de 3,5 millions d'années, présentant une mosaïque remarquable de caractères intermédiaires entre le singe et l'homme, venait parfaitement s'insérer dans l'idée d'un passage étonnant de douceur et de continuité entre les "brutes épaisses" auxquelles on assimilait les singes et les êtres remarquables de finesse et de raffinement que nous étions. Mais ce n'est pas ce que nous disent les fossiles. En réalité, à partir de l'ancêtre commun aux Paninés et aux Homininés (dont on possède peu de fossiles), une foule d'espèces d'hommes différentes se sont diversifiées. Le plus ancien Homininé connu date de —7 millions d'années. Si, pour l'époque concernée, Sahelanthropus est seul chez lui, les choses vont rapidement changer. En bref, Orrorin combine des caractères présents chez les grands singes et ceux présents chez les hominidés.
Préhistoire - Protohistoire - Chronologie Vers -1,5 millions d'années nos ancêtres devaient construire des abris avec quelques branches d'arbres... Les traces retrouvées sont des trous formant un arc de cercle où avaient été plantées des branches. L'Acheuléen Vers -500 000 ans on commence à trouver des restes de foyers maîtrisés par l'Homme. Des traces plus anciennes existent mais sans pouvoir être certain qu'il ne s'agit pas d'un simple feu de forêt... En savoir plus sur l'Acheuléen Le Moustérien A -100 000 ans, les silex sont mieux taillés, de manière fine et délicate. En savoir plus sur le Moustérien Le Gravettien A -30 000 ans, si l'outillage et les armes deviennent complexes et travaillés, on commence à trouver de plus en plus de représentations artistiques de la femme et des animaux. Le Solutréen A -20 000 ans c'est l'apogée de la taille du silex (feuilles de saules) et l'invention de l'aiguille (avec chas) qui permet la couture. A lire
Une étude réécrit le scénario du peuplement de l'Europe Crédits : Natalia Shishlina Deux études menées indépendamment jettent une nouvelle lumière sur le scénario du peuplement de l'Europe. Ces deux travaux, publiés dans Nature, s'appuient sur l'analyse de fragments d'ADN ancien. Au cours du dernier siècle, les paléoanthropologues se sont appuyés sur la découverte d'ossements et d'outils anciens pour reconstruire le scénario du peuplement de l'Europe. Mais les progrès récents relatifs à l'analyse de l'ADN ancien ont permis aux chercheurs de faire un gigantesque bond en avant dans la compréhension des différentes migrations dont les européens actuels sont le fruit. Et c'est précisément grâce à de patientes analyses menées sur des fragments d'ADN ancien, prélevé sur des ossements humains, que deux équipes de chercheurs, l'une danoise et l'autre américaine, sont parvenus conjointement à produire le scénario du peuplement de l'Europe le plus précis et le plus complet jamais proposé à ce jour. --> Vous aimez la science ?
Indices d’une présence humaine sur le continent américain il y a 130 000 ans En Californie, des os d’un mammouth semblent avoir été brisés à l’aide d’outils de pierre, plus de 100 000 ans avant la date généralement admise pour l’arrivée des premiers humains dans le Nouveau Monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin On savait déjà que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique, que des Vikings l’avaient devancé sur les marges d’un continent déjà peuplé d’« indiens » depuis des millénaires. Ces dernières décennies, le débat a été vif pour déterminer quand les premiers humains avaient pris pied sur le Nouveau Monde – il y a 13 000 ans, ou beaucoup plus ? Une découverte, publiée jeudi 27 avril dans la revue Nature, risque de relancer les diverses tribus d’anthropologues, d’archéologues et de paléontologues sur le sentier de la guerre : des indices d’une présence humaine en Californie, il y a 130 000 ans, y sont révélés. Un faisceau de preuves « irréfutable » Mais qui ? Arrivés à pied ou par la mer ? Comment sont-ils arrivés là ? « Le dogme tombe »
Préhistoire La Préhistoire est la période allant de l'apparition des premiers ancêtres des Hommes, les hominidés, à celle de l'écriture. Des huttes du Mésolithique. Elle cesse d'exister dès qu'apparaît l'écriture pour laisser place à l'Histoire. Comme l'écriture n'est pas apparue au même moment selon les endroits, la date précise de la fin de la Préhistoire n'existe pas. Les plus anciens documents écrits que l'on connaisse datent d'environ 5 300 ans. La préhistoire (sans majuscule) est la discipline scientifique qui étudie cette période. La Préhistoire en tant que période[modifier | modifier le wikicode] Chronologie de la Préhistoire[modifier | modifier le wikicode] Le squelette presque complet de Lucy La Préhistoire comporte au moins trois grandes étapes qui reflètent le rythme de l'évolution technique : Selon que l'on assigne ou non l'âge des métaux, par opposition à l'âge de la pierre (voir ci-avant), à la Préhistoire ou à la Protohistoire (cela dépend des préhistoriens), on y ajoute ou non : Top Web !
Hominini Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Systématique[modifier | modifier le code] Les chimpanzés et les bonobos, génétiquement très proches des Homo sapiens, bien que sensiblement différents par leur morphologie, font partie de cette tribu. Phylogénie des genres actuels d'hominidés d'après Shoshani et al., (1996)[2] et Springer et al., 2012[3]: La tribu Hominini s'est différenciée de celle des gorilles il y a plus de 10 Ma, et les Hominines des Panines il y a plus de 7 Ma. Liste des espèces[modifier | modifier le code] Une représentation spatio-temporelle de la répartition des premiers humains Phylogénie hypothétique[modifier | modifier le code] Établir la phylogénie des différents fossiles d'hominiens reste un travail spéculatif, car les fossiles sont fragmentaires et sans matériel génétique exploitable dans la plupart des cas. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (en) J. Bibliographie[modifier | modifier le code] Jared Diamond, Le troisième chimpanzé.
La vie complexe est-elle apparue sur Terre un milliard d'années plus tôt que prévu ? DIVERSIFICATION. Quand la vie est-elle apparue sur Terre ? Et à quel moment s'est-elle complexifiée ? Deux questions centrales pour les biologistes qui étudient le développement et l'évolution des formes de vie terrestres. Quelques exemples de fossiles d'organismes multicellulaires découverts Gaoyuzhuang au nord de la Chine, dans une strate géologique ancienne de 1,56 milliards d'années. Maoyan Zhu, de l'Institut de géologie et paléontologie de Nanjing et co-auteur de l'étude, l'affirme sans ambages : non seulement ces fossiles appartiennent à des organismes multicellulaires, mais en plus il s'agit très vraisemblablement de cellules eucaryotes. "Boring Billion". Des doutes quant à la nature eucaryote des bactéries Les auteurs de la publication y glissent toutefois un bémol... Un exemple de stromatolithes encore en développement actif en Australie. Comme on peut le voir, ces structures sont très homogènes. Procaryotes ou eukaryotes quelles différences ? Par Joël Ignasse et Erwan Lecomte