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Fut-il.net

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Dans la vigne déserte, ravalée par l’hiver, la peau morte abandonnée aux frissons du mistral, il fait saigner la terre à grands coups de pioche. La montagne le regarde, impassible, en caressant d’ombres son échine courbée. Une vie rêche coule dans ses veines, pas de place pour le rêve. Ici le temps est dur depuis toujours. Sec et ocre. Une toile sépia éternelle.

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pas rien - fibrillations La haine de. On l’a dit. Le plein de peur aussi. Et on se répond comme au bord d’un précipice, racines toutes dehors. Les images en vrac rappellent le mal-être d’être avec le gris des collines, et soi. Pessan Eric Extrait d’un travail en cours dont le titre pourrait être "Nous, les héros". A partir de la photographie "Disparition" de SR. le 5 décembre 2013, Eric Pessan recevait Gérard Azoulay (astrophysicien) et Laure Limongi (auteur, éditrice) pour évoquer la revue de l’Observatoire de l’Espace

enjambées fauves Enjambées fauves ressemble à quelque chose d’une pousse de hasard. Une flambée de rouge adventice, à l’image du coquelicot qui assoit sa couleur parmi les blés, et qui, finalement, se trouve être par la simple nécessité d’autres espaces personnels venus habiter la toile. Il n’y est pas question de moi (ou très résiduellement), juste un peu de mes échappées en poésie, de sauts curieux dans l’Ailleurs ; c’est ici lieu de partages reçus et aimés, fruits de lectures et de chemins de traverse, mis en terre dans ce simple courtil, au voisinage des herbes de vent. Semenoir en lien avec martine drai, entrée déjà au semenoir ici les petites chaussures enfance plastique transparent - c'est des méduses ou quoi - pour marcher sur beaux rochers bruns bretons et fouiller les creux avec filets et pêcher crevettes et les lâcher plus loin dans un autre creux à petite flaque de mer les sandales nu-pieds à petites lanières cuir marron vacances ; quelle pointure, 33-34 ; eau de mer en plages, sel, pluie ; macadam quiberon, macadam préfailles, macadam belle-île, macadam le portel ; elles courent, elles sautent, elles gambadent, elles jouent à la marelle, un deux trois jusqu'à ciel, elles jouent à la corde, à la balançoire, à cache-cache, elles jouent au yoyo, au badminton, au jokari ; elles font la course avec soeurette ; ellles se lancent courir confiance mille à l'heure jusque dans des bras qui la soulèvent et qui la font fournoyer dans les airs comme astre en sa révolution chaussures cuir de nos grandes bêtes abattoirs

Philippe REMY-WILKIN, auteur... la passion de la narration... Notez l’extraordinaire rondeur de mes chiffres ! En 1961 (le 26 février), je nais à Bruxelles alors que mes parents reviennent d’Afrique et transitent par la capitale avant de s’installer dans leur Hainaut natal. marie richeux : pas la peine de crier Nous ne supportons plus la durée. Nous ne savons plus féconder l’ennui. Je rentre de Rennes, je trouve ce petit texte de Paul Valery sur l’Etat de l’intelligence, qui oserait ? C’est supporter la durée qui m’interpelle, plus que tout ce qui est dit avant sur les excitations devenues des besoins, sans cesse renouvelées, augmentées. Plus que ce qui est dit sur le désordre, la surprise, la permanente turbulence. Ce qui est dit après, sur le diplôme l’enseignement, le savoir.

Le blog de annaj Le blog à Luc Le vietnamien moyen naît avec un guidon de mobylette dans les main puis apprend à marcher. Ce moyen de transport est une seconde nature chez lui… Il se comporte sur le macadam comme toi sur le trottoir. Il avance Toujours La marche arrière il ne connaît pas. No rules, pas de règles, comme les écossais dans la pub. Au pire il s’arrête et penche sa roue avant gauche vers la droite… Mais il ne recule pas. CECILE PORTIER [ a m o u r ] l e j o u r n a l d' a n t o i n e b r e a Je viens d'avoir Tony Duvert au téléphone. Il souhaitait partager son sentiment quant à la rentrée littéraire et ses fameuses listes de futurs médaillés en chocolat. Comme il est mort, la communication était mauvaise. Aussi Duvert a-t-il écourté en grésillant qu'il me suffirait de me référer à certaines pages de son Abécédaire malveillant. J'ai objecté que le livre, pour bon qu'il fût, était paru en 1989 et qu'il pouvait être incongru de s'y reporter pour convoquer 2012.

Le blog de Francis Royo

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