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Bulle de filtres

Bulle de filtres
La bulle de filtres[1] ou bulle de filtrage[1] (de l’anglais : filter bubble) est un concept développé par le militant d'Internet Eli Pariser. Selon Pariser, la « bulle de filtres » désigne à la fois le filtrage de l'information qui parvient à l'internaute par différents filtres ; et l'état d'« isolement intellectuel » et culturel dans lequel il se retrouve quand les informations qu'il recherche sur Internet résultent d'une personnalisation mise en place à son insu. Selon cette théorie, des algorithmes sélectionnent « discrètement » les contenus visibles par chaque internaute, en s'appuyant sur différentes données collectées sur lui. Chaque internaute accéderait à une version significativement différente du web. Il serait installé dans une « bulle » unique, optimisée pour sa personnalité supposée. Médiatisé depuis les années 2010, le concept de bulle de filtres a été critiqué pour l'importance qu'il accorde aux algorithmes et aux mesures techniques de personnalisation[5]. Related:  Facebook - bulles de filtres - algorithmes

Voici ceux qui contrôlent votre fil d'actualité Facebook À chaque fois que vous ouvrez Facebook, l’un des algorithmes les plus influents, controversés et incompris au monde se met à en œuvre. Il scanne et collecte tout ce qui a été posté dans la semaine passée par chacun de vos amis, chaque personne que vous suivez, chaque groupe auquel vous appartenez et chaque page Facebook que vous aimez. Pour un utilisateur standard, cela correspond à plus de 1.500 posts. Si vous avez plusieurs centaines d’amis, cela peut monter à 10.000. Ensuite, grâce à une formule jalousement gardée et en constante évolution, l’algorithme de Facebook les classe dans ce qu’il croit être l’ordre précis de l’intérêt que vous allez leur porter. Personne en dehors de Facebook ne sait exactement comment il fait cela et personne à l’intérieur de la société ne vous le dira. Et pourtant, en dépit de cette puissance, le nouvel algorithme de Facebook est étonnamment inélégant, horriblement changeant et définitivement opaque. Redoutables modifications 1. 2. 3. Tournant de 2013

Qui de moi ou de l’algorithme filtre les posts de mes amis Facebook ? L’algorithme de Facebook sélectionne-t-il, pour notre fil d’actualité, des posts qui nous confortent dans ce que nous pensons déjà ? C’est ce que plusieurs chercheurs (ici ou là) dénoncent depuis quelques années. Ils s’inquiètent de la personnalisation du Web et du rôle de filtre des algorithmes qui, en présentant des contenus toujours similaires à ceux que nous aimons déjà, favorisent une homogénéité nuisible à la vie publique. Pour désigner le phénomène, l’activiste américain Eli Pariser a créé le terme de « bulle de filtres » (« filter bubble »), après avoir remarqué que « news feed » affichait de moins en moins d’articles postés par ses contacts conservateurs : « Ce qui se passait, c’est que Facebook observait les liens sur lesquels je cliquais, et avait remarqué que je cliquais plus sur les liens de mes amis libéraux que sur les liens de mes amis conservateurs. Mais une étude, publiée jeudi dans le magazine Science, vient remettre en question cette théorie. Version officielle

Web 2.0, et après ? Notes Jeremy Rifkin, L’âge de l’accès : la nouvelle culture du capitalisme, La Découverte, 2005. Simon Nora et Alain Minc, L’informatisation de la société, La Documentation française, 1978, p. 118. Hervé Le Crosnier, « À l’ère de l’"informatique en nuages" », Le Monde diplomatique, août 2008, p. 19 et sq. Ce texte reprend dans une version courte l’argument de l’article à paraître de D. Elinor Ostrom, Governing the Commons: The Evolution of Institutions for Collective Action, New York, Cambridge University Press, 1990. Aniket Kittur, Bongwon Suh, Bryan A. Dennis M.Wilkinson, Bernardo A. S. R. À propos des modalités d’application de cette loi, on peut consulter la recommandation du Forum des droits sur l’Internet sur l’accessibilité des services de communication publique en ligne du secteur public : www. foruminternet. org/ institution/ espace-presse/ communiques-de-presse/ IMG/ pdf/ CP-RecommandationAccesssibilite. pdf M. overcrowded. anoptique. org/ Anoptique.

Un algorithme est un éditorialiste comme les autres. Bon je m'étais pourtant promis de ne pas en rajouter une couche sur toute cette histoire de bulle de filtre et de rôle des algorithmes / réseaux sociaux / faillite de la presse dans l'élection de Donald Trump qui, pendant qu'on discute du rôle de Facebook dans son élection et de la manière dont il gère son compte Twitter est en train de nommer tranquillou des suprémacistes comme conseillers stratégiques sans que ni la valeureux Barak ni la non-moins valeureuse Hilary ne s'en émeuvent outre-mesure. Bref. (Source) Je ne voulais plus en parler de cette histoire de bulle de filtre mais que voulez-vous voilà plusieurs jours que ma bulle de filtre ne me renvoie que des articles sur la bulle de filtre prouvant donc ipso facto l'existence d'une bulle de filtre (en tout cas de la mienne). Alors bien sûr, les algorithmes trient l'info (c'est même un peu pour ça qu'ils ont été inventés) et permettent donc d'accéder à certaines infos car comme il y a trop d'infos il faut bien se résoudre à choisir.

Vous saurez tout sur l’algorithme de Facebook - 6 février 2016 « Chaque fois que vous ouvrez Facebook, l’un des algorithmes les plus influents, les plus controversés et incompris du monde entre en action. » Slate a décidé de s’attaquer à un secret bien gardé chez Facebook : ce processus de classement automatisé qui « façonne le vie sociale et les habitudes de lecture de plus d’un milliard d’utilisateurs quotidien ». Ce même algorithme qui fait les beaux jours de startups comme BuzzFeed et mettent à mal les journaux traditionnels. « L’algorithme du fil d’actualité de Facebook [...] peut nous rendre heureux ou triste ; il peut nous exposer à des idées nouvelles et stimulantes ou nous isoler dans des bulles idéologiques. » Bref, ces algorithmes – qu’on trouve chez d’autres géants du web – sont devenus dans l’imaginaire collectif « des entités mystérieuses et puissantes ». « L’intelligence derrière le logiciel Facebook est fondamentalement humaine » « Il commence, comme le font souvent les ingénieurs, au tableau blanc » Les publications virales

Quand le web nous enferme dans notre bulle Lorsque vous sollicitez votre moteur de recherche préféré sur internet, les résultats affichés ne sont pas forcément les mêmes qu'obtiendraient votre voisin en tapant exactement la même chose. Le web 2.0 se tourne en effet de plus en plus vers une personnalisation poussée dont nous ignorons souvent l'existence. Conséquence : comme votre navigation est taillée sur mesure en fonction de vos goûts, votre lieu de résidence, votre milieu socio-professionnel ou même vos opinions politiques, vous risquez de passer à côté d'offres commerciales, d'informations ou d'articles de presse dont on suppose qu'ils vous intéressent moins. C'est ce qu'on appelle une "bulle de filtre". ARTE Journal a rencontré Yoann Spicher et Mathilde Morineaux, deux chercheurs en sciences de l'information au sein de l'université Paris XVIII.

Les GAFAM et les NATU, nouveaux maîtres du monde de l’économie numérique Encore des néo-acronymes anglo-saxons au menu aujourd’hui ! Levons le suspens tout de suite. GAFAM regroupe les initiales de Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et NATU ceux de Netflix, Air BNB, Telsa et Uber. En gros les dix plus grandes sociétés américaines de l’économie numérique. Deux acronymes pour une valorisation boursière comparable, tenez vous bien, au budget annuel de la France et un chiffre d’affaire annuel supérieur à celui du Danemark avec « seulement » 300 000 employés. Une sacré efficacité économique par employé, une croissance annuelle supérieur à celle de la Chine et surtout, une position dominante sur le marché qui commence à faire réfléchir. Je ne vais pas présenter tout le monde mais pour faire vite, disons qu’ils se partagent les grandes fonctions de l’économie numérique. Netflix est la plus grosse plateforme de diffusion de films et séries. Tout à fait. On n’est pas loin en effet de situations de trusts, de monopoles voir de cartels. Certainement.

Les algorithmes de recommandation Nous vous invitons à découvrir le principe de fonctionnement des algorithmes de recommandation, ceux utilisés pas les grandes plateformes de vente du Web qui vous disent ce qu’ont acheté les autres acteurs ou qui vous enferment dans une bulle informationnelle. Nous nous concentrons ici sur les aspects techniques et auront sans doute d’autres occasions de considérer des aspects sociétaux, comme l’importance de la recommandation sur les résultats d’élections. Nous avons demandé à Raphaël Fournier-S’niehotta, spécialiste de ces algorithmes, de nous en dire plus. Dans les jours qui ont suivi l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, le 8 novembre dernier, la polémique a enflé : comment la plupart des sondeurs et des journalistes avaient-ils pu autant sous-estimer le nombre d’électeurs de Donald Trump ? Figure 1 – REUTERS/Mike Segar Un peu d’histoire Un peu de technique Ce principe, à l’origine des premiers systèmes de recommandation, s’appelle le ”filtrage collaboratif”.

Editors vs algorithms: who do you want choosing your news? | Reuters Institute for the study of Journalism By Emma Goodman A new Reuters Institute report, Brand and Trust in a Fragmented News Environment, has found that many news users prefer an algorithm to choose their news, rather than an editor. Although most of those interviewed for the report had not previously given much consideration to how their news was curated, when they were asked, algorithms were preferred, particularly among the younger and more technologically engaged. This was despite the fact that most had concerns regarding the accuracy of news content on social media, and many trust in the experience of establish news brands. Aggregators such as Google News or Apple News use algorithms to surface stories in response to search terms or past consumption. Why are algorithms more popular? Those who favored algorithms did so both because of their perceived independence from editorial and political agendas, and the potential for personalization based on prior reading habits. The filter bubble The ‘democracy’ of algorithms

Non, les réseaux sociaux ne nous enferment pas dans une "bulle" Les réseaux sociaux nous confrontent-ils à la diversité des opinions, ou nous enferment-ils dans une bulle d'amis et de gens qui pensent comme nous ? Alors que les travaux récents ont surtout souligné le second phénomène, une étude de Pablo Barberá, doctorant en science politique à l’université de New York montre le contraire. Décryptage avec NiemanLab. Sommes-nous enfermés dans une « bulle de filtres » ? L’idée remise en cause par Pablo Barberá dans son étude est portée par Eli Pariser. Ce tri automatique serait donc synonyme d'isolement : en ne montrant à chacun que des choses qui lui plaisent, les algorithmes confortent ainsi nos opinions. Une hétérogénéité de contacts Bien au contraire, estime Pablo Barberá. Mais alors que dire de cette autre étude dont nous vous faisions l’écho, selon laquelle les réseaux sociaux entretiendraient une autocensure plus forte que dans nos échanges physiques, empêchant les opinions dissonantes d’émerger ?

Concepts et notions SIC et Info documentat...- Carte Mentale r Courant porté (en partie) par Pierre Lévy, philosophe, spécialiste de technologie de l'infocom... à compléter (Antoine Bernier)Définition (issue d'un texte de Cairn.info)Par cyberculture, nous comprenons les relations entre les technologies informationnelles de communication et la culture, émergente à partir de la convergence informatique et télécommunication dans la décennie de 1970. Il s’agit d’une nouvelle relation entre les technologies et la sociabilité, configurant la culture contemporaine (Lemos, 2002). Le principe qui régit la cyberculture est le remix, ensemble de pratiques sociales et communicationnelles de combinaisons, de collages et d’appropriation des morceaux d’informations à partir des technologies numériques.

Fact-checking, bots et « push revival » : les stratégies des médias d’info pour 2017 | Meta-media | La révolution de l'information Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective Comme chaque année, l'Institut Reuters a sondé 150 cadres officiant dans des médias d'information pour publier son rapport sur les tendances médiatiques à venir. A travers 24 pays, l’étude offre un panorama détaillé des éditeurs du monde entier, des enjeux auxquels ils font face, et donne des clés sur leur façon d’envisager l’avenir. 2016 aura marqué une révolution copernicienne pour les médias d'infos internationaux. Qui avait prévu que Snapchat, longtemps demeurée une interface où l'on s'envoyait des photos éphémères, ferait aujourd'hui la pluie et le beau temps sur les médias d'info, en particulier chez les jeunes ? Tentons d'y voir plus clair à l'heure où les éditeurs, toujours plus nombreux sur le marché, sont tenus de s'adapter aux nouvelles pratiques tout en pérennisant un modèle économique déjà précaire. Restaurer la confiance envers les médias d'information : mort aux fake news, aux algorithmes, et aux filtres

Enjeux actuels : les biens communs de la connaissance suite de l’article « Accès aux écrits scientifiques (documentation, automatisation et informatisation) : repères clés » Jusqu’à janvier 2016, un chercheur français pouvait déposer librement ses écrits en « open access », à partir du moment où il n’était pas lié par un contrat avec un éditeur. La Loi sur la République numérique de janvier 2016, l’y autorise désormais, même dans le cas d’un contrat avec un éditeur. Il s’agit d’une exception à l’exclusivité pour l’éditeur, mais uniquement si le chercheur est financé au moins à 50% par des fonds publics. Le projet de Loi stipulait à l’origine que le dépôt des écrits scientifiques des chercheurs financés par fonds publics soit obligatoire, dans l’optique de faciliter l’Accès aux écrits scientifiques publics par le plus grand nombre. Mais cette possibilité est tout de même une avancée car elle autorise le dépôt gratuit d’un article scientifique simultanément à sa publication dans une revue ou un ouvrage scientifique payant.

10 trucs que j’ignorais sur Internet et mon ordi (avant de m’y intéresser…) – Framablog Disclaimer : Cet article est sous licence CC-0 car les petits bouts de savoir qu’il contient sont autant d’armes d’auto-défense numérique qu’il faut diffuser. En gros, j’espère vraiment que certains d’entre vous en feront un top youtube, une buzzfeederie, une BD, un truc que j’ai même pas encore imaginé, ce que vous voulez… Mais que vous ferez passer les messages. 1) Tu ne consultes pas une page Internet, tu la copies Un site web, c’est pas une espèce de journal qu’on aurait mis dans le pays magique d’internet pour que ton navigateur aille le consulter comme tu consulterais le quotidien de ton jour de naissance à la médiathèque du coin. Pour voir une page web, ton navigateur la copie sur ton ordi. Un ordinateur est un photocopieur dont la trieuse serait une méga fourmilière qui peut faire plein de trucs. 2) Mon navigateur web ne cuisine pas la même page web que le tien. Sérieux, imagine qu’une page web, c’est une recette de cuisine : 3) Le streaming n’existe pas Nope. Ouais, je suis faible.

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