
Les dépenses des Français pour leur apparence physique - Insee Première - 1628 En 2015, les ménages dépensent en moyenne 3 000 euros pour leur apparence physique En 2015, les ménages ont dépensé 84 milliards d’euros pour leur budget « apparence physique », soit 3 000 euros en moyenne par ménage. Depuis 1960, ces achats ont augmenté en valeur de 5,9 % par an en moyenne ; ils ont progressé moins vite que la consommation totale (+ 7,2 %). La part de ces dépenses dans le budget total des ménages s’est ainsi réduite de moitié, passant de 14,1 % en 1960 à 7,3 % en 2015. Au sein du budget « apparence physique », la part des vêtements a diminué progressivement depuis 1960 (figures 1 et 2), tout comme celle des chaussures et celle de l’entretien de biens et d’effets personnels. tableauFigure 1 - Part des cinq postes dans les dépenses en "apparence physique" en % graphiqueFigure 1 - Part des cinq postes dans les dépenses en « apparence physique » tableauFigure 2 - Les dépenses en « apparence physique » La part du budget « vêtements » a diminué d’un tiers depuis 55 ans
L'industrie textile-habillement en France - Faits et chiffres , ce qui équivaut à plus de 500 euros dépensés annuellement par personne. Parmi les vêtements achetés par les Français, la majorité provient d’Asie, en particulier de , le plus grand exportateur de produits textiles du monde. En France, le commerce de détail est dominé par des grandes chaînes étrangères, comme Zara et H&M, même si quelques entreprises françaises, comme Kiabi, mais aussi LVMH pour le secteur du luxe, réalisent également un chiffre d’affaires important. Cependant, de nouveaux acteurs font leur apparition sur ce marché, des entreprises qui ont la particularité de ne pas avoir de boutiques physiques, mais d’opérer uniquement en ligne. Il s’agit d’une part, d’acteurs proposant une mode toujours plus rapide et moins couteuse, telle que proposée par le géant chinois Shein, et d’autre part, du marché de la seconde main en ligne, qui a explosé ces dernières années, porté par des plateformes de vente entre particuliers comme Vinted. Une des seules exceptions semble être Kiabi.
« En travaillant dans la mode, on n'arrive plus à faire du shopping » Une fois par mois, Usbek & Rica s’associe au Parisien, à Konbini News et à France Culture pour alerter et proposer des solutions face à l’urgence écologique. Pour ce cinquième rendez-vous de l’opération #SauverLePrésent, consacré à l’impact environnemental de la mode, nous avons rencontré plusieurs jeunes employés de grandes enseignes du secteur pour mieux cerner leurs craintes et leurs aspirations. La mode est l’incarnation du « génie français », lançait Bruno Lemaire, le 6 décembre 2019, à l’occasion du Forum de la Mode organisé au ministère de l'Économie et des Finances. Peut-être, mais c’est surtout l’un des secteurs d’activité les plus polluants au monde, même s’il cherche aujourd’hui à se réinventer en faisant de la responsabilité environnementale, de la justice sociale et de l’inclusion ses nouveaux piliers. Le syndrome du styliste Dans quelle mesure ce « syndrome du styliste » se répand-il dans la population, au-delà du cercle des professionnels de la mode ? « Faits réels »
Enquête. H&M, Zara, Topshop : la “fast fashion”, un fléau écologique Ce 4 avril, des monceaux de vieux vêtements étaient entassés jusqu’au plafond dans le showroom de H&M à New York. Sur un mur, une citation de T. S. Eliot (“Dans ma fin se trouve mon commencement”) donnait au lieu un air de galerie d’art. Cette soirée célébrait le lancement de l’édition 2016 de la collection Conscious. Mais le géant de la fast fashion [mode rapide ou jetable], qui compte plus de 4 000 magasins dans le monde et a enregistré un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars en 2015 [22,5 milliards d’euros], voulait aussi promouvoir un autre projet [lancé début 2013] : encourager les clients à recycler leurs vêtements, ou plutôt les convaincre de les rapporter (toutes marques confondues) dans les magasins H&M du monde entier. Simplification grossière C’est une idée louable, mais aussi une grossière simplification de la situation. Imaginons que, après avoir rangé votre placard, vous ayez rempli un sac de vieux vêtements. Les vêtements ne se compostent pas
L'"upcycling" mode, une démarche éthique qui gagne du terrain - L'Express Styles En automne 1989, lors du premier défilé de Martin Margiela, les mannequins traversent le podium en portant des hauts fabriqués à partir de sacs en plastique Franprix. Voir la beauté des objets du quotidien, qu'il sublime en les transformant en pièces mode, devient le leitmotiv du créateur belge, qui en fait une des caractéristiques majeures de sa maison. Les robes sont taillées dans des trenchs, les hauts sont formés à partir d'une multitude de gants cousus les uns avec les autres. Plus esthétique que le recyclage Encore mieux que le recyclage -faire du neuf avec du vieux-, l'upcycling, ou "surcyclage" dans sa version française moins connue, vise à faire du beau avec du vieux, le préfixe "up" suggérant une élévation du statut de la pièce d'origine, sortant de sa visée fonctionnelle pour devenir purement esthétique. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Des racines vintage dans les pays anglo-saxons La jeune création séduite La fabrication d'une pièce Reste la question du prix.
Effondrement du Rana Plaza L'effondrement du Rana Plaza est l'effondrement d'un immeuble à Savar, faubourg ouest de Dacca, la capitale du Bangladesh[1], parfois appelé « catastrophe de l'usine de Dacca »[2], le 24 avril 2013, a provoqué au moins 1 127 morts et environ 2 500 rescapés (bilan au 13 mai 2013)[3]. Les sources ultérieures parlent de 1 138 morts[4],[5],[6]. Cette catastrophe est un des symboles des problèmes liés à la fast fashion[9],[10] et à la mondialisation[11]. Contexte[modifier | modifier le code] Catastrophe et secours[modifier | modifier le code] À leur arrivée devant le bâtiment le matin, les ouvriers et ouvrières refusent d’entrer à cause des fissures apparues la veille. Selon les données disponibles au lendemain de la catastrophe, le nombre des victimes atteint au moins 275 morts et un millier de blessés. Causes[modifier | modifier le code] Suites et conséquences immédiates[modifier | modifier le code] Une journée de deuil national a été organisée le 25 avril 2013.
La fast-fashion Toujours plus de choix à des prix toujours plus bas, c'est l'équation de la "fast-fashion". Cette offre de vêtements de prêt-à-porter qui a démocratisé la mode mais dont les conséquences sociales, sanitaires et environnementales sont loin d'être neutres. Cette mode ne connaît plus les saisons ! Vous vous souvenez d’ailleurs peut-être des éditions printemps-été et automne-hiver de catalogues de vente à domicile ? Sachez que la fast-fashion représentée par les Zara, H&M, Primark ou encore Mango pour n’en citer que qu’une partie vont jusqu’à proposer une nouvelle ligne par semaine… Objectif : toujours plus d’offres à prix cassés avec un coût de fabrication vampirisé par le marketing au détriment de tout le reste, le modèle ne tient pas debout. Ce modèle a des conséquences souvent insoupçonnées Sur le plan environnemental d’abord, l’industrie textile est la plus polluante au monde, juste après le pétrole. Une fois informés chacun peut agir et participer à changer ce modèle
Textiles usagés Avant la création de cette filière nationale, il existait de multiples initiatives de collecte mais qui, dans leur ensemble, n’arrivaient pas à dépasser 20 % de déchets collectés au niveau national (par rapport au gisement estimé). De plus, nombre de ces initiatives apparaissaient ou disparaissaient selon le niveau des cours de revente des textiles usagés collectés. Le projet de filière s’est structuré conformément aux orientations données par l’Union européenne dans la directive-cadre sur les déchets (directive 98/2008), qui affiche sa volonté de mettre en place une société plus responsable des déchets qu’elle produit tant sur le plan écologique qu’économique. La France applique notamment cette directive pour organiser plusieurs filières nationales de gestion des déchets selon le principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP), dont la filière des TLC. Les grands principes de la filière des déchets textiles Le rôle du ou des éco-organismes agréés et les objectifs à atteindre